Football-the-story

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Ahmed Faras

Ahmed Faras.jpg

Photo: ©Panini Mexico 70

 

Ahmed Faras

 

أحمد فرس

Né le 7 décembre 1946 à Mohammédia (MAR)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png Marocain, attaquant, 1m72

Surnom: Sidi Ahmed

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png 71 sélections, 29 buts

(Matchs amicaux: 13 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 15 sélections, 6 buts)
(Coupe du Monde: 2 sélections)
(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 11 sélections, 4 buts)
(Coupe d'Afrique des Nations: 12 sélections, 6 buts)
(Qualif Jeux Olympiques: 10 sélections, 9 buts)
(Jeux Olympiques: 5 sélections, 3 buts)
(Jeux Méditerranéens: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 24 novembre 1966 contre l'Algérie (2-2)

Dernière sélection : le 9 décembre 1979 contre l'Algérie (1-5)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png non-officiel: 6 sélections

 

1965/82 Chabab Mohammédia (MAR)

 

Premier Marocain a avoir remporté le ballon d’or africain, Ahmed Faras a été l'avant-centre le plus doué de sa génération. Grâce à son pied gauche magique, il s’est imposé largement avec les Lions de l'Atlas comme le buteur par excellence.

 

Doté d'une bonne frappe de balle et d'un jeu de tête efficace, l'attaquant prolifique était aussi un relayeur et un pourvoyeur d'occasions au profit de ses coéquipiers. Il ne courait pas forcément très vite, mais la promptitude de ses gestes était déroutante pour ses adversaires. À l'instinct du buteur, il ajoutait le flair et la subtilité. On le connaît aussi pour son esprit ouvert et sa persévérance. Né en 1946 dans la ville des roses, le jeune bambin s'est mis en évidence dès son plus jeune âge grâce à ses qualités physiques techniques et tactiques. Il grimpe les échelons doucement jusqu'en équipe première où il retrouve des coéquipiers qui vont l'accompagner durant toute sa carrière, à l'image de Driss Haddadi ou Hassan Acila.


Ahmed Faras.jpg

Photo: ©DR

 

Dès 1965, le marocain est très vite sélectionné en espoirs sous la houlette de l'entraîneur de feu Larbi Zaouli lors de la rencontre qui les oppose aux espoirs algériens à Oran. Malgré le nul (2-2) au cours de cette confrontation, Ahmed Faras se fait déjà remarquer et sera appelé une semaine plus tard en équipe A contre la Suisse (match depuis considéré comme non-officiel). Les Marocains, quoique battus (6 buts à 4) à Bâle, laissent bonne impression notamment suite à la prestation de Hassan Akesbi et de Ahmed Faras. Son parcours était dès lors tout tracé. Une star était née. Il s'affirme au poste d'avant-centre pendant plus de deux décennies tant avec son club du Chabab Mohammédia qu'avec l'équipe nationale. Il participe aux phases finales de Coupe d'Afrique des Nations en 1972 au Cameroun, en 1976 en Éthiopie et en 1978 au Nigeria. Il remporte celle de 1976 terminant en tête d'une poule finale devant la Guinée, le Nigéria et l'Egypte. Ahmed Faras forge son nom de joueur et de buteur à divers rendez-vous, il participe à la phase finale des Jeux olympiques de 1968 après un brillant parcours en qualification avec une victoire au détriment du Ghana (2 buts à 1). L'avant centre marocain brille aussi aux JO de Munich en 1972 ainsi qu'aux Jeux méditerranéens de 1967 en Tunisie et de 1972 à Izmir en Turquie. Il participe également sans succès à la coupe du Monde de 1970 au Mexique, une première pour le Maroc et l'Afrique maghrébine. Si l’on ne connaît pas précisément son nombre de sélections (71 selon certaines sources), on sait que l’avant-centre a inscrit 29 buts avec sa nation, faisant de lui le meilleur buteur des Lions de l’Atlas.

 

Sur le plan nationale, le fer de lance du Chabab Mohammedia a connu la gloire, de 1965 à 1982, même si le palmarès est moins éloquent que d'autres clubs plus huppés. Ses nombreux succès avec le SCCM (Coupe du Trône, Coupe Maghrébine et Champion du Maroc en 1981) ont donné à Ahmed Faras une autre dimension. Il se distingue également par ses titres tant convoité à l'époque de meilleur buteur du championnat avec seize buts inscrits en 1969 et en 1972. Une autre consécration va lui donner une autre dimension, c'est le Ballon d'Or africain remporté brillamment en 1975, devant un certain Roger Milla. Il devient alors le premier joueur maghrébin à remporter le trophée. Il abandonne ensuite la scène internationale le 9 décembre 1979 à l'issue d'une sévère défaite face à l'Algérie (perdu 5 buts à 1) à Casablanca. Même si il décide de tourner la page avec la sélection, il reste fidèle à son club de toujours jusqu'à sa retraite en 1982. Il devient entraîneur, mais rend son tablier au bout de deux saisons. Désormais, il se consacre exclusivement à la formation des jeunes pour favoriser l'éclosion de nouvelles étoiles notamment dans le football marocain. Mais ce qui restera d’Ahmed Faras dans l’imaginaire collectif est sa profonde humilité, malgré ses exploits accomplis.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1976 (Maroc)

Vainqueur de la Coupe du Maghreb des vainqueurs de coupe en 1973 (Chabab Mohammédia)

Finaliste de la Coupe du Mahreb des vainqueurs de coupe en 1975 (Chabab Mohammédia)

Champion du Maroc en 1980 (Chabab Mohammédia) 

Vainqueur de la Coupe du Maroc en 1972 et 1975 (Chabab Mohammédia)

Finaliste de la Coupe du Maroc en 1979 (Chabab Mohammédia)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or Africain en 1975

Élu meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1976

Meilleur buteur du championnat du Maroc en 1969 (16 buts) et 1973 (16 buts) (Chabab Mohammédia)

 

VIDÉO

 



23/04/2015
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