Angleterre
Danny Mills
Photo: ©Shaun Botterill/Getty Images
Danny Mills
Daniel John Mills
Né le 18 mai 1977 à Norwich (ANG)
Anglais, Défenseur droit, 1m80
19 sélections
(Matchs amicaux: 13 sélections)
(Coupe du Monde: 5 sélections)
(Qualif Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 25 mai 2001 contre le Mexique (4-0)
Dernière sélection : le 18 février 2004 contre le Portugal (1-1)
espoirs: 14 sélections, 3 buts
U18: 2 sélections
Capé à dix-neuf reprises sous le maillot des Three Lions, Danny Mills est notamment passé par Leeds UTD, Middlesbrough et Manchester City.
Bon joueur de seconde division, il fait ses débuts dans sa ville natale chez les Canaris de Norwich avant de rejoindre Charlton et de faire ses premières apparitions sur les terrains de Premier League. Ses bonnes performances lui permettent d’être recruté par les Peacocks en juin 1999. Remplaçant lors de sa première saison, il s’impose définitivement lors de l’exercice 2000-01. Il devient un pilier du fameux Leeds de David O'Leary aux côtés de Ian Harte, Lucas Radebe, Dominic Matteo et Rio Ferdinand, qui s'est terminée par une demi-finale de Ligue des Champions. Le "Bad Boy" intègre alors la sélection anglaise où il devient le remplaçant attitré de Gary Neville sur le flanc droit de la défense, avant de devenir le titulaire du poste lors de la Coupe du Monde 2002, disputant les cinq matchs des Rosbifs en Corée du Sud et au Japon. Malgré une bonne situation, il est prêté à Middlesbrough à l’orée de la saison 2003-04. Il y remporte la League Cup et évitera surtout la saison galère des Whites qui se termine par une relégation. Ne souhaitant pas évoluer en Championship, il rejoint Manchester City à l’intersaison 2004. Titulaire indiscutable lors de son premier exercice chez les Citizens, l'international anglais perd cependant sa place suite à l’arrivée de Stuart Pearce sur le banc. Il revient en grâce lors de la saison suivante mais est victime d’une blessure au tibia qui lui fait manquer une quinzaine de matchs. À son retour, il doit composer avec l’émergence de Micah Richards qui s’est imposé dans le couloir en son absence. Il est alors prêté trois saisons de suite: à Hull City et à Charlton en Championship, puis à Derby County, où son retour en Premier League tournera court. Il se blesse au genou dès sa seconde rencontre avec les Rams. Mills ne s’en remettra jamais. De retour à City, il est mis au placard et ne joue presque plus. Pire, il enchaîne les blessures au genou et les opérations à répétition. Libéré de son contrat en juillet 2009, il raccroche les crampons à tout juste 32 ans un mois plus tard. Jeune retraité, il en a profité pour donner dans le caritatif. En 2010, l'ex footballeur a bouclé le marathon de Brighton en 2 heures 43... dans un fauteuil roulant. Un effort récompensé par des gains d'argent directement reversés aux associations venant en aide aux personnes atteintes du spina bifida, maladie qui a emporté son grand-père.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe de la Ligue Anglaise en 2004 (Middlesbrough)
Joe Cole
Photo: EFE
Joe Cole
Joseph John Cole
Né le 8 novembre 1981 à Paddington (ANG)
Anglais, Ailier droit, 1m75
56 sélections, 10 buts
(Matchs amicaux: 31 sélections, 4 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 8 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 7 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 25 mai 2001 contre le Mexique (4-0)
Dernière sélection : le 27 juin 2010 contre l'Allemagne (1-4)
espoirs: 8 sélections, 2 buts
U18: 5 sélections
U16: 4 sélections
Joe Cole est l'un des joueurs anglais les plus doués des années 2000. Petit numéro 10, il brillait par une technique incroyable, une superbe vision de jeu et un engagement à toute épreuve qui ont donnés du fil à retordre à de nombreux défenseurs.
Bourré de talent, révélé du côté de West Ham où sortiront également Rio Ferdinand, Frank Lampard et Michael Carrick, le natif de Paddington, dans la banlieue de Londres, est titulaire pour la première fois en Premier League à l'âge de 17 ans. Un an plus tôt, Manchester UTD avait tenté de le recruter pour dix millions de livres mais le jeune talent a préféré décliner l’offre. Il souhaitait grandir et s’épanouir dans son club formateur. Transféré à Chelsea en 2003, l'ailier droit devient le fer de lance de cette équipe de Roman Abramovitch 1.0 avec Duff, Crespo, Makélélé, et une panoplie d'autres joueurs. Il a toujours su faire preuve de créativité, notamment en inscrivant le but qui allait offrir le titre de champion aux Blues en 2006, rompant une disette de 50 ans pour le club. Il échoue cependant en finale de la Ligue des champions avec les Londoniens en 2008. International à 56 reprises, Joe était membre de la génération dorée du football anglais qui n'a rien gagnée, avec Beckham, Rooney, Scholes, Owen, Gerrard ou encore John Terry et Frank Lampard, ses coéquipiers à Chelsea. Il tente un nouveau challenge en 2010 en signant à Liverpool. En 42 rencontres disputés, il ne s’est jamais imposé au sein des Reds. Sur le déclin, il tente de se relancer du côté du LOSC, le temps d’un prêt improbable, pour la saison 2011-2012. Après une courte période d’adaptation, toutes les analyses seront vite élogieuses pour celui qui a aussi escorté Eden Hazard dans sa dernière saison chez les Dogues. Il entendra d'ailleurs son chant sur l'air de "Hey Jude" des Beatles dans les travées du Stadium Nord de Villeneuve-d’Ascq, avant le déménagement à Pierre-Mauroy. Au total, il dispute 43 matchs dont six en C1, pour neufs buts dont le seul triplé de sa carrière, contre Chantilly en coupe de France. Revenu chez son amour de jeunesse, West Ham, il passe ensuite par Aston Villa, Coventry en troisième division, avant de raccrocher les crampons du côté des Tampa Bay Rowdies, en D2 américaine, à l'âge de 37 ans. Avec 716 apparitions, 104 pions plantés sous le maillot de sept escouades, l’international qui a eu une relation supposée avec Keeley Hazell boucle une carrière bien remplie gâché hélas par une collection de blessures.
PALMARÈS
Finaliste de la Ligue des champions en 2008 (Chelsea)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1999 (West Ham)
Champion d'Angleterre en 2005, 2006 et 2010 (Chelsea)
Vice-champion d'Angleterre en 2004, 2007 et 2008 (Chelsea)
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 2007, 2009 (finale non-jouée) et 2010 (Chelsea)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 2015 (finale non-jouée) (Aston Villa)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue Anglaise en 2005 et 2007 (finale non-jouée) (Chelsea)
de la Coupe de la Ligue Anglaise en 2008 (Chelsea)
Vainqueur de la Community Shield en 2007 (Chelsea)
Finaliste de la Community Shield en 2005 (Chelsea)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé dans l'équipe type PFA de l'année du championnat d'Angleterre en 2006
Nommé dans l'équipe type de l'année de la NASL en 2016
Élu joueur de l'année de West Ham en 2003
Élu joueur de l'année de Chelsea en 2008
Alan Kennedy
Photo:©Bob Thomas Sports Photography/Getty Images
Alan Kennedy
Né le 31 août 1954 à Sunderland (ANG)
Anglais, Défenseur gauche
Surnom: "The unlikely lad"
2 sélections
(British Home Championship: 2 sélections)
1ère sélection : le 4 avril 1984 contre l'Irlande du Nord (1-0)
Dernière sélection : le 2 mai 1984 contre le Pays de Galles (0-1)
Latéral gauche très offensif, Alan Kennedy est de ces héros improbables, comme sait si bien les aimer Liverpool.
Originaire de Sunderland, passé chez l’ennemi juré de Newcastle UTD, il débarque sur les rives de la Mersey en 1978 pour 330 000 livres, et n’est donc pas des premiers sacres européens de la bande de Bob Paisley. Ses premières minutes en ouverture de la saison 1978-79 sont pourtant catastrophique. Très fébrile balle au pied et beaucoup de longs ballons perdus, cette solution idéale trouvé par le coach pour le côté gauche après avoir essayé à ce poste Phil Neal et Alan Hansen, tous deux droitiers, s'avère être un échec. À la mi-temps, dans le vestiaire, Paisley lui sort cette punchline devenue désormais célèbre: "They shot the wrong Kennedy!" ("Ils ont tiré sur le mauvais Kennedy!"). Une phrase choc qui réveil le latéral. Alan termine mieux la rencontre et contribue au titre des Reds au sein de la meilleure défense du championnat (16 buts concédés en 42 rencontres). Associé à un autre Kennedy, Ray, ils vont s'entendre à merveille dans le couloir bien qu'ils n'ont aucun lien de parenté. À l’image de ce 27 mai 1981, jour de finale de Coupe d’Europe des clubs champions face au Real Madrid au Parc des Princes, où il avait inscrit le seul but à la 82ème minute d'une rencontre sans éclat, sur une touche de son homonyme, fusillant le portier espagnol Agustín Rodríguez, auteur d’une sortie très hasardeuse, dans un angle fermé. Cette finale qu’il n’aurait pas dû jouer à cause d’une fracture au poignet subie en demi-finale face au Bayern Munich. Titulaire surprise, il fera au final bien mieux que tenir son rang. Trois ans plus tard, ce bon vieux Alan réenfile son costume d'héros. Après 120 minutes de jeu et une séance de tirs au but, c'est encore lui qui délivre les siens en inscrivant le cinquième tir vainqueur face à la Roma, qui recevait dans son stade olympique. Toujours décisif, Alan Kennedy devient "The unlikely lad", le gars improbable, comme il était parfois surnommé. Six titres de champion et 359 matchs sous le maillot rouge pour celui qui a été souvent considéré comme le talon d’Achille des Scousers. Pas mal pour un boulet. Pourtant, il restera ce héros discret, chouchou du Kop, ce travailleur de l'ombre déterminé et sous-estimé qui aura tout donné pour Liverpool.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1981 et 1984 (Liverpool)
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1985 (finale non-jouée) (Liverpool)
Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA en 1978 (Liverpool)
Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1984 (Liverpool)
Champion d’Angleterre en 1979, 1980, 1982, 1983, 1984 et 1986 (Liverpool)
Vice-champion d’Angleterre en 1985 (Liverpool)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 1974 (Newcastle UTD)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue anglaise en 1981, 1982, 1983 et 1984 (Liverpool)
Finaliste de la Coupe de la Ligue anglaise en 1976 (Newcastle UTD)
Vainqueur de la Charity Shield en 1979, 1980 et 1982 (Liverpool)
Finaliste de la Charity Shield en 1983 et 1984 (Liverpool)
Ray Kennedy
Photo: ©Alamy
Ray Kennedy
Raymond Kennedy
Né le 28 juillet 1951 à Seaton Delaval (ANG)
Décédé le 30 novembre 2021
Anglais, Milieu gauche/Attaquant, 1m80
Surnom: "Ray of Hope"
17 sélections, 3 buts
(Matchs amicaux: 6 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections, 2 buts)
(Qualif Euro: 1 sélection)
(Euro: 2 sélections)
(British Home Championship: 6 sélections)
1ère sélection : le 24 mars 1976 contre le Pays de Galles (2-1)
Dernière sélection : le 15 juin 1980 contre l'Italie (0-1)
espoirs: 6 sélections
Icone de Liverpool, Ray Kennedy est certainement le milieu de terrain anglais le plus classe des seventies.
Révélé chez les Gunners, il s'est d'abord illustré sous le maillot d'Arsenal. Il remporte le 1er trophée européen du club. La coupe des Villes de Foire 1970 face au RSC Anderlecht de Paul Van Himst. C'est lui également qui donne le titre de champion 1970-71 face à Tottenham sur leur pelouse de White Hart Lane. Il débarque presque inaperçu sur les bords de la Mersey à l'aube de l'été 74 pour à peine 180 000 pounds, le jour même du départ de l'illustre Bill Shankly, qui tire sa révérence à 60 ans après avoir amené Liverpool vers les sommets. Arrivé comme génial buteur, c'est le tout nouveau coach Bob Paisley qui préfère le repositionner au milieu de terrain (en attaque il y avait le duo Toshack-Keegan), un poste qui va lui permettre de devenir un élément clé de cette équipe inarrêtable à la fin des 70's et du début des 80's, dominant sur tout le Royaume et l'Europe. Auteur de 72 buts en 393 rencontres sous le maillot rouge, ce classieux gaucher associé sur le flanc avec Alan Kennedy (aucun lien de parenté) remporte cinq titres de champion, la coupe de l'UEFA en 1976 et trois Coupe d'Europe des clubs champions en 1977, 1978 et 1981, titulaire indiscutable lors de toutes ces finales européennes malgré une grosse concurrence au milieu (Ian Callaghan, Jimmy Case, Terry McDermott, Graeme Souness, Sammy Lee). Un palmarès exceptionnel et une empreinte indélébile dans l’histoire de Liverpool. Il est décédé le 30 novembre 2021 des suites de la maladie de Parkinson à l'âge de 70 ans. Une épreuve dont souffrait l’ancien international anglais (17 sélections) depuis 1984.
PALMARÈS
Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA en 1978 (Liverpool)
Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1981 (Liverpool)
Champion d’Angleterre en 1971 (Arsenal), 1976, 1977, 1979, 1980 et 1982 (Liverpool)
Vice-champion d’Angleterre en 1973 (Arsenal), 1975 et 1978 (Liverpool)
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1971 (Arsenal)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 1972 (Arsenal) et 1977 (Liverpool)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue anglaise en 1981 (Liverpool)
Finaliste de la Coupe de la Ligue anglaise en 1978 (Liverpool)
Vainqueur de la Charity Shield en 1976, 1977, 1979 et 1980 (Liverpool)
Ugo Ehiogu
Photo: ©Mark Thompson/Allsport
Ugo Ehiogu
Ugochuku Ehiogu
Né le 3 novembre 1972 à Hackney (ANG)
Décédé le 21 avril 2017 à Londres (ANG)
Anglais, Défenseur central, 1m88
4 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 4 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 23 mai 1996 contre la Chine (3-0)
Dernière sélection : le 27 mars 2002 contre l'Italie (1-2)
B: 1 sélection
espoirs: 15 sélections, 1 but
Ancien défenseur international anglais, Ugo Ehiogu a passé les plus belles années de sa carrière à Aston Villa et Middlesbrough.
Formé à West Bromwich Albion, il a porté le maillot des Villans plus de 200 fois en Premier League entre 1991 et 2000, avant de rejoindre les Smoggies pour sept saisons. L'arrière central de talent qui a repoussé un paquet d'attaquant a remporté la Coupe de la League (2004) et atteint la finale de la Coupe de l’UEFA (2006) avec Boro. Il a ensuite poursuivi son parcours à Leeds United, aux Rangers en Écosse et à Sheffield United jusqu'en 2009. Appelé à quatre reprises avec les Three Lions entre 1996 et 2002, il a inscrit un but lors d'une victoire 3 buts à 0 contre l'Espagne à Villa Park en février 2001. Au lendemain d'un malaise cardiaque dont il avait été victime au centre d’entraînement de Tottenham où il était en charge des U23, Ugo Ehiogu est décédé à l'âge de 44 ans. Ce mec qui était la gentillesse et l'amour incarné avait reçu des traitements de la part du corps médical sur place, avant d'être transféré à l'hôpital.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe de l’UEFA en 2006 (Middlesbrough)
Vice-champion d'Angleterre en 1993 (Aston Villa)
Vice-champion d'Écosse en 2007 (Rangers)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 2000 (Aston Villa)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue Anglaise en 1996 (Aston Villa) et 2004 (Middlesbrough)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé dans l'équipe type de l'année PFA du championnat d'Angleterre en 1996