François Calderaro, Monsieur Pirouette
Photo: ©DR
François Calderaro
Francesco Calderaro
Né le 15 juin 1964 à Reims (FRA)
Français, Attaquant, 1m76
Surnoms: Monsieur Pirouette, le cobra, Caldé
B: 1 sélection

Sarr Boubacar
Photo: ©Histoire du PSG
Sarr Boubacar
Né le 20 juillet 1951 à Dakar (SEN)
Sénégalais, Attaquant, 1m80
Surnoms: Bouba, Locotte, le félin
≈40 sélections
Attaquant de l'OM et du PSG dans les années 70 et 80, Sarr Boubacar est l'un des premiers joueurs sénégalais reconnus ayant traîner sa grande carcasse et sa gentillesse sur les pelouses françaises. Il incarne aussi la preuve que l'on peut aimer les deux ennemis jurés du championnat de France, sans a devoir y faire un choix.
Né dans la capitale sénégalaise, Boubacar Sarr, car c’est son vrai nom, fait toute sa formation au Dial-Diop SC Dakar. Avant-centre vif et élancé, il enchaîne les buts. À 22 ans, il se tourne vers la France et débarque au Sporting Toulon, alors en D2, grâce à un commerçant du Dakar qui fait partie de la famille du président des Azurs et Or. Lors de ses premières apparitions sous le maillot toulonnais, les journalistes sportifs se plante sur son identité et le rebaptise Sarr Boubacar, inversant le nom et le prénom. Pas grave, il se met au travail et met en avant ses talents de finisseur. Annoncé comme le successeur de Christian Dalger, celui qu'on surnomme "Locotte", une sorte de mauvaise prononciation de "loco" faite par ses amis sénégalais, répond aux attentes des supporters: 14 buts la première saison, 22 la seconde.
Éclaboussant, l'OM lui offre sa chance pour compléter la ligne offensif composée de Georges Bereta et Hector Yazalde. Grâce à ses dribbles déroutants sur son aile droite, il produit une première saison tout à fait correcte, remportant au passage la Coupe de France contre l’Olympique Lyonnais. Intenable lors de cette finale, "Bouba" assure la victoire au prix d'un rush exceptionnel dans la défense des Gones (victoire 2 buts à 0). Dans la foulée, et un peu à la surprise générale, le sénégalais est prêté en D2 à l’AS Cannes, pour faire de la place à un autre joueur étranger, Norberto Alonso, au grand désarroi du public marseillais. À l’étage inférieur, le grand gaillard plante 23 réalisations. Assez pour être aussitôt rappelé sur la Canebière. Le buteur véritablement sous-estimé à l'époque continue sur sa lancée et inscrit 21 pions lors de la saison 1977-78 qui voit les phocéens terminer 4ème du championnat. Associé à l’international Marc Berdoll, venu se relancer après un échec en Allemagne, et soutenu par le petit milieu suédois Anders Linderoth, il s'éclate à la pointe de l'attaque. Mais suite à des problèmes internes, l’ambiance se dégrade la saison suivante et l’OM fera une campagne médiocre, frôlant même la relégation. À titre individuel, "Bouba" n’échappe pas au marasme ambiant et termine avec seulement six petits buts.
Photo: ©DR
Il quitte alors le sud et prend d'assaut la capitale parisienne. À l’époque, la grosse rivalité entre les deux clubs n'existe toujours pas. Boubacar brille de mille feux auprès de Dominique Rocheteau et retrouve ses sensations de buteur, avec 12 buts en 22 matchs. La saison suivante, le chouchou du Parc des Princes part sur les mêmes bases mais une blessure le prive d’une bonne partie de l'année. Le PSG décolle en 1982 et remporte son premier trophée, une Coupe de France face à Saint-Etienne. La saison suivante, l'équipe Rouge et Bleu effectue un parcours honorable en Coupe des Coupes et s'offre une nouvelle coupe de France en 1983, la troisième dans l'escarcelle de "Bouba". Mais entre temps, il perd sa place au détriment du fulgurant tchadien Nambatingue Toko. Il quitte alors le PSG et revient à l'OM qui se morfond en D2.
Il sera un des grands artisans de la montée. Associé à Marc Pascal et soutenu par le fin dribbleur Zarko Olarevic, il plante 22 pions, un quart des 92 inscrits par l’OM cette saison là. Conscient d’être tout de même en fin de carrière, il ne reste pas sur les bords de la Méditerranée, remplacé par le buteur anglais Laurie Cunningham, passé par le Real Madrid et Manchester United. Il passe trois saisons dans le club voisin de Martigues, profitant du soleil provençal. En 1988, il accepte un dernier challenge et passe de l'autre côté de l'Atlantique en signant aux Etats-Unis où il clôture sa carrière footballistique. Devenu éducateur, il revient au PSG comme entraîneur adjoint notamment de Luis Fernandez durant la période Denisot.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe de France en 1976 (Olympique de Marseille), 1982 et 1983 (finale non-jouée) (Paris SG)
Vice-champion de France de D2 en 1984 (Olympique de Marseille)
Paco Camarasa
Photo: ©ValenciaCF
Paco Camarasa
Francisco José Camarasa Castellar
Né le 27 septembre 1967 à Rafelbunyol (ESP)
Espagnol, Défenseur central, 1m83
Surnoms: Xisco, Cama
14 sélections
(Matchs amicaux: 7 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)
(Coupe du Monde: 2 sélections)
(Qualif Euro: 2 sélections)
1ère sélection : le 8 septembre 1993 contre le Chili (2-0)
Dernière sélection : le 26 avril 1995 contre l'Arménie (2-0)
Goran Vlaovic
Photo: ©Getty images
Goran Vlaović
Né le 7 août 1972 à Nova Gradiška (YOU)
Croate, Attaquant, 1m79
52 sélections, 15 buts
(Matchs amicaux: 22 sélections, 7 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 12 sélections, 3 buts)
(Coupe du Monde: 7 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 3 sélections)
(Euro: 4 sélections, 1 but)
(Tournoi Hassan II: 2 sélections, 2 buts)
(Coupe Kirin: 2 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 5 juillet 1992 contre l'Australie (0-1)
Dernière sélection : le 21 août 2002 contre le Pays de Galles (1-1)
B: 1 sélection, 1 but
espoirs: 2 sélections
Attaquant redoutable et efficace, Goran Vlaović est une star du football croate dans les années 90.
Formé au NK Osijek, le jeune avant-centre rejoint en 1991 le club phare du pays, le Croatia Zagreb. Deux saisons auréolé d'un double titre de meilleur buteur et du trophée de meilleur joueur de l'année du championnat croate. Courtisé par bon nombres de clubs européens, Goran préfère s'envoler pour l'Italie et signe au modeste Calcio Padova, une équipe de la région de la Vénétie qui a atteint l’apogée de son époque moderne au milieu des années 90. La première saison, il marque un but magnifique et primordial lors du barrage pour ne pas descendre contre le Genoa. Quelques semaines plus tard, alors qu’il effectue un essai à l’Ajax Amsterdam en 1995, il est victime d’un accident de voiture. Après examen, un caillot au cerveau lui est diagnostiquée et il est contraint à une opération délicate. Il n'en revient que plus fort, inscrivant 13 pions en 23 rencontres, malheureusement insuffisant cette fois pour le maintien. Ses belles stats lui permettent de rejoindre Valence. Dans l'antre de Mestalla, Vlaović dispute au total quatre exercices mais a surtout été performant lors des deux premières. Présent en sélection croate depuis son affiliation à la FIFA en 1992, c'est lui qui plante le premier but de l'histoire de son équipe dans une phase finale de compétition majeure, lors du premier match de l'Euro 1996 contre la Turquie. La Coupe du Monde 98 reste son heure de gloire. Buteur en quart de finale lors de la punition infligée à l'Allemagne (3 buts à 0), il participe activement au superbe parcours des Vatreni qui terminent à la troisième place. Parce que, y a pas à dire, la plus belle équipe du Mondial français, c’était celle au maillot à damier.
PALMARÈS
3ème de la Coupe du Monde en 1998 (Croatie)
Vainqueur du Tournoi Hassan II en 1996 (Croatie)
Finaliste de la Ligue des champions en 2000 (finale non-jouée) (Valence CF)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1998 (Valence CF)
Champion de Croatie en 1993 (Croatia Zagreb)
Champion de Grèce en 2004 (Panathinaikos)
Vice-champion de Grèce en 2001 et 2003 (Panathinaikos)
Vainqueur de la Coupe de Croatie en 1994 (Croatia Zagreb)
Vainqueur de la Coupe de Grèce en 2004 (Panathinaikos)
Vainqueur de la Supercoupe d'Espagne en 1999 (finale non-jouée) (Valence CF)
Finaliste de la Supercoupe de Croatie en 1993 et 1994 (Croatia Zagreb)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu joueur de l'année du championnat de Croatie en 1993
Meilleur buteur du championnat de Croatie en 1993 (23 buts) et 1994 (29 buts) (Croatia Zagreb)
Theodore Whitmore
Photo: ©Ben Radford/Getty images
Theodore Whitmore
Theodore Eccleston Whitmore
Né le 5 août 1972 à Montego Bay (JAM)
Jamaïcain, Milieu offensif, 1m88
Surnom: Tappa
120 sélections, 24 buts
Figure emblématique du football jamaïcain, Theodore Whitmore a fait les beaux jours des "Reggae Boyz" au milieu des années 90, la plus belle période de la sélection caribéenne.
Très bon meneur de jeu, ce joueur plutôt tranquille se distinguait par une superbe technique et une activité incessante sur le terrain. Son mètre 88 ne l'a pas empêché d'avoir un style élégant balle au pied. C'est d'ailleurs de là que vient son surnom, Tappa, que lui ont trouvé ses amis de Montego Bay, où il est né, en référence à sa conduite de balle par petites touches. Appelé à 120 reprises en équipe nationale, il a porté en club les couleurs de Hull City et de Tranmere Rovers, en Angleterre, et de Livingston, en Écosse, ses seules passages à l'étranger. Mais il est définitivement entré dans la légende en 1998, lors de la Coupe du Monde en France. Cette année-là, il affronte en quelques jours des monuments du football Mondial comme les Croates Robert Prosinecki et Davor Suker, les Argentins Gabriel Batistuta et Ariel Ortega ou encore le Japonais Hidetoshi Nakata, à l'occasion de ce qui était la première participation de la Jamaïque à un Mondial. Contre les Samouraïs Bleus à Lyon, les deux équipes nationales déjà éliminés s'affrontent pour le plaisir. Whitmore claque un doublé (39ème et et 54ème) et affiche son nom en grand sur l'écran géant du Stade de Gerland. Et pour cause: il est l'auteur des deux pions de la victoire 2 buts à 1 sur le Japon, seul succès des Reggae Boyz à ce jour dans l'histoire de la Coupe du Monde qui quitte la compétition avec le sourire. Vainqueur de deux Coupe caribéenne des nations, il devient après avoir raccroché les crampons sélectionneur de la Jamaïque à plusieurs reprises.
PALMARÈS
4ème de la Gold Cup en 1998 (Jamaïque)
Vainqueur de la Coupe Caribéenne des Nations en 1998 et 2005 (Jamaïque)
Vice-champion de Jamaïque en 1998 (Sebaa United)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Gold Cup en 2003