Football-the-story

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Anders Linderoth

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Photo: ©KeralaPool

 

Anders Linderoth

 

Anders Karl Gustaf Linderoth
Né le 21 mars 1950 à Kristianstad (SUE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4853450_201505254624947.png Suédois, Milieu central, 1m70

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4853450_201505254624947.png 40 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 15 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 9 sélections)

(Championnat Nordique: 9 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 14 mai 1972 contre la Tchécoslovaquie (1-2)

Dernière sélection : le 22 mai 1980 contre la Finlande (2-0)

 

1967 Stattena IF (SUE)

1968/70 Helsingborgs IF (SUE) 61 matchs, 7 buts

1971/77 Östers IF (SUE) 158 matchs, 23 buts

1977/80 Olympique de Marseille (FRA) 95 matchs, 8 buts

(Championnat de France: 84 matchs, 6 buts)

(Coupe de France: 11 matchs, 2 buts)

1980/81 Mjällby AIF (SUE) 21 matchs

1982/84 Näsby IF (SUE)

 

Anders Linderoth, père de Tobias, est un des rares suédois passé par le championnat de France, et plus précisément à Marseille, où il a vécu la relégation improbable du club en 1980, avec des mecs comme Marius Trésor ou Didier Six dans l’équipe. À part ça, une belle carrière au pays et en équipe nationale, avec une participation à la Coupe du monde 1978.

 

Originaire de Kristianstad, au sud du pays, le jeune Anders Karl Gustaf débute sa carrière à Helsingborg à la fin des années 60. Du haut de ses 18 ans, il s’affirme immédiatement comme un titulaire au milieu de terrain où son abattage fait merveille. Joueur de poche au pays des géants (1m70 seulement), il compense un déficit physique certain par une bonne technique et une grande activité. Véritable fourmi, il ratisse un maximum de ballons et accélère l'échange lorsque le besoin s'en fait sentir. En 1970, il décide de changer d’air et s’engage avec Osters dont il devient un des piliers. Il y restera sept ans, remportant au passage quelques trophées mais manquera bêtement le titre, parti un an trop tôt. Durant les années 70, le club tourne bien grâce à une belle génération dont Linderoth appartient.

 

Le petit milieu est d’ailleurs appelé en sélection dès 1972 (à Göteborg contre la Tchécoslovaquie). Il manquera la Coupe du Monde 1974 mais sera de l’aventure quatre ans plus tard en Argentine. Entre temps, avec son club, il va réussir quelques performances: une seconde place en championnat en 1973, derrière Atvidabergs FF. Finaliste de la Coupe de Suède en 1974, le club termine de nouveau deuxième en 1975. Cette saison est d’ailleurs étonnante à plus d’un titre puisque Linderoth, positionné plus haut sur le terrain se mue en buteur, avec 10 réalisations. Sacré meilleur joueur de Suède en 1976, le récupérateur n’est pas maladroit et a une belle frappe devant la cage. À force de persévérance, il finira par gagner quelque chose: la coupe nationale, remportée en 1977 aux dépens d'Hammarby (1 but à 0). International reconnu, jouissant d’une bonne côte sur le marché, il se décide alors à quitter sa Suède natale et descend vers le sud, à l’Olympique de Marseille, qui a perdu notamment Raoul Nogues dans l’entrejeu.


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Photo: ©Onze Mondial

 

Sur la Canebière, on évoque encore avec la voix qui tremble Gunnar Andersson, le chasseur de buts des années 50, et Roger Magnusson, le roi du dribble, qui brillait au stade Vélodrome à la fin des années 60. Et Linderoth, bien que n’évoluant pas au même poste, va respecter la tradition. Rapide, talentueux et doté de grandes qualités techniques, il était très apprécié chez les Olympiens. 37 matchs, 2 buts et une régularité de performance qui en fait une des satisfactions de la saison. L’OM termine quatrième en 1978, après avoir été leader jusqu'à cinq journées de la fin. En Coupe, le club est éliminé en quart de finale contre Sochaux. Bref, tous les voyants sont au vert. Dans la foulée, Linderoth enchaîne donc avec le Mondial, mais les suédois passent totalement à côté, avec une élimination sans gloire dès le premier tour, dans un groupe difficile (Brésil, Autriche et Espagne). L’OM va ensuite plonger au classement. Pourtant, avec des renforts du calibre de Didier Six, on pouvait sans doute espérer mieux. Linderoth est un des rares à évoluer à son niveau. Les changements d’entraîneurs n’y font rien et les Phocéens terminent douzième en 1979, un classement peu révélateur des difficultés dans le jeu. Et l’incroyable va se produire la saison suivante, Malgré un effectif riche de Marius Trésor, Marc Berdoll, ou lui-même, tous internationaux, l’OM est rétrogradé en D2 à l’issue de la saison. Au bord du dépôt de bilan, le club vire tous ses joueurs.

 

Mais de cette désillusion naîtra une page historique du club, qui décide de s'appuyer sur une génération de jeunes joueurs locaux pour relancer la machine. Linderoth lui quitte donc la France sur cette incroyable note. À son retour au pays, le joueur âgé de 30 ans, ne trouve pas vraiment de quoi se relancer. Considéré comme fini, il pose son sac à Mjällby, modeste équipe qui joue à l'étage inférieur. Il y reste deux saisons, durant lesquelles, il ne jouera pas beaucoup, miné par les blessures. Après une dernière pige de deux ans à Näsby, il raccroche définitivement les crampons en 1984.

 

PALMARÈS

 

Vice-champion de Suède en 1973 et 1975 (Östers IF)

Vainqueur de la Coupe de Suède en 1978 (Östers IF)

Finaliste de la Coupe de Suède en 1974 (Östers IF)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or Suédois en 1976



21/11/2017
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