Omar Sahnoun
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Omar Sahnoun
Né le 18 août 1955 à Guerrouma (ALG)
Décédé le 21 avril 1980 à Bordeaux (FRA)
Français, Milieu de terrain, 1m75
6 sélections
(Matchs amicaux: 6 sélections)
1ère sélection : le 23 février 1977 contre la RFA (1-0)
Dernière sélection : le 11 mai 1978 contre l'Iran (2-1)
non-officiel: 1 sélection

Médaille d'argent aux Jeux Méditerranéens d'Alger en 1975 (France)
Champion de France en 1973 et 1977 (FC Nantes)
Vice-champion de France en 1978 et 1979 (FC Nantes)
Vainqueur de la Coupe de France en 1979 (FC Nantes)
Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1974 (FC Nantes)
Champion de France de D3 en 1974 (FC Nantes)
Julio Olarticoechea
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Julio Olarticoechea
Julio Jorge Olarticoechea
Né le 28 octobre 1958 à Saladillo (ARG)
Argentin, Défenseur/Latéral/Milieu défensif, 1m70
Surnom: "El Vasco"
28 sélections
(Matchs amicaux: 11 sélections)
(Coupe du Monde: 12 sélections)
(Copa America: 5 sélections)
1ère sélection : le 12 mai 1983 contre le Chili (2-2)
Dernière sélection : le 3 juillet 1990 contre l'Italie (1-1)
Défenseur, latéral ou milieu défensif argentin plutôt rugueux, Julio Olarticoachea a participé à trois coupes du Monde consécutives, avec un titre de champion en 1986 et une finale perdue en 1990 avec Diego Maradona. Assez petit et très râblé, il faisait partie des joueurs dont on parlait peu mais qui étaient toujours là aux bons moments. Pourtant, il ne laissera pas un souvenir impérissable aux supporters du FC Nantes.
Formé au Racing Club, Olarticoechea, un nom à forte résonnance basque (littéralement la "maison du forgeron") explose à River Plate grâce à sa puissance et sa bonne technique en mouvement. Transféré chez l'ennemi juré du Boca Juniors en 1985, le traître chanceux peut surtout se targuer d’être le seul joueur de l’histoire dont le nom a été ovationné par les supporters de River et Boca dans un même Superclásico. Appelé en sélection dès 1982, il est d'abord remplaçant avant de s'installer définitivement au poste de milieu latéral non loin des travailleurs Sergio Batista et Ricardo Giusti dans le 3-5-2 concocté par Carlos Bilardo lors des Coupes du monde 1986 et 1990. Si le chapitre mexicain s’est conclu sur des larmes de bonheur, l’édition italienne s’est bouclée par un statut de finaliste au cœur lourd. D'ailleurs, après celle gagnée durant laquelle il a participé à tous les matchs de l’Albiceleste, le champion du monde traverse l'Atlantique et débarque au FC Nantes, où il retrouve son compatriote Jorge Burruchaga. Coco Suaudeau compte sur lui pour devenir l’un des hommes de base de ses Canaris. Il joue 27 matches comme récupérateur, mais l’équipe ne convainc pas et termine sur une anonyme 12ème place. "El Vasco" ne s’est jamais adapté et repart sur la pointe des pieds, revendu à Argentinos Juniors au prix où il l’avait été acheté. Le premier flop argentin des Canaris puisqu'il n'a jamais répondu à la hauteur des attentes suscitées.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1986 (Argentine)
Finaliste de la Coupe du Monde en 1990 (Argentine)
4ème de la Copa America en 1987 (Argentine)
Champion d’Argentine en 1981 (Nac.) (River Plate)
Angel Marcos
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Angel Marcos
Ángel Alberto Marcos
Né le 7 avril 1943 à Buenos Aires (ARG)
Argentin, Ailier droit/Attaquant, 1m74
8 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 6 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)
1ère sélection : le 27 juillet 1939 contre la Bolivie (1-3)
Dernière sélection : le 11 juillet 1971 contre le Paraguay (1-0)
Attaquant charismatique et élégant, Angel Marcos a fait les beaux jours du FC Nantes au début des années 70.
Après s’être fait remarqué en Argentine, notamment en remportant avec son ami Hugo Bargas le seul titre de champion de l'histoire de Chacarita Juniors en 1969, il débarque à Nantes sur les bords de l'Erdre en 1971 à l'âge de 28 ans pour sa première expérience européenne. À l’aise avec le ballon, le technicien argentin très créatif avait la particularité de pouvoir jouer sur tout le front de l’attaque (sur les deux ailes, en avant-centre et voire même en numéro dix). En quatre saisons, il remporte un titre de champion sous le maillot Jaune en 1973, où il plante 11 buts cette année-là, formant devant un duo de feu avec le puissant avant-centre Didier Couécou. L'homme aux 8 sélections avec l'Albiceleste raccroche les crampons à Toulouse, dont le dernier exercice comme entraîneur-joueur. Au total, il plantera plus d’une centaine de pions dans sa carrière. Son joli passage chez les Canaris lui permet d'être coach éphémère du FC Nantes lors de l'exercice 2002-03, en étant sur le banc lors de 57 rencontres.
PALMARÈS
Champion de France en 1973 (FC Nantes)
Vice-champion de France en 1974 (FC Nantes)
Champion d'Argentine en 1969 (Met.) (Chacarita Juniors)
Finaliste de la Coupe de France en 1973 (finale non-jouée) (FC Nantes)
Champion d'Argentine de D2 en 1963 (Ferro Carril Oeste)
Hugo Curioni
Photo: ©DR
Hugo Curioni
Hugo Alberto Curioni
Né le 11 octobre 1946 à General Cabrera (ARG)
Argentin, attaquant, 1m80
Surnom: "El Tula"
Un des représentants de la colonie argentine passée au FC Nantes. Si Hugo Curioni n’est resté qu’un an chez les Canaris, “El Tula” aura eu le temps d’y démontrer un talent de goleador incomparable. Pourtant son profil ne correspondait pas à José Arribas qui a préféré laisser partir l'argentin à Metz, pour le plus grand bonheur des Lorrains. En effet, il a formé une redoutable doublette avec Nico Braun. Les artilleurs de Metz qu’on les appelait.

Hugo Bargas
Photo: ©Shutterstock
Hugo Bargas
Ángel Hugo Bargas
Né le 29 octobre 1946 à Buenos Aires (ARG)
Argentin, défenseur central/droit, 1m72
30 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 7 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Coupe de l'Indépendance: 7 sélections)
(Copa Carlos Dittborn: 7 sélections)
(Copa Julio Roca: 2 sélections)
1ère sélection : le 21 juillet 1971 contre le Chili (2-2)
Dernière sélection : le 3 juillet 1974 contre la RDA (1-1)
Hugo Bargas fait partie assurément des plus élégants défenseurs argentins de son époque. Il incarne le FC Nantes des années 70, avec deux titres de champion et une coupe de France. Sélectionné à 30 reprises en équipe d’Argentine, il participe à la Coupe du Monde 1974.
Natif de Bueno Aires, le jeune Angel Hugo Bargas démarre sa carrière au Racing Club mais n’est que très peu utilisé lors de sa première saison. Il est vendu alors à Chacarita où il s’impose très vite en charnière centrale, dans une équipe assez faible, dernière du championnat. Là il va non seulement faire remonter le club, mais également le conduire jusqu’au sacre absolu en remportant le Metropolitano en 1969, pour l’unique titre des Funebreros, au nez et à la barbe des "5 Grands" et d'Estudiantes, en collant un 4 buts à 1 à River Plate en finale! Intraitable sur l’homme mais également fin relanceur, le Gaucho a tout du défenseur argentin typique. Il va ainsi faire des miracles avec une autre connaissance du championnat, le trop méconnu Raoul Nogues. À force de travail et d'abnégation, Hugo tape dans l’œil du sélectionneur et en 1971, il fait ses débuts avec l'Albiceleste. L’année suivante, il est élu meilleur footballeur argentin, succédant à Omar Pastoriza, et meilleur sportif de l’année devant le boxeur Carlos Monzón.
Photo: ©FC Nantes
Il décide de quitter son pays avec de belles étiquettes dans le dos et pose ses valises sur les bords de l’Erdre, au FC Nantes. Son arrivée se fait par l’entremise de son ancien coéquipier Angel Marcos qui évoluait lui aussi à Chacarita et l’a recommandé à Robert Budzynski. Hugo débarque un 22 janvier 1973 et s’acclimate immédiatement à son nouvel environnement. La charnière qu’il forme avec Bernard Gardon portera ses fruits puisque les Canaris remportent le championnat grâce à une fin de saison en boulet de canon. En coupe, les Nantais atteignent la finale, après avoir notamment éliminé St Etienne en quart, mais perdent, à la surprise générale, contre l'Olympique lyonnais. La Maison Jaune perd son titre l’année suivante, mais Hugo s’est fait une réputation. Devenu international à part entière, il participe dans la foulée à la Coupe du Monde en Allemagne, mais se fait éliminer au second tour. Il disparaitra de la sélection par la suite. À Nantes, il devient indéboulonnable au poste de défenseur central, formant une redoutable charnière avec Patrice Rio. Excellent de la tête, il se distinguera principalement par une vitesse d'exécution et une maitrise technique exceptionnelle. À la fin des années 70, Le FCN est alors au faite de sa gloire, avec un nouveau titre de champion en 1977, puis deux places de dauphin en 1978 et 1979. Cette dernière année, Hugo remportera la Coupe de France. Malheureusement, il ne joue pas la finale, blessé. Henri Michel le remplace et décide de passer par la suite libéro.
En 1979, le FC Metz nourrit alors de grandes ambitions et se lance dans une politique de recrutement onéreuse, avec l’international polonais Henryk Kasperczak, qui devient entraîneur seulement au bout de quelques mois. Il recrute donc le libéro nantais, qui remplace un Wim Suurbier assez décevant. Cette politique ne porte pas vraiment ses fruits. La formation grenat manque de descendre en 1980 avant de finir à une anonyme 9ème place en 1981. Associé à Patrick Battiston puis Philippe Mahut, la période messine de Bargas ne reste pas dans les annales du foot. L’équipe prend beaucoup de but. À 34 ans, il en a encore sous le pied et décide de s’engager à Louhans-Cuiseaux en 1981. L’équipe va rater l’accession à l’élite, avec un 5ème place. Avec Antoine Trivino, l’ancien canonnier de Gueugnon, Diego Garzitto, Alain Ollier et bien d’autres, l’équipe aura raté le coche avec un début de saison pourri. La suite sera moins flamboyante, avec des saisons dans le ventre mou de la D2. Après trois années, alors qu’il a déjà 37 ans, l’increvable Bargas s’engage au Puy, toujours en D2 comme entraîneur-joueur. Il y passe deux saisons avant de finalement raccrocher à l'âge 39 ans. Devenu par la suite coach en Belgique et en Argentine, il fait un come-back sous les couleurs de l'AS Angoulême pour un match en 1988. Il mène ensuite une mission de repérage pour le compte du FC Nantes, étant notamment à l’origine de la venue de Nestor Fabbri dans l’Hexagone.
PALMARÈS
Vainqueur de la Copa Julio Roca en 1971 (Argentine)
Vainqueur de la Copa Carlos Dittborn en 1971 et 1972 (Argentine)
Finaliste de la Copa Carlos Dittborn en 1973 (Argentine)
Champion de France en 1973 et 1977 (FC Nantes)
Vice-champion de France en 1974, 1978 et 1979 (FC Nantes)
Champion d'Argentine en 1969 (Met.) (Chacarita Juniors)
Vainqueur de la Coupe de France en 1979 (finale non-jouée) (FC Nantes)
Finaliste de la Coupe de France en 1973 (FC Nantes)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu footballeur argentin de l'année en 1972
Élu meilleur joueur étranger du championnat de France en 1973
Élu sportif argentin de l'année en 1972