Football-the-story

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Anton Ondrus

Anton  Ondrus.jpg
photo: ©DR

 

Anton Ondruš

 

Né le 27 mars 1950 à Solčany (TCH)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5689018_201605145642654.png Slovaque, Défenseur central, 1m89

Surnom: le Beckenbauer de l'est

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4859506_201505274847180.png 58 sélections, 9 buts

(Matchs amicaux: 37 sélections, 7 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 14 sélections, 1 but)

(Euro: 6 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 27 mars 1974 contre la RDA (0-1)

Dernière sélection : le 14 juin 1980 contre la Grèce (3-1)

 

1970/77 Slovan Bratislava (TCH) 155 matchs, 35 buts
1978 Dukla Banská Bystrica (TCH) 13 matchs, 1 but
1978/81 Slovan Bratislava (TCH) 58 matchs, 2 buts
1981/82 FC Bruges (BEL) 7 matchs
1983/87 CS Thonon (FRA) 116 matchs, 6 buts
1987/89 FC Biel (SUI)
 
Capitaine des tchécoslovaques champions d’Europe 1976, Anton Ondrus était un sacré défenseur, trimbalant sa longue carcasse d’un mètre quatre vingt neuf sur les terrains du monde entier avec l'équipe nationale de 1974 à 1980.
 
58 sélections pour ce stoppeur qui pouvait aussi jouer libéro avec un jeu rugueux et dur sur l’homme. Intelligent et leader naturel, au point d’être surnommé le Beckenbauer de l’Est, c’est tout naturellement que ce gamin de Solčany, débute au Slovan Bratislava en 1970. Évoluant tout d’abord au poste d’attaquant puis repositionné pour le plus grand bonheur du football tchécoslovaque en tant que défenseur central, Ondruš s’est peu à peu imposé dans ce poste avant d’exploser totalement en 1973. Le club se dote alors de la future grande défense de la sélection tchécoslovaque, au côté de la nouvelle génération composé du défunt Koloman Gögh et Ján Pivarník. Une charnière 100% slovaque qui s’imposent comme le cœur de la sélection. Avec aussi les frères jumeaux Čapkovič et le portier Alexander Vencel père (son fils du même nom à joué à Strasbourg et au Havre), ils terrorisent les terrains de l'Est en remportant titres de champion et coupes avant de venir terrasser l’Europe entière. Tchèques et Slovaques, unis, ensemble.

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photo: ©Bob Thomas Sports Photography
 
L’Euro 76 est le point culminant de cette génération dorée, devant même les deux finales de coupe du Monde disputées en 1934 et 1962. Leur parcours est mémorable. Avant de se rendre en Yougoslavie pour la phase finale, ils terminent premier de leur poule devant l’Angleterre et éliminé en match aller-retour l'URSS, rien que ça. En terre slave, l'équipe d'Ivo Viktor hérite en demi-finale des Pays-Bas, sélection dont le jeu fait alors l’admiration de par le vaste monde. À Zagreb, où la rencontre a lieu le 16 juin 1976 devant plus de 30 000 spectateurs, l’homme du match est sans conteste le capitaine mythique de l'escouade tchécoslovaque. Le défenseur ouvre le score pour les siens à la 19ème minute d’une superbe tête consécutive à un coup franc. En deuxième mi-temps, il a l’élégance de remettre les deux équipes à égalité en inscrivant un but d’une monstrueuse mais malheureuse reprise de volée dans sa propre cage. C’est sans conséquence, car les Tchécoslovaques inscrivent deux nouveaux buts durant les prolongations et filent vers la finale. À la surprise générale, Ils gagneront face aux allemands champion d’Europe et champions du Monde en titre avec la désormais célèbre Panenka. Le Capitaine Ondruš, qui marque le troisième tir au but de son équipe, peut soulever le premier trophée majeur de la sélection tchécoslovaque. Classé au sixième rang de l’élection du Ballon d'or cette année là, il reste encore à ce jour le plus grand défenseur slovaque de l’histoire.
 
Un regret dans la carrière du défenseur, le joueur n’a connu le haut niveau qu’à travers son club de toujours le Slovan, qu’il ne quittera que pour le Dukla Banská Bystrica, afin de passer son service militaire obligatoire, puis, la trentaine passé, âge légal pour envisager un départ à l’étranger, pour le FC Bruges puis la France et le CS Thonon, alors en seconde division. Si le club savoyard connaît par la suite des années de galère, Ondruš, de son côté, raccroche les crampons non loin de la quarantaine passée avec une dernière pige au FC Biel, en Suisse. Une région où il a eu l’occasion de fonder une famille, s’installer près du lac Léman, loin de sa Slovaquie natale et de son Slovan Bratislava qui ne l’oubliera jamais. Lui, ce capitaine symbole d’une génération dorée et du miracle de Belgrade.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de l'Euro 1976 (Tchécoslovaquie)
3ème de l'Euro 1980 (Tchécoslovaquie)
Champion de Tchécoslovaquie en 1975 et 1976 (Slovan Bratislava)
Vice-champion de Tchécoslovaquie 1972 et 1976 (Slovan Bratislava)
Vainqueur de la Coupe de Tchécoslovaquie en 1974 (Slovan Bratislava)
Finaliste de la Coupe de Tchécoslovaquie en 1972 et 1976 (Slovan Bratislava)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 1976
 
SOURCES/RESSOURCES
 


11/10/2018
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