Football-the-story

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France


Jacky Vergnes

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Photo: ©MHSCFoot

 

Jacky Vergnes

 

Jacques Vergnes

Né le 21 juillet 1948 à Magalas (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m81

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 1 sélection, 1 but

(Qualif Euro: 1 sélection)

 

1ère et dernière sélection : le 8 septembre 1971 contre la Norvège (3-1)

 

1966/68 SO Montpellier (FRA) 34 matchs, 8 buts

1968/70 Red Star (FRA) 45 matchs, 12 buts

(Championnat de France: 41 matchs, 11 buts)

(Coupe de France: 4 matchs, 1 but)

1970/74 Nîmes Olympique (FRA) 133 matchs, 79 buts

(Championnat de France: 118 matchs, 72 buts)

(Coupe de France: 11 matchs, 7 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)

1974/75 SC Bastia (FRA) 60 matchs, 32 buts

(Championnat de France: 46 matchs, 20 buts)

(Coupe de France: 14 matchs, 12 buts)

1975/76 Stade de Reims (FRA) 31 matchs, 13 buts

(Championnat de France: 26 matchs, 11 buts)

(Coupe de France: 5 matchs, 2 buts)

1976/77 Stade Lavallois (FRA) 37 matchs, 19 buts

(Championnat de France: 36 matchs, 19 buts)

(Coupe de France: 1 match)

1977/sept. 78 RC Strasbourg (FRA) 39 matchs, 12 buts

(Championnat de France: 37 matchs, 12 buts)

(Coupe de France: 2 matchs)

sept. 1978/79 Bordeaux (FRA) 22 matchs, 8 buts

(Championnat de France: 20 matchs, 8 buts)

(Coupe de France: 2 matchs)

1979/82 Montpellier PSC (FRA) 80 matchs, 42 buts) 

(Championnat de France: 4 matchs)

(Finale D2: 2 matchs, 1 but)

(Championnat de France de D2: 59 matchs, 33 buts)

(Coupe de France: 15 matchs, 8 buts)

 

Grand baroudeur du football français des années 1970, parfois affublé du qualificatif de mercenaire, Jacky Vergnes figure parmi les meilleurs buteurs de l’histoire du championnat de France, avec plus de 150 réalisations.

 

Numéro 9 au tempérament quelque peu instable, il a fait le bonheur de plusieurs clubs de milieu de tableau, qu’il a parfois emmené tout en haut, comme Nîmes, avec qui il a joué la coupe d’Europe où Laval qu’il aidera à se maintenir en 1977. Souvent placé, jamais gagnant, son palmarès est quasi-vierge. Il a tout de même remporté le titre de champion de France en 1979 avec le RC Strasbourg, Même s’il n’a participé qu’à quatre matchs de la saison. Héraultais de naissance, il débute chez les pros au moment où s’éteignait à petit feu le SO Montpellier et raccroche les crampons au sein du tout nouveau MPSC, propriété de Loulou Nicollin.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1979 (RC Strasbourg)

Vice-champion de France en 1972 (Nîmes Olympique)

Vice-champion de France de D2 en 1981 (Montpellier)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France de D2 groupe B en 1980 (19 buts) (Montpellier)


25/05/2017
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Joseph Ujlaki

Joseph Ujlaki.jpg
Photo: ©DR

 

Joseph Ujlaki

 

József Újlaki

Né le 10 août 1929 à Budapest (HON)

Décédé le 13 février 2006 à Sète (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français / https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864331_201505283930779.png Hongrois, Attaquant / Ailier, 1m72

Surnom: Monsieur Joseph

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 21 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 17 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections, 5 buts)

 

1ère sélection : le 5 octobre 1952 contre la RFA (3-1)

Dernière sélection : le 30 octobre 1960 contre la Suède (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864331_201505283930779.png juniors: 2 sélections

 

1946/47 Újpesti TE (HON)

1947/48 Stade Français (FRA) 8 matchs, 3 buts

(Championnat de France: 7 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 1 match)

1948/50 FC Sète (FRA) 50 matchs, 20 buts

(Championnat de France: 44 matchs, 15 buts)

(Coupe de France: 6 matchs, 5 buts)

1950/53 Nîmes Olympique (FRA) 99 matchs, 41 buts

(Championnat de France: 92 matchs, 38 buts)

(Coupe de France: 5 matchs, 1 but)

(Coupe Charles Drago: 2 matchs, 2 buts)

1953/58 OGC Nice (FRA) 163 matchs, 75 buts

(Championnat de France: 133 matchs, 59 buts)

(Coupe de France: 21 matchs, 10 buts)

(Coupe Charles Drago: 5 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 4 matchs)

1958/64 RC Paris (FRA) 176 matchs, 78 buts

(Championnat de France: 162 matchs, 75 buts)

(Barrages D1: 3 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 9 matchs, 2 buts)

(Coupe Charles Drago: 2 matchs)

1964/65 FC Metz (FRA) 19 matchs, 7 buts

(Championnat de France de D2: 17 matchs, 7 buts)

(Coupe de France: 2 matchs) 

1965/66 AS Aix (FRA) 32 matchs, 8 buts

(Championnat de France de D2: 28 matchs, 7 buts)

(Coupe de France: 4 matchs, 1 but)

1966/67 FC Sète (FRA) 10 matchs, 5 buts

1967/68 US Sommières (FRA)

 

Surnommé "Monsieur Joseph", Joseph Ujlaki était un artiste du ballon rond avec un sens inné du but. Attaquant vedette des années 50, ceux qui l'ont vu jouer se rappellent de son allure fière balle au pied.

 

Remarqué par sa technique et l'élégance de son jeu, il arrive en France à l'âge de 17 ans et arpente l'Hexagone: il passe notamment par le Stade Français, le FC Sète, Nîmes, Nice et le Racing Paris. Avec les Aiglons, ce très grand technicien remporte la coupe de France en 1954 et le titre de champion en 1956. Il était alors considéré comme le véritable patron du vestiaire Rouge et Noir, chargé de faire passer les consignes de l'entraîneur et de redynamiser l'équipe lors des moments difficiles. C'est cependant en passant du Gym au Racing en 1958 qu'il a atteint la plénitude de son jeu, caractérisé notamment par une frappe de balle énorme. Champion en 1936, le RC Paris tente le bis-repetita près de vingt-cinq ans plus tard. Il côtoie la grande équipe du début des années 60 composé particulièrement de Roger MarcheAbderrahman Mahjoub et devant Thadée Cisowski et Jean Tokpa, les deux flèches parisiennes. Troisième l’année précédente, le RC Paris espère remporter le titre cette année-là, mais tombe face à un Stade de Reims très costaud, qui distancera finalement les Franciliens et les Nîmois dans la course au titre. Reims inscrit 109 buts en championnat, mais le RC Paris fait mieux, avec 118 pions en 38 journées, pour une incroyable moyenne de 3,1 buts par match. Les plus gros scores de la saison? Un méchant 9 buts à 0 face au Havre, et un humiliant 8 buts à 0 contre Sochaux. Toujours aussi prolifique les saisons suivantes, le RCP termine deux fois d’affilée à la seconde place du classement, toujours avec la meilleure attaque. Joseph Ujlaki a notamment marqué 75 buts en D1 sous le maillot ciel et blanc et reste toujours placé parmi les meilleurs buteurs de l'histoire de l'élite. "C’était un phénomène, un joueur extraordinaire. Certains le disaient plus fort que Kopa car plus complet, avec un meilleur jeu de tête notamment" expliquait l'ancien écrivain Bernard Morlino. Naturalisé français en 1952, le premier et seul joueur de l’histoire de l’équipe de France avec un nom de famille commençant par U jusqu’à la première sélection de Samuel Umtiti compte 21 sélections chez les Bleus sans toutefois participer aux Coupes du Monde 1954 et 1958. Sa carrière internationale aurait pu être mieux sans un caractère difficile et une mauvaise entente avec Raymond Kopa et les autres rémois. Il disparaît le 13 février 2006 à l'âge de 76 ans, quelques jours après André Strappe, un de ses anciens coéquipiers en sélection.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1956 (OGC Nice)

Vice-champion de France en 1961 et 1962 (RC Paris)

Vainqueur de la Coupe de France en 1954 (OGC Nice)

Finaliste de la Coupe Charles Drago en 1958 (OGC Nice)

Finaliste du Challenge des champions en 1956 (OGC Nice)


24/05/2017
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Roger Piantoni

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Photo: ©Universal/Corbis/VCG

 

Roger Piantoni

 

Né le 26 décembre 1931 à Etain (FRA)

Décédé le 26 mai 2018 à Nancy (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, attaquant, 1m68

Surnom: "Bout d'chou"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 37 sélections, 18 buts

(Matchs amicaux: 24 sélections, 10 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 5 buts)

(Coupe du Monde: 5 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 16 novembre 1952 contre l'Eire (1-1)

Dernière sélection : le 28 septembre 1961 contre la Finlande (5-1)

 

1950/57 FC Nancy (FRA) 248 matchs, 114 buts

(Championnat de France: 217 matchs, 92 buts)

(Coupe de France: 27 matchs, 21 buts)

(Coupe Charles Drago: 4 matchs, 1 but)

1957/64 Stade de Reims (FRA) 198 matchs, 132 buts

(Championnat de France: 161 matchs, 106 buts)

(Coupe de France: 16 matchs, 13 buts)

(Coupe Charles Drago: 5 matchs, 3 buts)

(Challenge des Champions: 2 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 14 matchs, 7 buts)

1964/66 OGC Nice (FRA) 49 matchs, 20 buts

(Championnat de France: 16 matchs, 6 buts)

(Championnat de France de D2: 26 matchs, 11 buts)

(Coupe de France: 6 matchs, 2 buts)

(Coupe Charles Drago: 1 match, 1 but)

 

Formidable ailier gauche, Roger Piantoni aurait pu ne jamais passer pro. Révélé à Nancy, c’est à Reims qu’il a écrit les plus belles pages de sa carrière avant de finir à Nice, tranquillement. Entre-temps, bien sûr, la formidable épopée suédoise avec une 3ème place inespérée lors de la Coupe du monde 1958, une carrière bien remplie pour un immense joueur.

 

Originaire d’Etain dans la Meuse, le jeune Roger se fait repérer alors qu’il évolue au FC Pennes, en compagnie de Thadée Cisowski. Il passe une sélection pour intégrer l’équipe de France junior, mais sera recalé pour insuffisance respiratoire… Le genre de problème qui n’effraient pas les dirigeants nancéens qui signe le jeune homme. Pour sa première saison professionnelle, alors qu’il vient d'avoir 19 ans, Roger Piantoni réussit l’exploit de terminer meilleur buteur du championnat, avec 28 buts!! "Bout d’chou" (son surnom!) s'était offert un doublé lors de la première journée face à Lens et un quintuplé mémorable contre le Havre pour le compte de la 28ème journée. C’est d’autant plus louable que le FC Nancy n’est pas une grosse écurie du championnat de France et lutte chaque année pour ne pas descendre. Au total, il plante 114 buts durant ses sept années passées en Lorraine. Devenu international à partir de 1952, Roger Piantoni est bien trop seul dans cette formation nancéenne pour espérer autre chose que le ventre mou. L’histoire se terminera par une descente à l'étage inférieur en 1957.


Roger Piantoni.jpg

Photo: ©Miroir Sprint

 

Les plus grands clubs hexagonaux se l'arrachent, et c'est le Stade de Reims qu'il choisit, où évoluent pas mal de ses partenaires de l’équipe de France. Ainsi, à son arrivée en 1957, il reforme avec Jean Vincent et Just Fontaine l’attaque des Bleus. Les champenois écrasent tout sur leur passage, survolent le championnat et s'offrent également la Coupe de France. C’est la consécration. Après la parenthèse enchantée de la Coupe du Monde suédoise, Roger va de nouveau faire une saison pleine avec 20 réalisations. Si les rémois ne parviennent pas à conserver leur titre, ils atteignent en revanche la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. Les Rémois passent complètement à côté et perdent logiquement 2 buts à 0 face au Real Madrid, qui enchaîne à ce moment-là sa quatrième victoire en C1 en autant de participations. De nouveau sacré champion en 1960, grâce à une attaque démentiel (109 buts marqués!!), il manquera l’Euro à cause d'une blessure. Lors de la saison 1960-61, Reims abandonne son titre à Monaco après la grave blessure de Just Fontaine (double fracture tibia-péroné qui précipitera la fin de sa carrière). Roger lui termine de nouveau meilleur artilleur du championnat avec 28 buts et détient un record unique: être sacré meilleur buteur de D1 à 10 ans d'intervalle. À partir de 1961, il va subir les conséquences d’une lésion au genou gauche contracté lors d’un match amical contre la Bulgarie en 1959, à cause du puissant défenseur Dimitar Largov. Mal rétablit, il va enchainer les périodes d’indisponibilité, se faisant opérer à plusieurs reprises. Après un titre de champion arraché en 1962 à la différence de but (il marquera 16 pions pour 18 apparitions), Roger et le Stade de Reims coulent en silence, avec une relégation surprise en 1964. Il quitte donc la Champagne et rejoint le Sud et Nice en compagnie de Bruno Rodzik. Après de nombreuses opérations, il retrouve enfin ses sensations et réalise une saison pleine avec 14 buts, terminant meilleur buteur des Aiglons. Nice remporte alors le championnat de D2. De retour parmi l’élite, Roger commence bien sa saison, mais sa blessure au genou lui fait toujours mal. Il préfère arrêter là-dessus à 34 ans.

 

Côté Bleu, il porte à 37 reprises le maillot tricolore et marque 18 buts. Le point d’orgue de sa carrière internationale c’est, bien sûr, la belle aventure suédoise en 1958 où il parvient en demi-finale de la Coupe du Monde, au sein d’une attaque-canon, 23 buts en six rencontres, meilleure attaque de l’épreuve! Il avait planté 3 buts lors de cette campagne suédoise (Paraguay, Irlande du Nord et Brésil, en demi-finale). Il portera une seule fois le brassard de capitaine du onze tricolore le 27 novembre 1957 à Wembley, en amical, contre l’Angleterre (défaite 4 buts à 0). Il honore sa dernière cape internationale contre la Finlande, où il inscrit son dernier but sous le maillot Tricolore sur coup franc. Il devient ensuite rapidement entraîneur, à Carpentras en 1967. Avant d'intégrer la FFF durant 18 ans, jusqu'en 1988, en tant que membre du Conseil fédéral. Il s'est éteint le 26 mai 2018 au CHU de Nancy à l’âge de 86 ans.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe du Monde en 1958 (France)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1959 (Stade de Reims)

Champion de France en 1958, 1960 et 1962 (Stade de Reims)

Vice-champion de France en 1963 (Stade de Reims)

Vainqueur de la Coupe de France en 1958 (Stade de Reims)

Finaliste de la Coupe de France en 1953 (FC Nancy)

Champion de France de D2 en 1965 (OGC Nice)

Vainqueur du Challenge des champions en 1958 et 1960 (Stade de Reims)

Vainqueur de la Coupe Mohammed V en 1962 (Stade de Reims)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France en 1951 (28 buts) (FC Nancy) et 1961 (28 buts) (Stade de Reims)


24/05/2017
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Thadée Cisowski

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Photo: ©Racing Club de Paris

 

Thadée Cisowski

 

Tadeusz Cisowski

Né le 16 février 1927 à Laskow (POL)

Décédé le 24 février 2005 à Mâcon (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français / https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4949842_201506290903363.png Polonais, Attaquant, 1m75

Surnom: "Ciso"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 13 sélections, 11 buts

(Matchs amicaux: 10 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections, 7 buts)

(Qualif Euro: 1 sélection, 2 buts)

 

1ère sélection : le 1er novembre 1951 contre l'Autriche (2-2)

Dernière sélection : le 26 octobre 1958 contre la RFA (2-2)

 

1945/47 ES Piennes (FRA)

1947/52 FC Metz (FRA) 127 matchs, 75 buts

(Championnat de France: 86 matchs, 46 buts)

(Championnat de France de D2: 30 matchs, 23 buts)

(Coupe de France: 11 matchs, 6 buts)

1952/60 RC Paris (FRA) 231 matchs, 214 buts

(Championnat de France: 206 matchs, 186 buts)

(Coupe de France: 16 matchs, 17 buts)

(Coupe Charles Drago: 9 matchs, 11 buts)

1960/61 Valenciennes (FRA) 28 matchs, 9 buts

1961/62 FC Nantes (FRA) 22 matchs, 10 buts

(Championnat de France: 19 matchs, 8 buts)

(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)

(Coupe Charles Drago: 1 match, 1 but)

 

Français d'origine polonaise, Thadée Cisowski a été un avant-centre redoutable dans les années 1950 et reste parmi les meilleurs buteurs de l'histoire du championnat de France.

 

Né le 16 février 1927 à Laski, un petit village près de Varsovie en Pologne, le jeune Tadeusz arrive à l'âge de neuf ans à Piennes, une cité de la Lorraine industrielle. Il y rejoint son père, venu d’abord sans sa famille pour travailler à la mine de La Mourière. Immanquablement, le fiston suivra la même voie professionnelle à ses 14 piges. Avec une bonne dose de foot pour occuper le peu de temps libre les dimanches après-midi. Très vite repéré alors qu'il joue en compagnie de Roger Piantoni au sein du club local de sa ville, le jeune surdoué signe au FC Metz en 1947, avec comme prime à la signature… une bouteille de mirabelle de la production personnelle du président messin.

 

En cinq saisons, "Ciso", comme on l'appelait déjà, laisse son empreinte chez les Grenats en inscrivant 75 buts et en étant meilleur artilleur de D2 en 1951 avec 26 réalisations. Durant son séjour en Moselle, le joueur obtient sa première sélection en équipe de France face à l'Autriche le 1er novembre 1951 (2-2). Douze autres suivront avec un total de onze buts marqués. Il partage avec Eugène Maës, la particularité d'avoir inscrit cinq buts lors d’une même rencontre sous le maillot des Bleus (le 11 novembre 1956 face à la Belgique). Malheureusement, il n’a pas pu disputer la Coupe du Monde en 1958, qui verra les Tricolores prendre la troisième place, en raison d’une blessure. Entre-temps, Thadée Cisowski décroche un juteux transfert pour l’époque.


Thadee Cisowski.jpg

photo: ©DR

 

Moyennant 12 millions d'anciens francs, il quitte Metz pour rejoindre le Racing club de Paris en 1952. Il fait les beaux jours du club de la capitale durant huit saisons, avec trois titres de meilleur buteur du championnat de France en 1956, 1957 et 1959, à chaque fois avec plus de 30 buts inscrits. En 1960, pour sa dernière saison chez les Ciel et Blanc, Cisowski n’est devancé que par un autre avant-centre hors-normes, Just Fontaine, l’attaquant au Stade de Reims. Pour l’arrêter, les défenseurs adverses usent de tous les moyens, en premier lieu, des tacles ravageurs. Au total, ses blessures à répétition, dont deux fractures de la jambe, ont amputé Cisowski d’une bonne partie de sa carrière, ce qui ne l’empêche pas, avec 206 buts, d’être encore de nos jours classé parmi les meilleurs buteurs de première division, aux côtés de joueurs comme Delio OnnisHervé Revelli ou encore Bernard Lacombe. Il compte également 22 triplés en D1 ce qui fait de lui le joueur comptant le plus de "coups du chapeau" de l’histoire du championnat de France.

 

Sur le déclin, il est bradé à Valenciennes en 1960 puis à Nantes en 1961 avant de vivre quelques années à Cholet à l'issue de sa carrière. Une carrière marquée par la flamboyance donc, mais qui ne sera jamais récompensée par un titre collectif. En effet, le Racing des années 50, célèbre pour son beau jeu, ne remportera jamais le championnat de France, toujours devancé au classement, notamment par le grand rival rémois. La dure loi du sport diront certains… Il décède dans l'oubli des suites d'une longue maladie le 24 février 2005 à l'âge de 78 ans. Thadée Cisowski, un "Roi sans couronne", un buteur devant l’éternel…

 

PALMARÈS

 

Vice-champion de France de D2 en 1951 (FC Metz)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France en 1956 (31 buts), 1957 (33 buts) et 1959 (30 buts) (RC Paris)

Meilleur buteur du championnat de France de D2 en 1951 (23 buts) (FC Metz)

Meilleur buteur de l’histoire du Racing Club de France (152 buts)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Le Républicain Lorrain/FC Metz


24/05/2017
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Roger Courtois

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Photo: © L'Équipe

 

Roger Courtois

 

Né le 30 mai 1912 à Genève (SUI)

Décédé le 5 mai 1972

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français / https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338114_201512090350163.png Suisse, Attaquant, 1m60

Surnom: "Dum Dum"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 22 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 22 sélections, 10 buts)

 

1ère sélection : le 6 décembre 1933 contre l'Angleterre (1-4)

Dernière sélection : le 23 mars 1947 contre le Portugal (1-0)

 

1932/33 Urania Genève Sport (SUI) 15 matchs, 17 buts

(Championnat de Suisse: 12 matchs, 10 buts)

(Coupe de Suisse: 3 matchs, 7 buts)

1933/40 FC Sochaux (FRA) 174 matchs, 184 buts

(Championnat de France: 147 matchs, 151 buts)

(Coupe de France: 27 matchs, 33 buts)

1941/45 Lausanne-Sports (SUI) 103 matchs, 50 buts

(Championnat de Suisse: 91 matchs, 38 buts)

(Coupe de Suisse: 12 matchs, 12 buts)

1945/52 FC Sochaux (FRA) 195 matchs, 97 buts

(Championnat de France: 177 matchs, 86 buts)

(Coupe de France: 18 matchs, 11 buts)

1952/58 AS Troyes Sainte-Savine (FRA) 16 matchs, 6 buts

(Championnat de France: 15 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 1 match, 2 buts)

 

Roger Courtois a passé l’essentiel de sa carrière au sein du FC Sochaux.
 
De 1933 à 1940, puis de 1945 à 1952, ce Franco-Suisse natif de Genève a inscrit la bagatelle de 237 buts en 329 matches, soit le meilleur buteur en première division pour un seul et même club. Il a par exemple planté 34 pions en 28 rencontres lors de la seule saison 1935-36, et même 49 buts en 40 apparitions si l’on tient compte de toutes les compétitions (championnat, coupe et équipe de France) auxquelles il a participé cette année-là! Un record qui tient toujours pour un joueur français. Sous le maillot Jaune et Bleu, il a forcément connu l'époque dorée des trois titres de la fin des années 30, quand le club avait été sacré champion de France en 1935 et 1938 et gagné la Coupe de France en 1937. Doté d'une bonne pointe de vitesse malgré un physique un peu "grassouillet", celui qu'on surnommait "Dum-Dum" à cause de ses frappes surpuissants qui ont fait beaucoup de dégâts obtient également 22 sélections pour 10 buts en équipe de France entre 1933 et 1947. Toutefois, Courtois est fragilisé par une santé instable. Atteint d'une pleurésie durant son adolescence, il est régulièrement handicapé par des problèmes aux reins au cours de sa carrière. À l'été 1939, malgré une approche du mastodonte du foot uruguayen le Peñarol, il reste fidèle aux Lionceaux. Deux mois après ce refus, la guerre éclate. Mobilisé en 1939, il continue de jouer pour Sochaux en Coupe de France, lors des permissions. Capturé en 1940, prisonnier durant six mois, il invoque sa nationalité suisse pour être libéré et rejoindre son pays natal. Il dispute alors quatre saisons pour le Lausanne-Sports, plante 50 pions et réalise le doublé coupe-championnat en 1944. Revenu dans le championnat de France, le buteur prolifique signe à l’AS Troyes-Sainte-Savine en tant qu'entraîneur-joueur après un nouveau séjour de plusieurs saisons dans le Doubs. C'est là qu'il devient le plus vieux buteur en France à l'âge de 44 ans et 4 jours. Sa longévité sur le terrain ne se traduira pas dans la vie, qui s'achève le 5 mai 1972. 

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1935 et 1938 (FC Sochaux)

Vice-champion de France en 1937 (FC Sochaux)

Champion de Suisse en 1944 (Lausanne-Sports)

Vainqueur de la Coupe de France en 1937 (FC Sochaux)

Vainqueur de la Coupe de Suisse en 1944 (Lausanne-Sports)

Champion de France de D2 en 1947 (FC Sochaux)

Vice-champion de France de D2 en 1954 (AS Troyes Sainte-Savine)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du Championnat de France en 1936 (34 buts) et 1939 (27 buts) (FC Sochaux)


24/05/2017
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