Football-the-story

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Pascal Olmeta

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Photo: ©DR

 

Pascal Olmeta

 

Né le 7 avril 1961 à Bastia (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Gardien de but, 1m81

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Aucune sélection (Seulement convoqué)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 7 sélections

 

1982/83 SC Bastia (FRA) 48 matchs

(Championnat de France: 45 matchs)

(Coupe de France: 3 matchs)

1984/86 Sporting Club Toulon (FRA) 78 matchs

(Championnat de France: 76 matchs)

(Coupe de France: 2 matchs)

1986/90 Matra Racing (FRA) 121 matchs

(Championnat de France: 110 matchs)

(Coupe de France: 11 matchs)

1990/93 Olympique de Marseille (FRA) 112 matchs

(Championnat de France: 84 matchs)

(Coupe de France: 14 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 14 matchs)

1993/96 Olympique Lyonnais (FRA) 

(Championnat de France: 131 matchs)

(Coupe de France: 6 matchs)

(Coupe de la ligue: 3 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 6 matchs)

1997 Espanyol Barcelone (ESP)

1997/99 GFCO Ajaccio (FRA) 27 matchs

(Championnat de France de National: 25 matchs)

(Coupe de France: 2 matchs)

 

Formé à L'INF Vichy, ce gardien aussi fantasque que fou va marquer le foot français de son empreinte, sans avoir jamais été sélectionné en équipe de France. Showman par nature, Pascal Olmeta sera le gardien qui voulait rentrer à cheval au vélodrome et qui généralisera les sorties à 40m de ses buts, quitte à se ridiculiser en prenant des buts stupides.

 

Corse au sang chaud, il débute sa carrière à Bastia en 1982, qui occupe alors le haut du tableau. Après deux saisons il part pour Toulon, en compagnie de Rolland Courbis, en fin de carrière, Luigi Alfano le fidèle, Albert Emon, en bout de course également, ou encore le prometteur Bernard Casoni. Au contact de ses joueurs de caractères, Pascal se forgera un caractère de battant qu'il insufflera à toutes les équipes où il est passé. Deux saisons plus tard, il signe au Matra-Racing, qui tente de se forger un palmarès à coups de millions de francs: Maxime BossisEnzo Francescoli ou encore Pierre Littbarski et David Ginola qu'il avait côtoyé à Toulon rejoignent les rangs. Fiasco terrible pour un groupe de star qui ne formait pas une équipe. Son parcours parisien s'achèvera sur une finale de Coupe de France perdue face à Montpellier en 1990 et une relégation. Alors que sa carrière semble s'enliser et que son parcours en sélection espoir n'est pas suivi d'une montée chez les A, il rejoint l'OM à l'été 90.

 

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Photo: ©Bob Thomas Sports Photography

 

Insulté par les supporters marseillais avant son arrivée, le portier corse a pourtant très vite trouvé grâce à leurs yeux avec son franc parler et son grain de folie. Alors que son rival, Gaëtan Huard revient de blessure, il bénéficie contractuellement d'une place de titulaire et prend ainsi part au formidable parcours olympien de la saison 1990/91, sans doute une des plus belles pages de Marseille. Leader incontesté du championnat, l'OM vise le triplé. En Coupe de France tout d'abord, il faudra une mine de 30m du monégasque Gérald Passi à la 90ème minute pour priver les phocéens d'un second sacre consécutif. Mais surtout c'est en Coupe d'Europe des Clubs Champions que l'OM va faire rêver les foules et écrire son histoire. Après des débuts solides face aux Lech Poznan, c'est le grand Milan AC qui se présente en quart de finale. Le match aller à San Siro se clôt sur un nul 1-1 , qui sans un poteau aurait pu se transformer en victoire. Le match retour restera lui dans l'histoire, avec la délivrance à la 80ème minute sur une frappe croisée de Chris Waddle et l'extinction des projecteur juste après qui a provoqué la fin du match et du même coup la qualification. Pascal Olmeta réalise alors plusieurs arrêts décisifs qui permettent aux phocéens de marcher vers la gloire. Alors que toute la France les voyait écraser les modestes yougoslaves de l'Étoile rouge de Belgrade, vainqueur en demi du Bayern Munich tout de même, l'OM perd au penalty, Olmeta restant les pieds dans le gazon sur le dernier tir yougoslave... Que de regrets. La saison suivante, il poursuit sur sa lancée avec un nouveau titre de champion. Mais à l'automne 1992, il se blesse alors qu'il tenait la forme de sa vie. L'arrivée du jeune Fabien Barthez lors de l'été, lui fait perdre sa place et c'est depuis le banc de touche qu'il gagnera la C1 de 1993, à Munich contre le Milan AC (1 but à 0).

 

Barré à l'OM, il part pour l'OL, alors club de seconde zone pour y insuffler un état d'esprit de vainqueur. Il y passera 3 belles saisons, devenant même capitaine de l'équipe au maillot Justin Bridou, qui se termineront sur l'affaire Jean-Luc Sassus: le défenseur, accusé par Olmeta de tourner autour de sa femme, lui assène un coup de poing en plein vestiaire qui lui fracture le nez. Le président Jean-Michel Aulas ne badinera pas avec ça. Résultat, dehors les 2 : Olmeta part pour l'Espanyol Barcelone tandis que Sassus sera échangé contre Coupet alors à Saint-Etienne. En Espagne il ne connaîtra ni la gloire ni la fortune mais le banc de touche et rentrera aussitôt en Corse, au Gazélec Ajaccio. Là-bas, il connaît une montée en D2, mais annulée en raison de la présence déjà de l'AC Ajaccio en deuxième division... Du coup il raccroche les gants et range les crampons dans la foulée. Malgré plusieurs convocations, Pascal Olmeta n'a jamais eu la chance de revêtir le maillot bleu. Après un passage par le beach soccer, il refait parler de lui à l'occasion de l'émission de téléréalité "la Ferme des célébrités". Son style rugueux et baroudeur, ses gros muscles et son habitude des groupes lui permettent de remporter haut la main le jeu diffusé sur TF1.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1993 (Olympique de Marseille)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1991 (Olympique de Marseille)

Champion de France en 1991 et 1992 (Olympique de Marseille)

Vice-champion de France en 1995 (Olympique Lyonnais)

Finaliste de la Coupe de France en 1990 (Matra Racing) et 1991 (Olympique de Marseille)

Finaliste de la Coupe de la ligue en 1996 (Olympique Lyonnais)



DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Révélation française de l’année en 1983



30/12/2017
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