Football-the-story

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France


Jean Luciano

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Photo: ©FFF

 

Jean Luciano

 

Jean Antoine Virgile Luciano

Né le 2 janvier 1921 à Nice (FRA)

Décédé le 7 juillet 1997 à Tourrette-Levens (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu de terrain, 1m72

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 4 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 2 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 30 octobre 1949 contre la Yougoslavie (1-1)

Dernière sélection : le 4 juin 1950 contre la Belgique (1-4)

 

1936/45 OGC Nice (FRA)
1943/44 EF Nice-Côte d'Azur (FRA) 24 matchs, 6 buts
1945/47 Stade Français (FRA)
1947/48 CO Roubaix-Tourcoing (FRA)
1948/50 OGC Nice (FRA) 63 matchs, 2 buts
1950/51 Real Madrid (ESP) 21 matchs, 1 but
(Championnat d'Espagne: 17 matchs, 1 but)
(Coupe d'Espagne: 4 matchs)
1951/53 Las Palmas (ESP) 31 matchs, 4 buts
1953/55 AS Aix (FRA) 74 matchs, 7 buts
(Championnat de France de D2: 70 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 4 matchs, 1 but) 
1955/57 OGC Nice (FRA) 2 matchs

 

Milieu de terrain talentueux et entraîneur amoureux de l'OGC Nice, Jean Luciano est le premier joueur français de l'histoire à porter le maillot floqué d’un numéro 10 au Real Madrid.

 

Capable d’évoluer partout dans l'entrejeu, Jean débute sa carrière au Gym à l'âge de 16 ans en Coupe de France juste avant la guerre, lors de la saison 1937-38. Sa carrière s’amorce d’une manière précoce et s’étire d’une façon impressionnante malgré l'arrêt des championnats durant le conflit. Passé brièvement par le Stade Français et Roubaix, il revient dans sa ville natale en 1948. Devenu une pièce maîtresse, il goûte à l'équipe de France (4 sélections) et séduit le Real Madrid. Arrivé en même temps qu’un autre Français, Louis Hon, il n'y passera qu'une saison, ratant du même coup le premier titre des Aiglons. Il aura tout de même le plaisir de vêtir la tunique blanche avec le 10 dans le dos au sein du club madridista. Une fois les crampons raccrochés au Gym en 1957, il devient directement le coach de l’équipe. Il prend la suite de Luis Carniglia sur le banc et rafle le titre en 1959. C'est encore lui qui est aux commandes de l'OGC Nice lors de la victoire inoubliable 3 buts à 2 en quart de finale aller de la C1 en 1960 face aux Merengues grâce à un triplé du buteur luxembourgeois Vic Nurenberg. C'était la première victoire d'un club français contre le Real en Coupe d'Europe. Avec cinq saisons consécutives, il est le recordman de longévité sur le banc du Gym (ex-aequo avec Pancho Gonzalez et Jean Sérafin). Il s’est éteint le 7 juillet 1997 à l’âge de 76 ans. Le siège du club est installé sur l'avenue qui porte son nom.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1956 (OGC Nice)

Finaliste du Championnat de Guerre en 1940 (groupe Sud) (OGC Nice)


01/01/2022
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Roger Mindonnet

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Photo: ©OGC Nice

 

Roger Mindonnet

 

Roger Édouard Alphonse Mindonnet

Né le 24 décembre 1924 à Châteauroux (FRA)

Décédé le 18 mars 2018 à Châteauroux (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur central, 1m76

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 4 sélections

(Matchs amicaux: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 27 avril 1949 contre l'Écosse (0-2)

Dernière sélection : le 19 juin 1949 contre l'Espagne (1-5)

 

1942/44 Châteauroux (FRA)

1944/47 Red Star (FRA) 61 matchs, 1 but

(Championnat de France: 52 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 9 matchs)

1947/48 RC Strasbourg (FRA) 34 matchs

(Championnat de France: 33 matchs)

(Coupe de France: 1 match)

1948/51 OGC Nice (FRA) 103 matchs

(Championnat de France: 95 matchs)

(Coupe de France: 8 matchs)

1951/55 FC Nancy (FRA) 128 matchs, 5 buts

(Championnat de France: 116 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 11 matchs, 1 but)

(Coupe Charles Drago: 1 match)

 

Solide défenseur central, Roger Mindonnet est le premier joueur niçois et castelroussin à avoir porté le maillot tricolore.

 

Né à Châteauroux la veille de Noël 1924, il fait partie de la belle équipe berrichonne des années 40 entraîné par Robert Cabanis qui a développé durant cette période une politique de jeunes qui va s’avérer extrêmement payante! C’est lui qui va former Roger avant que celui-ci n’entame une formidable carrière. Lors d’un match amical à Argenton, il est repéré par l’adversaire du jour: le prestigieux Red Star où il signe son premier contrat pro et avec lequel il dispute sa première finale de Coupe de France contre Lille, perdue 3 buts à 1 en 1946. Après un passage rapide par Strasbourg, il rejoint l’OGC Nice où il passe ses plus belles années entre 1948 et 1951. Capitaine du Gym, il connait la gloire avec le premier titre de champion des Aiglons ainsi que quatre sélections en équipe de France. Il honore sa première cape à Hampden Park le 27 avril 1948 devant plus de 125 000 spectateurs. C’est à Nancy qu’il termine sa carrière pro "sur un coup de tête", avait-il précisé en 2006, avec, à la clé, une seconde finale de coupe nationale perdue en 1953, encore face à Lille qui aura été la bête noire du Berrichon puisque les Nordistes s’étaient à nouveau imposés 2 buts à 1. Retrouvant sa qualité de joueur amateur, il se fixe quelques années à La Ciotat comme entraîneur-joueur avec de bons résultats. Il pose ses valises ensuite à Noyon où il raccroche définitivement les crampons avec une reconversion très réussie dans la représentation d’une très grande entreprise de meubles. Il s’est éteint dans sa ville natale le 18 mars 2018 à l’âge de 93 ans.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1951 (OGC Nice)

Finaliste de la Coupe de France en 1946 (Red Star) et 1953 (FC Nancy)


24/12/2021
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Michel Leblond

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Photo: ©DR

 

Michel Leblond

 

Michel Laurent Pierre Marie Leblond

Né le 10 mai 1932 à Reims (FRA)

Décédé le 17 décembre 2009 à Reims (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur central et gauche/Milieu défensif, 1m82

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 4 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 3 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 30 mai 1954 contre la Belgique (3-3)

Dernière sélection : le 27 octobre 1957 contre la Belgique (0-0)

 

1949/61 Stade de Reims (FRA) 329 matchs, 35 buts
(Championnat de France: 271 matchs, 30 buts)
(Coupe de France: 29 matchs, 1 but)
(Coupe Charles Drago: 8 matchs)
(Challenge des Champions: 3 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 18 matchs, 4 buts)
1961/64 RC Strasbourg (FRA) 111 matchs, 3 buts
(Championnat de France: 99 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 5 matchs)
(Coupe Charles Drago: 3 matchs)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 4 matchs)

 

Milieu emblématique de l’époque football champagne de Reims, où il a fait quasiment toute sa carrière, Michel Leblond a occupé presque tous les postes, en défense, au milieu et même en pointe. Il fait partie des rares joueurs champenois à avoir disputé les deux finales de C1 face au Real Madrid. Joueur de devoir, il est récompensé par une participation à la Coupe du Monde 1954, avant de finir sa carrière à Strasbourg.

 

Michel Leblond c’est un peu l’enfant du pays. Natif de Reims, le discret brun intègre le club dès son plus jeune âge. Très prometteur, il surpassait tous ceux de sa génération par sa très nette supériorité technique. Appelé avec les pros dès 1949, alors qu’il n’a que 17 ans, il joue les utilités un peu partout, au gré des besoins, que ce soit devant, au milieu (inter ou milieu défensif) ou arrière à l'occasion. Son apprentissage va durer quatre années, au contact des glorieux ainés comme Armand Penverne ou Robert Jonquet. Il glane son premier titre de champion de France en 1953, mais son apport est relativement modeste (trois rencontres seulement). La saison suivante, il est enfin jugé assez mûr pour être aligné plus régulièrement, le plus souvent comme milieu, à la place de Raymond Cicci, ou en défense. Ce joueur besogneux va rater le titre à deux journées de la fin, avec une défaite décisive à domicile contre le LOSC qui sera sacré. Grâce à son nouveau statut au sein de l’équipe champenoise, il est retenu pour participer au Mondial 1954, après un match amical concluent en février de la même année contre la Belgique où il est aligné en attaque. Sa grande qualité, c’est sa polyvalence: capable de jouer partout sauf dans les cages, il servira surtout d’appoint en Bleu. En effet, jamais aligné durant la Coupe du Monde, il fréquentera l’équipe nationale occasionnellement, entre 1956 et 1957, avec un seul but, contre l’Autriche en amical.
 
Michel Leblond.jpg
Photo: ©AFP
 
Avec Reims, il trouve sa place définitive à partir de 1954 en défenseur gauche, avec Robert Jonquet et Simon Zimny. Les champenois remportent haut la main le championnat. Pour Michel Leblond, c’est son second titre personnel. Si en championnat, Reims rate un peu sa saison en 1956, le club atteint tout de même la finale de la première Coupe d’Europe des clubs champions, mais s’incline contre le Real Madrid d'Alfredo Di Stefano alors qu'il menait 2 buts à 0 au bout de dix minutes puis 3 buts à 2 à l’heure de jeu. Avec Reims, Michel Leblond va continuer d’accumuler les titres, avec un doublé Coupe-championnat en 1958 puis une nouvelle finale de C1, toujours contre le Real en 1959. Autant la première fois, le match avait été serré, là les madrilènes ont dominés largement la rencontre. Leblond est un des rares à avoir joué les deux finales. En 1960, Reims remporte un nouveau titre de champion, grâce à son attaque phénoménale (109 buts marqués !)
 
En 1961, après douze saisons passés à Reims, Michel Leblond quitte le club pour d’autres aventures. Il s’engage alors avec le RC Strasbourg où il retrouve Jonquet. Sa première saison sera assez compliquée et le club se sauve de justesse. La saison suivante, les Alsaciens remportent la première édition de la Coupe de la Ligue, éphémère compétition avec phase de poule qui sera abandonnée après 1964. En compagnie de René Hauss et François Remetter, Michel est là pour encadrer la jeune génération, celle des Johnny Schuth, Gilbert Gress et Gérard Hausser. Le point noir de l’équipe c’est la défense et le club lutte surtout pour ne pas descendre à l'étage inférieur. Après une dernière saison qui voit le Racing souffler le chaud et le froid pour se stabiliser autour de la 10ème place, Michel Leblond, en fin de contrat préfère raccrocher les crampons plutôt que de relever un dernier challenge. Il retourne ensuite à Reims où il occupe un poste de VRP pour une marque d’article de Sport. En parallèle, il s’occupe des jeunes pendant une dizaine d’années, assistant de près à la lente chute du club. Il sera d’ailleurs appelé au chevet de l’équipe première pendant quelques mois en 1975. Le 17 décembre 2009, il s’éteint à l’âge de 77 ans.
 
PALMARÈS
 

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1956 et 1959 (Stade de Reims)

Vainqueur de la Coupe Latine en 1953 (finale non-jouée) (Stade de Reims)

Finaliste de la Coupe Latine en 1955 (finale non-jouée) (Stade de Reims)

Champion de France en 1953, 1955, 1958 et 1960 (Stade de Reims)

Vice-champion de France en 1954 (Stade de Reims)

Vainqueur de la Coupe de France en 1950 (finale non-jouée) et 1958 (finale non-jouée) (Stade de Reims)

Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1954 (Stade de Reims)

Vainqueur du Challenge des Champions en 1955, 1958 et 1960 (Stade de Reims)


17/12/2021
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Paul Chillan

Paul Chillan.png
Photo: ©FFF

 

Paul Chillan

 

Paul Roland Chillan

Né le 17 décembre 1935 à La Trinité (FRA)

Décédé le 1er septembre 2021 à Le Robert (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Ailier gauche, 1m68

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 2 sélections

(Matchs amicaux: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 17 avril 1963 contre les Pays-Bas (0-1)

Dernière sélection : le 28 avril 1963 contre le Brésil (2-3)

 

1951/59 US Robert (FRA)
1959/67 Nîmes Olympique (FRA) 245 matchs, 60 buts
(Championnat de France: 213 matchs, 53 buts)
(Barrages: 12 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 13 matchs, 3 buts)
(Coupe Charles Drago: 7 matchs, 1 but)
1967/70 AC Arles (FRA) 57 matchs, 16 buts

 

Ailier gauche virevoltant de la grande équipe de Nîmes des années 60, Paul Chillan a été l'un des premiers joueurs martiniquais de l'équipe de France.

 

Né le 17 décembre 1935, à Trinité, le petit Paul perd son père alors ébéniste à l'âge de 4 ans disparu lors d'une sortie en mer. Il quitte alors sa ville natale pour aller vivre dans le cocon familial maternel au Robert. Comme tous les gamins de son âge, le jeune se passionne pour le sport et en particulier le football. À 10 ans, ce fou du ballon rond est vite repéré par l’US Robert, l'équipe de sa commune. Sa pugnacité et son travail acharné le propulsent sur le devant de la scène. Les dirigeants de l’époque, conscients de sa précocité, de son talent, l’alignent en équipe première, chez les seniors au poste d’ailier gauche. Il a alors 16 ans. Au bout de huit saisons, il se lance à l’assaut de la Métropole et rejoint Nîmes. À l’arrivée de Paul Chillan, un autre Martiniquais fait déjà les beaux jours du club languedocien, le défenseur Daniel Charles Alfred. Vice-champion de France en 1960 derrière le Stade de Reims de Just Fontaine, Paul participe activement au bonheur des Crocos de 1957 à 1966. Il dispute 213 matchs et inscrit 60 buts toutes compétitions confondues. Ailier gauche extraordinaire, il avait un centre de gravité très bas. Excellent dribbleur également, il était connu aussi pour ses qualités de vitesse sur le terrain. Durant cette période, il est appelé deux fois en équipe de France. La première face aux Pays-Bas, devenant alors le deuxième Martiniquais à revêtir le maillot bleu après Xercès Louis une décennie auparavant, la seconde contre le Brésil de Pelé, où il avait joué la seconde mi-temps et participé à la courte défaite 3 buts à 2 des Bleus (triplé du Roi). Après avoir laissé une trace indélébile dans le Gard, il partira jouer deux ans à Arles. Le talentueux joueur s'est éteint sur son île natale le jeudi 2 septembre 2021 à l'âge de 85 ans. Ses obsèques ont été célébrées dans la commune du Robert deux jours plus tard, là où avait commencé sa carrière footballistique et où s’en était achevée une autre, professionnelle, à la mairie.
 
PALMARÈS
 
Vice-champion de France en 1960 (Nîmes Olympique)
Finaliste de la Coupe de France en 1961 (finale non-jouée) (Nîmes Olympique)
 
SOURCES/RESSOURCES
 
France TV Info/FFF

17/12/2021
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François Bourbotte, avant le bâton

François Bourbotte.jpg
Photo: ©Le miroir des sports

 

François Bourbotte

 

Né le 24 février 1913 à Loison-sous-Lens (FRA)

Décédé le 15 décembre 1972 à Beaurains (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu défensif, 1m82

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 17 sélections

(Matchs amicaux: 17 sélections)

 

1ère sélection : le 21 février 1937 contre la Belgique (1-3)

Dernière sélection : le 15 mars 1942 contre l'Espagne (0-4)

 

1932/34 ES Bully-les-Mines (FRA)
1934/43 SC Fives (FRA) 179 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 143 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 36 matchs)
1943/44 Lille-Flandres (FRA) 30 matchs
(Championnat de Guerre: 28 matchs)
(Coupe de France: 2 matchs)
1944/47 Lille OSC (FRA) 63 matchs
(Championnat de France: 50 matchs)
(Coupe de France: 13 matchs)
1947/49 JA Armentières (FRA)

 

Grand milieux récupérateur dur sur l'homme, François Bourbotte est le premier capitaine champion d'après-Guerre, c'était avec le LOSC en 1946. Depuisson nom est associé à un trophée virtuel: "le bâton de Bourbotte".

 

Né le 24 février 1913, à Loison-sous-Lens, François Bourbotte échappe aux recruteurs lensois alors qu'il évolue chez les jeunes du club voisin de Bully-les-Mines, une équipe du Bassin Minier qui a formé des joueurs comme André Strappe et René Dereuddre. Avec les bullygeois, le jeune François remporte la Coupe de France juniors en 1932, ancêtre de la Gambardella. Progressant peu à peu, il est repéré et rejoint les rangs du SC Fives en 1936 à l'âge de 23 ans, et s'impose très vite comme un titulaire indiscutable en tant que milieu défensif, au point de connaître sa première sélection un an plus tard. International à 17 reprises, il participera d'ailleurs à la Coupe du Monde 1938, disputée en France, mais sans jouer à cause d'une blessure. Pendant la guerre, il évoluera sous les couleurs de Lille-Flandres, disputant le championnat en zone interdite, dans une équipe composé des meilleurs éléments du nord de l'Hexagone comme son coéquipier René Bihel, le Lillois Jean Lechantre, le Roubaisien César Urbaniak ou le Valenciennois Jules Léglise. À la Libération, il rejoindra le nouveau club, le Lille Olympique Sporting Club, fusion de l'Olympique lillois et du SC Fives. Il y connaîtra ses plus belles heures de gloire en remportant le doublé Coupe-Championnat en 1946 aux cotés de Jean LechantreMarceau Somerlinck et Jean Baratte. Une belle récompense pour François, lequel avait déjà atteint deux fois la finale de Coupe de France en 1941, avec Fives, et en 1945, avec les Dogues. En froid avec le club nordiste à cause d'une victoire trop arrosé au champagne dans un wagon, il s’en va terminer sa carrière de joueur à la JA Armentières. Deux ans plus tard, il deviendra entraîneur de l'US Boulogne-sur-Mer, alors en Division d'honneur. Après six années à la tête du club de la Côte d'Opale, il quitte définitivement le monde du football et revient vivre dans la région d'Arras où il décède en 1972, à l'âge de 59 ans. Dans le Pas-de-Calais, à Beaurains, le stade municipal porte aujourd’hui son nom. Mais son patronyme reste associé à un trophée symbolique: le bâton de Bourbotte, la version française du bâton de Nasazzi. Le principe est simple: pour récupérer le Bâton, il suffit de battre le détenteur. Mais pourquoi son nom? C'est comme pour José Nasazzi, le défenseur droit a été le premier champion du monde en tant que capitaine, c'était en 1930 avec l'Uruguay. C'es donc le point de départ de la récompense et le premier propriétaire. Ainsi, le Brésil a récupéré le bâton en 1931 en battant l’Uruguay. Ce trophée imaginaire circule virtuellement depuis des années au gré des matchs internationaux. Là, c'est la même chose. Le premier vainqueur du championnat de l’élite d’après-guerre est Lille qui avait pour capitaine François. Le LOSC l’a conservé que cinq rencontres, battu à Roubaix dès la 5ème journée de la saison suivante. Créé à l'origine par le regretté site "Poteau rentrant" en 2006 qui a fermé en 2013, c'est Guillaume Amary, fidèle du site, qui a repris le flambeau début 2016 avec d'autres amis. Depuis, la longue série de passages de relais continue.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1946 (Lille OSC)

Vice-champion de France de Guerre (Zone interdite) en 1941 et 1942 (SC Fives)

Vainqueur de la Coupe de France en 1946 (Lille OSC)

Finaliste de la Coupe de France en 1941 (SC Fives) et 1945 (Lille OSC)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Le bâton de Bourbotte

 ↑ Auteur: 


16/12/2021
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