Marco Etcheverry
photo: ©Alejandro Pagnin/AFP
Marco Etcheverry
Marco Antonio Etcheverry Vargas
Né le 26 septembre 1970 à Santa Cruz de la SIerra (BOL)
Surnom: El Diablo
(Matchs amicaux: 16 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 25 sélections, 7 buts)
(Coupe du Monde: 1 sélection)
(Copa America: 21 sélections, 4 buts)
(Coupe des Confédérations: 3 sélections)
(US Cup: 5 sélections)
1ère sélection : le 22 juin 1989 contre le Chili (0-1)
Dernière sélection : le 15 novembre 2003 contre l'Argentine (0-3)
1986/89 Destroyers (BOL) 81 matchs, 10 buts
1990/91 Bolivar (BOL) 97 matchs, 29 buts
1992/93 Albacete Balompié (ESP) 15 matchs, 2 buts
1994/95 Colo-Colo (CHL) 28 matchs, 12 buts
1995 América Cali (COL) 21 matchs, 6 buts
1996/2003 DC United (USA) 243 matchs, 40 buts
(Championnat des Etats-Unis: 191 matchs, 34 buts)
(Playoffs: 24 matchs, 3 buts)
(Coupe des Etats-Unis: 12 matchs, 1 but)
(Ligue des champions CONCACAF/Copa Interamericana: 16 matchs, 2 buts)
1997 Barcelona SC (EQU) (Prêt) 13 matchs, 6 buts
1998 CS Emelec (EQU) (Prêt) 6 matchs
2001 Oriente Petrolero (BOL) (Prêt)
2004 Bolivar (BOL) 12 matchs
(Championnat de Bolivie: 7 matchs)
(Copa Libertadores: 5 matchs)
Marco Antonio Etcheverry Vargas, alias "El Diablo", est un véritable pionnier du football. Figure culte du football bolivien, il est considéré comme le meilleur footballeur de l'histoire du pays, avant d'étendre son talent jusqu'aux Etats-Unis. C'est là qu'il a contribué à l'improbable projet d'attirer le grand public américain vers le soccer.
Né à Santa Cruz le 26 septembre 1970 dans une fratrie de six enfants, ce maître de l'entrejeu fait ses premiers pas dans le football alors qu'il n'est qu'un jeune garçon, dans la légendaire Academia Tahuichi. Joueur de la "vieille école", d’un talent et d’une technique exceptionnels, il adorait dribbler et avait surtout l’œil pour trouver ses coéquipiers, qui plantait des buts en pagaille. Après s'être révélé lors de la Coupe du Monde des moins de 16 ans en 1987, il émerge sur la scène internationale en 1994 avec son éternelle coupe "mulet", très à la mode à l'époque.
Contre toute attente, il emmène cette année-là avec deux autres légendes boliviennes, Erwin "Platini" Sanchez et Carlos Trucco, sa sélection en phase finale de la Coupe du Monde, grâce à deux mémorables victoires sur le Brésil et l'Uruguay. Malheureusement, lors de son premier match avec sa patrie lors du Mondial organisé aux Etats-Unis, face au champion du monde en titre l'Allemagne, il prend un carton rouge quelques secondes après son entrée en jeu. Le tournoi est déjà terminé pour lui. Mais rien ne détruira son statut d’idole nationale. Deux ans plus tard, "El Diablo" fait son retour au pays de l'Oncle Sam, en compagnie de Jaime Moreno et Berthy Suarez. Leur mission: contribuer à la promotion du football au pays du base-ball et du football américain, en attirant un public encore réticent vers la Major League Soccer, et ça dès sa saison inaugurale.
photo: ©Scott Halleran
Auteur de 13 buts en 71 sélections, il devient l'un des joueurs les plus célèbres du continent et une légende de DC United. Lors des premières années de la MLS, il permet au club de la capitale fédérale de conquérir une suprématie nationale, avec trois titres remportés en 1996, 1997 et 1999, mais aussi sur le plan continental, avec la Ligue des champions de la Concacaf et la Copa Interamericana en 1998. Il obtient également les titres de meilleur joueur de la MLS et reste toujours deuxième meilleur buteur de l'histoire du club, avec 34 réalisations en 191 matches disputés en championnat sous les couleurs de United. Etcheverry s'est également exporté en Espagne avec des passages au Chili, en Colombie et même en Equateur. Mais il restera toujours associé aux destinées de DC United. Avec Landon Donovan, il est l'un des visages les plus célèbres de la ligue américaine.
Après avoir pris sa retraite à l'âge de 35 ans, il est naturellement devenu ambassadeur du club, avant de se tourner vers une nouvelle carrière d'entraîneur. S'il a fait une pige de consultant pour la télévision équatorienne à l'occasion de la Coupe du Monde 2006, le technicien reconnaît volontiers que sa place reste sur le terrain. Héros aux Etats-Unis et en Bolivie, où il possède des terres au nord de Santa Cruz, El Diablo a parfaitement assuré son héritage et s'est ouvert plusieurs horizons pour son avenir. Il le dit lui-même: "Quand je suis arrivé pour la première fois aux Etats-Unis, il n'y avait ni terrain ni stade dédié au football", conclut le Bolivien. "Aujourd'hui, il y a des terrains partout et ils sont occupés en permanence. Il existe désormais une réelle passion pour le foot dans ce pays. Et cela, personne n'aurait pu le prévoir."
PALMARÈS
Finaliste de la Copa America en 1997 (Bolivie)
Vainqueur de la Ligue des champions de la CONCACAF en 1998 (DC United)
Vainqueur de la Copa Interamericana en 1998 (DC United)
Vainqueur de la MLS en 1996, 1997 et 1999 (DC United)
Champion d’Equateur en 1997 (Barcelona SC)
Champion de Bolivie en 1991 (Bolivar) et 2001 (Oriente Petrolero)
Vainqueur de la MLS Supporters’ Shield en 1997 et 1999 (DC United)
Vainqueur de la Coupe du Chili en 1994 (Colo-Colo)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur joueur bolivien de l’année en 1993
Élu Meilleur joueur de l'année de MLS en 1998
Homme du match de la MLS Cup en 1996
Nommé dans l'équipe type Sud-Américaine de l'année en 1993
Nommé dans l'équipe type de l'année de la MLS en 1996, 1997, 1998 et 1999
Nommé dans l'équipe type de l'histoire de la MLS en 2005
À reçu la Médaille du mérite du parlement bolivien en 2006
SOURCES/RESSOURCES
- FIFA
VIDÉO
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