Football-the-story

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Klaus Allofs

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Photo: ©DR

 

Klaus Allofs

 

Né le 5 décembre 1956 à Düsseldorf (ALL)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, Attaquant, 1m74

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 56 sélections, 17 buts

(Matchs amicaux: 32 sélections, 7 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 7 sélections, 2 buts)

(Qualif Euro: 5 sélections, 2 buts)

(Euro: 6 sélections; 3 buts)

 

1ère sélection : le 11 octobre 1978 contre la Tchécoslovaquie (4-3)

Dernière sélection : le 31 mars 1988 contre la Suède (1-1)

 

1975/81 Fortuna Düsseldorf (ALL) 216 matchs, 93 buts

(Championnat d'Allemagne: 169 matchs, 71 buts)

(Coupe d'Allemagne: 30 matchs, 18 buts)

(Coupe des Coupes: 17 matchs, 4 buts)

1981/87 FC Cologne (ALL) 220 matchs, 120 buts

(Championnat d'Allemagne: 177 matchs, 88 buts)

(Coupe d'Allemagne: 16 matchs, 14 buts)

(Coupe des Coupes: 4 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 23 matchs, 14 buts)

1987/89 Olympique de Marseille (FRA) 72 matchs, 34 buts

(Championnat de France: 53 matchs, 20 buts)

(Coupe de France: 11 matchs, 10 buts)

(Coupe des Coupes: 8 matchs, 4 buts)

1989/90 Bordeaux (FRA) 40 matchs, 20 buts

(Championnat de France: 37 matchs, 14 buts)

(Coupe de France: 3 matchs, 6 buts)

1990/93 Werder Brême (ALL) 106 matchs, 29 buts

(Championnat d'Allemagne: 78 matchs, 18 buts)

(Coupe d'Allemagne: 14 matchs, 8 buts)

(Supercoupe d'Allemagne: 2 matchs)

(Coupe des Coupes: 10 matchs, 2 buts)

(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)

 

Fine moustache, regard perçant, Klaus Allofs, frère aîné de Thomas, était un redoutable attaquant comme l’Allemagne savait en produit dans les années 80.

 

Avec ses grandes chevauchées et ses dribbles chaloupés, tout le jeu de Klaus résidait dans son placement et son sang froid : un vrai renard des surfaces. Né en 1956, le jeune bambin fait ses débuts avec le TuS Gerresheim avant de rejoindre le Fortuna Düsseldorf, le club phare de sa vile de naissance. À 19 ans, il fait ses débuts avec l’équipe et s’impose en fin de saison avec 12 apparitions. Propulsé titulaire indiscutable dès 1976, il commence doucement sa carrière d’avant-centre, tournant à 7 buts en moyenne. Son irrésistible ascension se concrétise par une place de finaliste malheureux de la Coupe d’Allemagne en 1978. En face, c’est le FC Cologne, et ses stars: Harald Schumacher dans les buts et Dieter Müller devant, sans oublier le japonais Yasuhiko Okudera. Battu 2 buts à 0, Düsseldorf récupère tout de même un ticket pour la Coupe des coupes. Pour Klaus ce sera le déclic: l’attaquant anonyme de Bundesliga se transforme en une véritable machine à marquer: 22 pions dans la saison et un passeport pour la gloire et les trophées: vainqueur de la Coupe d’Allemagne, le club atteint également la finale de la C2. En face c’est le Barça du néerlandais Johan Neeskens et de l'autrichien Hans Krankl. Le club allemand tient la dragée haute aux catalans dans une première mi-temps folle qui se solde sur un 2-2, avant de sombrer 4 buts à 3 en prolongation.


Klaus Allofs.jpg

Photo: ©Onze Mondial

 

Le meilleur buteur du championnat est logiquement appelé en sélection et débute contre la Tchécoslovaquie en octobre 1978, premier match d’une série de 56 sélections. Düsseldorf rentrera dans le rang après ses exploits européens. Pour Klaus en revanche, la courbe reste ascendante: il remporte l’Euro 1980 avec la Mannschaft. Décidément, à l’étroit dans son club, il laisse son frangin à quai et, à l’été 1981, signe au FC Cologne, grand club de l’époque. Il fait une bonne première saison sous ses nouvelles couleurs, mais se blesse peu avant la fin du championnat. Il manquera donc la Coupe du Monde espagnole en 1982. Il remporte une nouvelle coupe d’Allemagne la saison suivante. Après un Euro 84 décevant, il renoue avec des stats impressionnantes, tournant à plus de 20 buts, et terminant de nouveau meilleur buteur en 1985, avec 26 réalisations. Qualifié en Coupe UEFA, les allemands atteindront la finale, après un beau parcours. À nouveau des espagnols leur barreront la route, après le Barca, Klaus se frotte au Real Madrid, pour le même résultat. Étrillé 5 buts à 1 au stage Santiago Bernabeu, le match retour n’a que peu d’intérêt. Dans la foulée, Klaus dispute sa première coupe du Monde. Par rapport à 1982, on prend les mêmes et on recommence: l’Allemagne élimine la France assez facilement en demi mais perd contre l’Argentine de Diego Maradona en finale. Décidément Klaus commence a avoir un côté chat noir: déjà huit finales disputées et quatre de perdues.

 

Après une dernière saison du côté de Cologne, Klaus envisage un départ vers l'étranger. Il débarque alors sur la Canebière en 1987. L’OM va souffler le chaud et le froid toute la saison, pour au final un gros flop… ça se marche dessus entre les stars et l’équipe ne trouve jamais la bonne carburation. Klaus est dans une situation compliquée, d’autant plus qu’en sélection, l’émergence de Rudi Völler et Jürgen Klinsmann précipite sa fin de carrière international. Il reste néanmoins à l’OM, qui comme à l’accoutumée fait un gros ménage à l’intersaison. Avec 13 buts en 31 matchs, Klaus est un des rares à donner satisfaction… Sérieusement concurrencé par l'arrivée d'Eric Cantona, il fait toute de même sa saison et contribue grandement au doublé Coupe-Championnat réalisé par les Phocéens cette saison là, mettant quelques buts importants. Victime d’un marché de dupe, Klaus est refourgué à Bordeaux en échange d'Alain Roche et Jean Tigana. Il fait la doublette avec Piet den Boer le géant venu du FC Malines. Leader quasiment toute la saison, Bordeaux craque à quelques journées de la fin, après une défaite à Nantes. L’OM sera sacré champion. Avec 14 buts, il n’aura pas démérité. Il quitte les Girondins pour des raisons économiques et termine sa riche carrière au Werder Brême. Alors qu’on le croit finit, il va engranger quelques trophées. Vainqueur de la coupe d’Allemagne en 1991, il remporte enfin une Coupe d'Europe en 1992, la Coupe des coupes, disposant de Monaco en finale par 2 buts à 0. Pour sa dernière saison, Klaus remporte enfin le graal, un titre de champion d’Allemagne après lequel il a longtemps couru. Au final, Klaus Allofs, le plus doué des 2 frères, aura connu une magnifique carrière. À l’aise de ses 2 pieds, très adroit devant le but, doté d’un bon jeu de tête, il compensait largement sa lenteur relative et sa technicité moyenne par un sens du placement, un flair et un mental d’acier, typiquement allemand.

 
PALMARÈS
 
Vainqueur de l'Euro 1980 (RFA)
Finaliste de la Coupe du Monde en 1986 (RFA)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1992 (Werder Brême)
Finaliste de la Coupe des Coupes en 1979 (Fortuna Düsseldorf)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1985 (FC Cologne)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1993 (Werder Brême)
Champion d’Allemagne en 1993 (Werder Brême)
Vice-champion d’Allemagne en 1982 (FC Cologne)
Champion de France en 1989 (Marseille)
Vice-champion de France en 1990 (Bordeaux)
Vainqueur de la Coupe d’Allemagne en 1979, 1980 (Fortuna Düsseldorf), 1983 (FC Cologne) et 1991 (Werder Brême)
Finaliste de la Coupe d’Allemagne en 1978 (Fortuna Düsseldorf)
Finaliste de la Supercoupe d'Allemagne en 1991 (Werder Brême)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur de la Coupe UEFA en 1986 (9 buts) (FC Cologne)
Meilleur buteur du championnat d’Allemagne en 1979 (22 buts) (Fortuna Düsseldorf) et 1985 (26 buts) (FC Cologne)
 
DIVERS
 
- Il est le frère aîné de Thomas Allofs, ancien international allemand de 1985 à 1988.
- Le football n'était pas la seule passion de l'enfant chéri du Rheinstadion. Il dirigeait une écurie de course. Il a même disputé des courses de trot sur l'hippodrome de Düsseldorf.


19/04/2017
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