Football-the-story

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Robert Budzynski

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Photo: @DR

 

Robert Budzynski

 

Né le 21 mai 1940 à Calonne-Ricouart (FRA)

Décédé le 17 juillet 2023

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, défenseur central, 1m76

Surnom: Bud

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 11 sélections

(Matchs amicaux: 4 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 9 octobre 1965 contre la Yougoslavie (1-0)

Dernière sélection : le 22 mars 1967 contre la Roumanie (1-2)

 

1957/58 US Auchel (FRA)

1958/63 RC Lens (FRA) 85 matchs, 1 but

(Championnat de France: 73 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 4 matchs)

(Coupe Charles Drago: 8 matchs)

1963/69 FC Nantes (FRA) 

(Championnat de France: 170 matchs, 2 buts)

(Coupe de France: 21 matchs)

(Coupe Charles Drago: 3 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 5 matchs)

 

Grand libéro des années 60 et véritable icône de la D1, formé à Lens, Robert Budzynski va se révéler à Nantes. Taulier de la défense tricolore au milieu des années 60, sa carrière va se briser nette en 1968, en même temps que son tibia-péroné…

 

Fils d’émigré polonais, Robert Budzynski grandit dans le Nord-Pas-de-Calais. Il fait sa formation à Auchel avant d’intégrer le RC Lens à 17 ans, en 1958. Après une première saison en réserve, il fait ses débuts chez les pros en 1959. Son calme, sa belle technique, sa sûreté en font un défenseur de grand talent, élégant et la tête haute. Il contribue grandement à la belle saison des lensois qui finissent 6ème du championnat et remporte la Coupe Charles Drago au détriment de Toulon. Il apprend le métier avec l’expérimenté Guillaume Bieganski et les joueurs de devoirs que sont Léon Gorczewski et Bernard Placzek. Grand espoir du club, Robert Budzynski est promis à un bel avenir... mais le destin s’emmêle. Comme tous les jeunes de sa génération, il est envoyé pour la guerre d'Algérie pendant 18 mois. À son retour, en 1961, il retrouve sa place de titulaire et termine la saison avec les Sang et Or, poussant Gilbert Bonvin sur le banc. Elie Fruchart remplace sur le banc Bigot parti à Bruges et les malheurs s’enchaînent. Lens vit une saison calamiteuse, flirtant dangereusement avec la zone rouge mais se sauvant de justesse. Fruchart tient Budzynski pour responsable et l’écarte du groupe. Il sera remplacé par Marc Bourrier, fraîchement recruté à Montpellier et le jeune formé au club René Sillou. Au bout de trois mois sans jouer, "Bud"’ préfère filer à Nantes. Il ne croyait pas avoir mis les pieds dans une ville qui deviendra véritablement sa vie.

 

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Photo: ©Keystone-France/Gamma-Rapho

 

Pensant n'y faire qu'un passage, Robert fait partie de cette troupe nantaise cornaquée par le druide José Arribas, qui a fait découvrir au club pour la première fois de son histoire la première division, à l'été 1963. Très vite, il devient l'un des piliers d'une défense qui jouait de manière offensive et intelligente, en se servant volontiers du hors-jeu. Le début d'une très longue aventure, qui l'amènera à deux titres de champion, une finale de Coupe de France perdue contre Strasbourg et à porter la tunique tricolore à onze reprises. Il a notamment participé à la coupe du Monde 1966 en Angleterre. 2ème en 1967, Nantes va ensuite rentrer dans le rang. Il stoppera sa carrière à seulement 28 ans après une double fracture tibia-péroné, puis une rechute lors de son retour à l’entraînement l'obligeant définitivement à raccrocher les crampons.

 

En 1970, le complice de Coco Suaudeau invente un nouveau poste dans l'Hexagone, celui de directeur sportif. Jusqu'en 2005, le "Bud" accompagne les différents entraîneurs de la Maison Jaune, se chargeant de répondre à leurs besoins en dénichant autant que possible la future pépite. Plus de deux-cent joueurs ont ainsi rejoint le FC Nantes grâce à lui, comme Jorge Burruchaga, Japhet N’DoramNourredine Naybet ou encore Mario Yepes. Si on lui a souvent reproché quelques choix hasardeux, il doit être remercié pour ses nombreuses bonnes pioches. Pour mesurer son importance, les Nantais ont tout de même remporté six titres de champion, ont gagné trois fois la Coupe de France et ont même atteint une demi-finale de Champions League en 1996. Un sacré directeur sportif influent et efficace, complément parfait de Jean-Claude Suaudeau puis de Raynald Denoueix. Celui qui restera pour toujours comme l'une des figures emblématiques du FCNA disparaît le 17 juillet 2023 à l'âge de 83 ans.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1965 et 1966 (FC Nantes)

Vice-champion de France en 1967 (FC Nantes)

Finaliste de la Coupe de France en 1966 (FC Nantes)

Vainqueur du Challenge des champions en 1965 (FC Nantes)

Finaliste du Challenge des champions en 1966 (FC Nantes)

Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1960 (FC Nantes)



06/01/2017
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