Football-the-story

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Atilio Garcia

Atilio Garcia.jpg
Photo: ©Nacional

 

Atilio Garcia

 

Atilio Ceferino García Pérez

Né le 26 août 1914 à Junin (ARG)

Décédé le 12 décembre 1973 à Montevideo (URU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin / https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, Attaquant

Surnoms: Bigote, Junín

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 6 sélections, 5 buts

(Copa America: 6 sélections, 5 buts)

 

1ère sélection : le 24 janvier 1945 contre l'Equateur (5-1)

Dernière sélection : le 25 février 1945 contre l'Argentine (0-1)

 

1931/36 Platense (ARG) 18 matchs, 12 buts

1937 Boca Juniors (ARG) 7 matchs, 6 buts

1938/50 Nacional (URU) 332 matchs, 326 buts

 

(Championnat d'Uruguay: 211 matchs, 207 buts)

 

(Coupe d'Uruguay: 28 matchs, 29 buts)

(Torneo Competencia: 79 matchs, 74 buts)

 

(Compétitions Sud-Américaines: 14 matchs, 16 buts)

*Selon le Nacional, 441 matchs, 466 buts

 

1951/52 Liverpool Montevideo (URU) 12 matchs, 2 buts

1952 Racing Club Montevideo (URU)

1953 Miramar Misiones (URU)

 

Argentin naturalisé Uruguayen, Atilio Garcia est l'un des meilleurs buteurs de l'histoire du football uruguayen et trône tout en haut du panthéon des légendes du Nacional.

 

Pourtant, rien ne le prédestinait à devenir l'un des plus grands goleadores uruguayens de tous les temps. En premier lieu car "Bigote" (Moustache) est né en Argentine. Issu d'une famille nombreuse, il commence à jouer au football dans le club de sa ville natale, le Club Atletico Moreno. Il poursuit sa formation au CA Platense avant de rejoindre les rangs du Boca Juniors pour une saison. Malheureusement, il ne s'impose pas à cause du trio offensif xeneize formé à l'péoque de trois monstres presque impossibles à déloger: Francisco Varallo, Roberto Cherro et Benitez Caceres. Il décide alors de quitter l'Argentine et décide de traverser le Rio de la Plata pour rejoindre le Nacional en Uruguay afin de gagner du temps de jeu. Les circonstances de son transfert au Nacional sont depuis entrées dans la légende du Bolso. Attaquant prometteur mais remplaçant, Atilio Garcia n'est alors qu'un nom parmi d'autres dans une liste de joueurs boquenses transmise au président tricolore Atilio Narancio, qui justifiera son choix en ces mots: "Celui-ci s'appelle Atilio, comme moi ; il doit être bon." C'est comme ça qu'il explose littéralement et devient un buteur hors-pair chez les "Tricolores". Il enchaîne les records avec huit titres de meilleur buteur du championnat dont sept consécutifs (de 1938 à 1944). Lors de sa première saison, il inscrit près de 52 buts toutes compétitions confondues (22 en championnat, 12 en coupe et 18 en amical).


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Photo: ©Archive El Pais

 

Il entre dans l'histoire du club lorsqu'il inscrit quatre buts face au rival de toujours, le CA Peñarol, le 8 décembre 1940 dans un stade bondé. Il était aussi présent lors du plus large succès du Nacional face à l'ennemi juré le 14 décembre 1941 (victoire 6 buts à 0). Il est également le meilleur buteur de l'histoire des "clasicos" entre le Nacional et Peñarol, avec 35 buts au compteur, ainsi que le deuxième plus grand artilleur de l'histoire du championnat uruguayen avec 208 buts derrière l'indétrônable Fernando Morena. Il forme une ligne offensive fabuleuse avec les Anibal Ciocca, Roberto Porta et autres Bibiano Zapirain. Au niveau palmarès, il remporte huit titres de champion d'Uruguay, dont cinq d'affilés, appelé le quinquenio, le premier "quintuplé d'or" du football uruguayen durant lequel l'attaquant à eu une importance capitale étant décisif à quasiment toutes les rencontres. En équipe nationale, il opte pour la sélection uruguayenne et dispute la Copa America en 1945. Emmené par le sélectionneur et légendaire José Nasazzi, il plante cinq réalisations pour six rencontres disputées, terminant au pied du podium avec la Celeste. Il n'est pas appelé pour la Coupe du Monde victorieuse en 1950, étant plus sur la fin de carrière. Il poursuit sa carrière à Liverpool, au Racing Montevideo avant de raccrocher les crampons en 1953 au Miramar Misiones à l'âge de 39 ans. Il décède le 12 décembre 1973 à Montevideo dans son pays d'adoption. Un buste a été érigé en son honneur devant le siège de son ancien club du Nacional et une tribune de l'Estadio Gran Parque Central porte aujourd'hui le nom de cet Argentin devenu une idole dans son pays d'adoption.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Copa America en 1945 (Uruguay)

Vainqueur de la Copa Aldao en 1940, 1942 et 1946 (Nacional)

Champion d’Uruguay en 1939, 1940, 1941, 1942, 1943, 1946, 1947 et 1950 (Nacional)

Vainqueur du Torneo de Honor en 1938, 1939, 1940, 1941, 1942, 1943, 1946, 1948 (Nacional)

Vainqueur du Torneo Competencia en 1945 et 1948 (Nacional)

Vainqueur de la Copa de Confraternidad Escobar-Gerona en 1945 (Nacional)

Vainqueur du Torneo Internacional Nocturno en 1938 (Nacional)

Vainqueur de la Copa del Atlántico en 1947 (Nacional)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat d’Uruguay en 1938 (20 buts), 1939 (22 buts), 1940 (18 buts), 1941 (23 buts), 1942 (19 buts), 1943 (18 buts), 1944 (21 buts) et 1946 (21 buts) (Nacional)

Meilleur buteur du Torneo Internacional Nocturno en 1938 (12 buts) (Nacional)

Meilleur buteur du Championnat sud-américain des clubs champions en 1948 (5 buts) (Nacional)

 

VIDÉO

 



29/08/2016
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