Football-the-story

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Carlos Bianchi

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photo: ©Celeb Networth

 

Carlos Bianchi

 

Carlos Arcecio Bianchi

Né le 26 avril 1949 à Buenos Aires (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Attaquant, 1m78

Surnoms: le Goleador, El Bozo, Virrey, El Científico del Fútbol

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 14 sélections, 7 buts

(Matchs amicaux: 6 sélections, 1 but)

(Coupe de l'Indépendance: 4 sélections, 4 buts)

(Copa Carlos Dittborn: 2 sélections, 2 buts)

(Copa Julio Roca: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 8 janvier 1971 contre la France (3-4)

Dernière sélection : le 29 juin 1972 contre le Portugal (1-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png non-officiel: 1 sélection

 

1967/73 Vélez Sarsfield (ARG) 165 matchs, 121 buts

1973/77 Stade de Reims (FRA) 144 matchs, 130 buts

(Championnat de France: 124 matchs, 107 buts)

(Coupe de France: 20 matchs, 23 buts)

1977/79 Paris SG (FRA) 80 matchs, 71 buts

(Championnat de France: 74 matchs, 64 buts)

(Coupe de France: 6 matchs, 7 buts)

1979/80 RC Strasbourg (FRA) 25 matchs, 11 buts

(Championnat de France: 22 matchs, 8 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 3 matchs, 3 buts)

1980/84 Vélez Sarsfield (ARG) 159 buts, 85 buts

1984/85 Stade de Reims (FRA) 20 matchs, 8 buts

(Championnat de France de D2: 18 matchs, 8 buts)

(Coupe de France: 2 matchs)

 

Carlos Bianchi est encore de nos jours l’archétype du buteur en série. Idole suprême à Vélez Sársfield, il reste toujours dans les mémoires des supporters du Stade de Reims et du PSG comme le goleador des années 70.

 

Carlos Bianchi n'est pas devenu buteur, il est né buteur. Ce qu'il aime par-dessus tout, ce sont les balles qui traînent dans la surface de réparation, à proximité des filets relancées par la défense. Né à Buenos Aires en 1949, le petit Carlos est formé dans la périphérie ouest de la capitale, au sein du club de Velez Sarsfield. Talent précoce, Bianchi effectue ses débuts en pro à l'âge de 18 ans. Entre 1967 et 1973, il y marquera considérablement les esprits en enfilant comme à son habitude les buts comme des perles de quoi devenir le meilleur buteur de l’histoire du club (avec 206 buts en 324 matchs quand même). Lui ce grand travailleur, fils d’un vendeur de journaux, mais dont la silhouette raffiné lui a valu d'hériter du surnom de Virrey, clin d'œil historique au vice-roi du Rio de la Plata, Jacques de Liniers, qui a donné son nom au quartier que représente son club de cœur. Le devoir accompli, il décide à 24 ans de débarquer en Europe et de choisir la France et Reims comme destination en 1973.

 

Il y devient rapidement la coqueluche du stade Delaune. Relégué en deuxième division dans les années 60, le Stade de Reims n'est que l'ombre de lui-même depuis la grande époque des Raymond KopaJust Fontaine et autres Roger Piantoni. L’équipe déçoit et ne parvient pas à retrouver son lustre d'antan. Après une huitième place en 1973, la saison suivante est sensiblement identique puisque les champenois finissent sixième grâce heureusement aux 30 buts de leur nouvel avant-centre argentin sacré meilleur buteur du championnat. Le second exercice est bien moins prolifique, et pour cause! Le 9 octobre 1974, l'attaquant à la calvitie précoce a failli voir sa carrière brutalement interrompue par le tacle un peu trop appuyé d'un défenseur du FC Barcelone, lors d'une rencontre amicale entre le club de Cruyff et le Stade au Parc des Princes. Le tibia et le péroné cèdent, brisés sous la violence du choc. Mais son retour est triomphal. Onzième en 1975 sans son buteur, les Rouge et Blanc réalisent une bonne saison 1975-76 qui voit Bianchi raflé une seconde fois le titre de meilleur buteur, cette fois avec 34 réalisations. Reims se classe finalement cinquième, sa meilleure position depuis treize ans. Le championnat suivant est plus compliqué et n'occasionne que des sueurs froides.


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Photo: ©DR

 

Longtemps à une portée de fusil des équipes relégables, le Stade redresse la barre en fin de parcours pour échouer à une flatteuse onzième place. Si Bianchi en profite pour empocher un troisième titre de meilleur buteur, c'est la coupe de France qui vient éclaircir ce sombre tableau. Après avoir dominé Nice en demi finale, le Stade de Reims s'attaque aux Verts de Saint-Etienne au Parc des Princes pour une finale épique. Les rémois s'inclinent finalement 2 buts à 1 avec le désagréable sentiment d'avoir été floué par l'arbitrage. Financièrement le club n’est pas au mieux et Carlos s’exile vers la capitale. Il débarque sur le bord de la Seine à l’été 1977. Carlos Bianchi reste pour les Français le "goleador" argentin idéal. Des sa première saison 1977-78, Carlos plante exactement 37 buts en 38 matchs de championnat soit une moyenne quasi d'un but par match ce qui est vraiment exceptionnel. À la fin de cette saison phénoménale, il sera couronné meilleur joueur et une énième fois meilleur buteur du championnat de France. Hélas, pour lui, il est arrivé dans un club en construction, qui n'était pas encore une machine à tout gagner. Car ce sont bien des trophées qui manquent au palmarès de Carlos Bianchi.

 

En sélection aussi il peut nourrir un regret. Celui de n'avoir pas participé à la Coupe du Monde victorieuse à domicile en 1978. Et pour cause, à l'époque, les joueurs évoluant hors des frontières nationales n'étaient pas retenus. La seule exception concernait Mario Kempes. Au total, Bianchi a marqué sept buts en seulement 14 sélections pour son pays. L'ensemble de ses capes a été honoré alors qu'il évoluait encore sur le sol argentin. Lors de sa dernière saison au PSG, il inscrit encore 34 buts en 38 matchs et transperce les filets de toutes les équipes. Il est de nouveau désigné meilleur buteur et meilleur joueur du Championnat de France. Après son passage chez les parisiens, Carlos signe dans un autre club français, le RC Strasbourg. En Alsace, Carlos a du mal à s'adapter, il ne plantera que 8 buts et pour tout dire ne s’entendra jamais avec Gilbert Gress, l’entraîneur de l’époque qui a du mal à supporter l’aura de l'attaquant Argentin. À l’époque, le Racing est champion de France en titre et doit jouer la coupe des clubs champions (stoppé en quarts de finale). Malheureusement, les strasbourgeois ne conservent pas leur titre et finiront que cinquième. Dépité, Carlos rentre chez lui dans son club formateur du Velez. Il y fait encore quelques belles saisons puisqu’il finit une nouvelle fois meilleur buteur en 1981. Cinq années après son départ de l'Hexagone, Bianchi repart dans le club français qui l’a vu éclore, le Stade de Reims pour le début de la saison 1984-85. Le président Bazelaire veut sortir les champenois de la D2 et ce retour renforce l'optimisme ambiant. Mais malgré une impressionnante entame de championnat, le Stade et son buteur vedette montrent leurs limites. Bianchi n'est plus aussi efficace et malgré sa solidité défensive l'équipe reste moyenne. Plus que moyenne même puisque peu à peu elle glisse dans la deuxième partie de tableau. La saison suivante, Bianchi raccroche les crampons devenant entraîneur-joueur les quatre derniers mois.

 

En tout, 565 matches, 397 buts et un seul titre de Champion. Un palmarès en club bien moins étoffé que ses trophées individuels (huit fois meilleur buteur notamment). Il va changer la donne lorsqu'il deviendra entraîneur. Si ses premières aventures sur le banc sont décevantes (à Reims et à Nice), il connaît la consécration à Velez Sarsfield, puis à Boca Juniors, remportant quatre Copa Libertadores et trois Coupes Intercontinentales. Un palmarès inégalé malgré deux échecs en Europe avec l’AS Roma, puis à l’Atlético Madrid. Même s’il possède une maison dans les Yvelines, celui qui a été élu cinq fois meilleur entraîneur d'Amérique du Sud n’a jamais coaché le PSG. Il est nommé directeur sportif à Boca Juniors en 2009, un poste qu’il abandonne un an plus tard avant de revenir à la tête des "Xeneizes" entre 2013 et 2014. Désormais retraité, "El Goleador" est devenu consultant spécialisé dans le football sud-américain.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa Carlos Dittborn en 1971 (Argentine)

Champion d’Argentine en 1968 (Nac.) (Velez Sarsfield)

Vice-champion d’Argentine en 1971 (Met.) (Velez Sarsfield)

Finaliste de la Coupe de France en 1977 (finale non-jouée) (Stade de Reims)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu Joueur étranger de l'année du championnat de France en 1974

Meilleur buteur du championnat de France en 1974 (30 buts), 1976 (34 buts), 1977 (28 buts) (Stade de Reims), 1978 (37 buts) et 1979 (27 buts) (Paris SG)

Meilleur buteur du championnat d’Argentine en 1970 (Nac.) (18 buts), 1971 (Met.) (36 buts) et 1981 (Nac.) (15 buts) (Velez Sarsfield)

 

DIVERS

 

- Carlos Bianchi détient toujours, avec Delio Onnis et Jean-Pierre Papin, le record de titres de Meilleur buteur de Ligue 1.



03/09/2017
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