Football-the-story

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Quarentinha

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Photo: ©Alchetron

 

Quarentinha

 

Waldir Cardoso Lebrêgo

Né le 15 septembre 1933 à Belem (BRE)

Décédé le 11 février 1996 à Rio de Janeiro (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, ailier gauche

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 13 sélections, 14 buts

(Matchs amicaux: 10 sélections, 11 buts)

(Copas Oswaldo Cruz: 2 sélections, 1 but)

(Copa Bernardo O'Higgins: 1 sélection, 2 buts)

 

1ère sélection : le 17 septembre 1959 contre le Chili (7-0)

Dernière sélection : le 22 mai 1963 contre l'Allemagne (3-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 1 sélection, 2 buts

 

1950/53 Paysandu (BRE)

1953/54 Vitoria (BRE)

1954/56 Botafogo (BRE)

1956 Bonsucesso (BRE)

1956/65 Botafogo (BRE) 417 matchs, 313 buts

1965 America de Cali (COL)

1966 Union Magdalena (COL) 39 matchs, 26 buts

1967 Deportivo Cali (COL) 39 matchs, 11 buts

1968 Junior Baranquilla (COL) 29 matchs, 7 buts

 

Quarentinha, petit ailier gauche créatif et respecté, est un fantasque attaquant brésilien qui a été l’un des meilleurs de sa génération.

 

Né en 1933 à Belém, dans un des endroits les plus pauvres d’un Brésil encore à l’époque peu développé, n’est pas gâté par la nature. Ce qui est sur, c’est que celui qui est né sous le nom de Waldir Cardoso Lebrêgo n’est pas issu d’une famille aisée. Fils d'un attaquant qui pratique le football dans les années 40, le jeune Waldir, séduit par le ballon rond, commence peu à peu par pratiquer et hérite du tir puissant et du surnom du père. À la fin des années 40, le club de Paysandu le repère. Car sur les terrains de terre, le jeune attaquant fait facilement la différence, notamment par son pied gauche. Sachant dribbler à la perfection, il ne pousse jamais le plaisir jusqu’à l’humiliation de son défenseur, comme le faisait Garrincha par exemple. Sa capacité à se démarquer pousse très vite le Paysandu, en 1950, à lui proposer un premier contrat professionnel, qu’il accepte.


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Photo: ©Gerência de Memoria

 

De ses 16 à ses 19 ans, cela sera son maillot. En 1953, il signe au Vitoria, et inscrit quelques buts. Mais toujours insuffisant pour être convoqué avec le Brésil. C’est en 1954 qu’arrive le tournant de sa carrière, avec sa signature à Botafogo. Il restera fidèle pendant dix ans à ce club, passage simplement entrecoupé d’un prêt au Bonsucesso. C’est là que la légende Quarentinha s’écrit. En 417 matchs sous le maillot de Bota, il marque la bagatelle de 313 buts. Encore aujourd’hui, il est le meilleur buteur du Botafogo. Il marque d’une manière indélébile le football local, et connaît ses premières sélections avec l'équipe brésilienne. Une équipe qu’il ne fréquentera qu’à 17 reprises, pour autant de buts – faisant de lui un des meilleurs buteurs de l’histoire du Brésil. À Botafogo, il forme une doublette d’attaque puissante avec Pepé. Après ce passage à Botafogo, Quarentinha continue sa carrière en Colombie notamment. Au cours des quatre années suivant son départ du club de Rio, il portera le maillot de quatre clubs colombiens, puis retournera prendre sa retraite au Brésil. Son palmarès s’enrichira en conséquence de quelques titres locaux.

 

Mais la plus grande tristesse de celui qui aura remporté deux fois le championnat de Rio et trois titre de meilleur buteur fut en équipe du Brésil. En effet, Quarentinha loupe de peu le Brésil de 1958 et est absent en 1962. Son palmarès avec la Seleção reste vierge. Quarentinha décédera d’une insuffisance cardiaque le 11 février 1996, à Rio de Janeiro. Sa carrière en club, parmi l’une des plus belle du football brésilien, contraste avec celle en équipe nationale. Néanmoins, encore aujourd’hui, le pied gauche de Quarentinha reste un modèle pour nombre de jeunes gauchers brésiliens. Et malgré un physique relativement maigrelet, il aura eu le privilège de jouer avec les deux plus grands. Coéquipier de Garrincha en club et de Pelé en sélection, voilà ce qui explique aussi peut-être que l’on ait un peu oublié Waldir Cardoso Lebrêgo.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur du championnat de Rio en 1957, 1961 et 1962 (Botafogo)

Vainqueur du championnat de Bahia en 1953 (Vitoria)

Vainqueur du Tournoi Rio-São Paulo en 1962 et 1964 (Botafogo)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de Rio en 1958 (20 buts), 1959 (25 buts) et 1960 (25 buts) (Botafogo)

Meilleur buteur du tournoi de Rio-São Paulo en 1960 (11 buts) (Botafogo)



28/12/2016
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