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Sergio Ramos, l’enfant terrible du football espagnol

Les défenseurs sont souvent moins dans la lumière que les attaquants dans le football. Pourtant, il en existe certains qui tirent tout de même leur épingle du jeu. Si l'on peut penser à Franz Beckenbauer, ou encore Ronald Koeman, le nom de Sergio Ramos viendra tôt ou tard dans la discussion.

Photo par alessandra1barbieri, CC0

Le natif de Camas en Andalousie a réussi en quelques années à devenir l'un des visages du sport le plus populaire du monde. Aussi décrié par certains qu'adulé par d'autres, Ramos est un joueur clivant, une chance pour ses coéquipiers, un poison pour ses adversaires. Portrait d'un défenseur à l'ancienne qui éblouit notre époque.

Un andalou de naissance, un madrilène de coeur

Dès son plus jeune âge, Sergio Ramos est sélectionné par le centre de formation du Séville FC. Il y fera toutes ses armes et finira par faire son entrée sur les pelouses professionnelles en 2004.

Après une excellente saison, il est choisi par Florentino Perez pour renforcer la défense d’un Real Madrid de gala, du moins sur le papier. Arrivé sur la pointe des pieds dans un vestiaire rempli de stars comme Zidane, Ronaldo, Beckham ou encore Roberto Carlos, le défenseur andalou joue 33 matchs dans la saison, un chiffre qui démontre déjà son apport dans le jeu du plus grand club du 20e siècle selon la FIFA.

Dès ses débuts, Ramos se démarque par son agressivité sur le terrain, sa lecture du jeu et son sens de l’anticipation. Adopté directement par le public madrilène, le joueur ne fera que monter en puissance par la suite.

Un champion en club et en sélection

Sa rage de vaincre, Sergio Ramos sait la transmettre à ses coéquipiers, que cela soit dans son club de cœur ou en sélection nationale. Joueur le plus capé de l'histoire du football espagnol, il a aussi écrit les plus belles pages du football ibérique avec le triplé historique Euro 2008, Coupe du monde 2010, Euro 2012. Mais son armoire à trophée est aussi bien remplie du côté de son parcours en club.

Il a notamment été l'un des principaux artisans des trois Ligues des Champions remportées consécutivement par son club. Les supporters se souviendront notamment de son coup de tête rageur lors de la finale 2014 pour arracher les prolongations face à l'ennemi local, l'Atlético de Madrid.

Photo par jorono, CC0

Ça, c'est pour la belle image d'une de ses nombreuses finales de Ligue des Champions. Il en existe de plus sombre.

Sa faute plus que douteuse contre Mohamed Salah en 2018 qui prive les Anglais de Liverpool leur meilleur joueur par exemple. Car Sergio Ramos, c'est aussi ça. Un personnage sulfureux, aussi prolifique dans son nombre de buts et d'interventions défensives que dans le nombre de cartons écopés. Avec 191 cartons jaunes ou rouges en Liga BBVA, il est le détenteur du record du championnat espagnol.

Une rage de vaincre jusqu’au bout

Après être devenu une véritable légende au sein de la maison blanche, Ramos partira du club sans grande cérémonie, à l'image d'un Iker Casillas. Comme si le Real Madrid ne savait pas vraiment honorer ses légendes.

Mais la carrière de l'espagnol n'est pas finie pour autant puisque l'annonce de son transfert a fait parler beaucoup de monde. L'engouement pour la venue d'un joueur de 35 ans démontre le statut et l'aura que le joueur a su construire autour de sa personne.

Sergio Ramos a donc été transféré cette saison au Paris Saint-Germain. L'ironie du sort voudra qu'il affronte son ancien club de cœur lors des prochains huitièmes de finale. Ce genre de monument fait toujours pencher la balance quand il s'agit de la confiance des amateurs de paris sur le football. Sa présence pourra sans doute rassurer des observateurs qui ont vu la défense du PSG sombrer ces dernières années.

S'il n'est pas le seul, Sergio Ramos est assurément une des raisons pour lesquelles le PSG est donné gagnant pour le match aller sur les grands sites spécialisées comme Unibet. Lui, qui a tout changé au Real Madrid pour s'imposer comme l'un des meilleurs défenseurs de l'histoire du football, devra redoubler d'efforts pour écrire une ligne de plus dans sa légende déjà admirable.