Football-the-story

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Dominique Baratelli

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Photo: ©DR

 

Dominique Baratelli

 

Né le 26 décembre 1947 à Nice (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, gardien de but, 1m77

Surnom: Dumé

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 21 sélections

(Matchs amicaux: 10 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 5 sélections)

(Coupe de l'indépendance: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 11 juin 1972 contre le sélection CONCACAF (5-0)

Dernière sélection : le 28 avril 1982 contre le Pérou (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 6 sélections

 

1967/71 AC Ajaccio (FRA) 116 matchs

(Championnat de France: 107 matchs)

(Coupe de France: 9 matchs)

1971/78 OGC Nice (FRA) 285 matchs

(Championnat de France: 247 matchs)

(Coupe de France: 30 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs)

1978/85 Paris SG (FRA) 281 matchs

(Championnat de France: 239 matchs)

(Coupe de France: 29 matchs)

(Coupe des Coupes: 10 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)

 

Fabuleux portier des années 70, Dominique Baratelli a fait les beaux jours de l'OGC Nice et du PSG grâce à son admirable sens de l'anticipation, ses belles sorties aériennes et ses sacrés réflexes sur les pénaltys.

 

Surnommé Dumé, ce personnage discret mais attachant a puisé dans ses racines et dans un physique peu taillé pour l'emploi, des qualités qui en fait de lui l'un des meilleurs gardiens français de sa génération. Peut-être que s'il avait été titularisé pour la Coupe du Monde 1982, les Bleus aurait pu prétendre à plus.... Formé à l'école des gardiens du Cavagal, le Niçois de cœur et d'origine signe pourtant son premier contrat pro à l'AC Ajaccio en 1967. Plus petit qu'un gardien lambda de l'époque, il compense par des réflexes fantastiques et un sens de l'anticipation précieux lors des sorties dans les pieds. Tout naturellement, il regagne la promenade des Anglais en 1972 après quatre saisons corses. Revenu en pleine maturité, la Côte d'Azur est son paradis, le stade du Ray sa maison. Malgré une équipe talentueuse, le palmarès niçois de Baratelli restera malgré tout vierge de titre. Deux fois vice-champion et une fois finaliste de la Coupe de France en 1972 renversé par l'AS Nancy-Lorraine d'un certain Michel Platini. Son beau parcours lui permet d'être rapidement appelé en équipe de France comme doublure de Georges Carnus. En 1973, il devient titulaire après un tout nouveau changement de sélectionneur. Résistant à la concurrence de Jean-Paul Bertrand-Demanes, il dispute les qualifs de l'Euro 1976 puis, à la faveur de la blessure de ce dernier, il le remplace en cours de match face à l'Argentine lors de la Coupe du Monde 1978. La défaite sonne le glas des Tricolores et l'entraîneur Hidalgo en profite pour faire jouer les coiffeurs pour le troisième match.


Dominique Baratelli.jpg

Photo: ©DR

 

Après la compétition, Baratelli rejoint le PSG  à la recherche d'un premier trophée. Mais les déboires du club l'empêchent de retrouver la sélection. En 1982, le PSG gagne enfin son premier titre: la Coupe de France. Baratelli est le héros de ce parcours et y gagne une réputation de "tueur des pénaltys" puisque le club de la capitale triomphera dans cette épreuve spécifique successivement face à l'OM, Bordeaux et Tours avant d'affronter les Verts en finale. La rencontre face au FC Tours restera dans les annales puisque le gardien tourangeau, Jean-Marc Desrousseaux, est lui aussi un spécialiste des penos. Alors qu'il stoppe trois tirs parisiens, Baratelli réussit l'exploit d'en sortir quatre. Fort de ses exploits, il fait partie du voyage pour le Mondial espagnol en 1982 mais doit laisser le fauteuil de titulaire à Jean-Luc Ettori à la surprise générale. Malheureusement, la France échoue face aux briseurs de rêves allemand après avoir mené 3 buts à 1 en prolongation. La non titularisation de Baratelli, spécialiste des tirs au but, reste un mystère et Michel Hidalgo a toujours refusé de s'étendre sur ce sujet. Pour la petite finale, c'est Jean Castaneda qui joue et qui coûte la 3ème place sur deux erreurs... Sans doute le sélectionneur préparait-t-il l'Euro 84 et du haut de ses 33 ans Dominique n'était pas une solution d'avenir... En 1983, il quitte définitivement les Bleus et réalise cette année-là une bonne saison au PSG qui remporte de nouveau la Coupe de France face au FC Nantes, célèbre pour le fameux but de José Touré et atteint dans le même temps les quarts de finale de la Coupe des Coupes. L'année suivante est plus délicate: auteur d'un match catastrophique face aux Hongrois de Videoton (défaite 2 buts à 4), il perd sa place. À la fin de la saison, le modèle de longévité range les gants à l'âge de 38 ans et quitte le monde du football avec 593 matches de Division 1 au compteur. Sitôt la fin de sa carrière, Baratelli retrouve ses racines et devient entraîneur de Cagnes-sur-Mer en 4ème division durant cinq saisons et entre ensuite à la mairie de la ville où il devient animateur au service des sports. Il prend définitivement sa retraite le 24 septembre 2010. Numéro un des gardiens du Gym, Dominique Baratelli est élu lors d'un sondage 3ème meilleur joueur de l'histoire de l'OGC Nice.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)

Vice-champion de France en 1973 et 1976 (OGC Nice)

Vainqueur de la Coupe de France en 1982 et 1983 (Paris SG)

Finaliste de la Coupe de France en 1978 (OGC Nice)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Étoile d’or France Football en 1976



02/03/2016
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