Football-the-story

Photo: ©Mfarrblog

Bernd Schneider

Né le 17 novembre 1973 à Iéna (ALL)

 Allemand, Milieu droit, 1m76

Surnoms: "Schnix", le brésilien blanc

 81 sélections, 4 buts

(Matchs amicaux: 38 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Coupe du Monde: 14 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 17 sélections, 1 but)

(Euro: 3 sélections)

(Coupe des Confédérations: 7 sélections)

1ère sélection : le 28 juillet 1999 contre la Nouvelle-Zélande (2-0)

Dernière sélection : le 6 février 2008 contre l'Autriche (3-0)

 B: 4 sélections, 1 but

 U18: 2 sélections



Discret dans la vie, Bernd Schneider régalait sur le terrain à base de dribbles et de feintes.

Normal pour un type surnommé "Schnix" (du verbe "schnixeln", qui signifie dribbler, se jouer de quelqu'un) dès sa plus tendre enfance. Après avoir fait ses classes au FC Carl-Zeiss, l'enfant de Iéna passera à l'ouest, du côté de l'Eintracht Francfort, permettant aux Adler de se maintenir lors de la dernière journée de la saison 1998-99, grâce à une victoire 5 buts à 1 sur Kaiserslautern. Une de ses plus grandes victoires, noyée dans le flot de ses plus grandes défaites: en effet, Bernd Schneider a fait partie de cette fameuse escouade du Bayer Leverkusen qui a trébuché sur toutes les dernières marches en 2002 (championnat, coupe et Ligue des champions). "Pire" encore, Schneider était titulaire lors de la finale de la Coupe du Monde en Asie, au même titre que son coéquipier, l’emblématique Carsten Ramelow. Et s'il était également surnommé le "Brésilien Blanc", en raison de sa technique et sa précision dans les passes, force est de constater que son talent n'a pas suffit face aux vrais Auriverde avec une défaite 2 buts à 0. Cette compétition lui a donné l'occasion d'inscrire le premier de ses quatre buts en équipe nationale. Polyvalent au possible (il pouvait jouer à tous les postes du milieu et même dépanner au poste d’arrière droit), l'international aux 81 sélections a ensuite enchaîné les coups durs. Une hernie discale l'avait privé de l'Euro 2008, avant que deux nouvelles blessures au mollet puis au dos ne poussent ce fidèle du Bayer Leverkusen à raccrocher les crampons. Avec le Werkself, il a disputé plus de 260 matches en dix ans. "Je suis satisfait de ma carrière. Elle m'a offert quelques magnifiques expériences et aussi des moments un peu plus difficiles, mais tout ça fait partie du sport. Personne n'a envie d'arrêter à cause d'une blessure. J'aurais volontiers prolongé mon aventure d'un ou deux ans. J'aurais aussi aimé tenter ma chance à l'étranger mais ça ne s'est pas fait, pour diverses raisons. Malgré tout, j'ai passé dix ans au plus haut niveau. J'ai de quoi être content." Et Schneider a de quoi l'être. Même si les titres manquent à son palmarès, il a été pendant près d'une décennie l'une des figures de proue du football allemand.

PALMARÈS

Finaliste de la Coupe du Monde en 2002 (Allemagne)

3ème de la Coupe du Monde en 2006 (Allemagne)

3ème de la Coupe des Confédérations en 2005 (Allemagne)

Finaliste de la Ligue des champions en 2002 (Bayer Leverkusen)

Vice-champion d’Allemagne en 2000 et 2002 (Bayer Leverkusen)

Finaliste de la Coupe d'Allemagne en 2002 (Bayer Leverkusen)

Vainqueur de la Regionalliga Nord-Est d'Allemagne en 1995 (Carl Zeiss Iena)



DISTINCTIONS PERSONNELLES

Nommé dans l'équipe type du championnat d'Allemagne en 2002 et 2006

À reçu la médaille Silbernes Lorbeerblatt en 2006