Football-the-story

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Hassan Akesbi

Hassan Akesbi.jpg
Photo: ©DR

 

Hassan Akesbi

 

حسن أقصبي

Né le 1er mai 1935 à Tanger (MAR)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png Marocain, Attaquant, 1m73

 

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1950/51 Sevillana Tanger (MAR)
1952/55 FUS de Rabat (MAR)
1955–1961 Nîmes Olympique (FRA) 238 matchs, 140 buts
(Championnat de France: 204 matchs, 119 buts)
(Coupe de France: 29 matchs, 19 buts)
(Coupe Charles Drago: 5 matchs, 2 buts)
1961/63 Stade de Reims (FRA) 80 matchs, 56 buts
(Championnat de France: 66 matchs, 46 buts)
(Coupe de France: 9 matchs, 8 buts)
(Coupe Charles Drago: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 4 matchs, 2 buts)
1964 AS Monaco (FRA) 15 matchs, 7 buts
(Championnat de France: 11 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1  but)
(Coupe Charles Drago: 2 matchs)
1964/65 Stade de Reims (FRA) 29 matchs, 13 buts
(Championnat de France de D2 24 matchs, 11 buts)
(Coupe de France: 4 matchs, 2 buts)
(Coupe Charles Drago: 1 match)
1965/70 FUS de Rabat (MAR)

 

Formidable chasseur de but, Hassan Akesbi fait partie des meilleurs buteurs de l'Hexagone. Le prolifique attaquant marocain a connu les belles heures du Nîmes Olympique à la fin des années 50. 

 

Natif de Tanger, le jeune garçon touche ses premiers ballons sur les plages de la baie. Amoureux du ballon rond, il fait ses gammes dans un club espagnol du quartier, le Sevillana Tanger, affilié au club de deuxième division espagnole l’U.D. España, à l’heure où la ville du détroit connaissait le statut international. Sollicité par le FC Barcelone, ses parents préfère qu'il rejoindre le FUS de Rabat pour des raisons scolaires, malgré la réticence des dirigeants de la Sevillana qui avaient refusé sa demande. Chez les Fussistes, ses dons de buteur incontesté en font un redoutable avant-centre, en deux temps, trois mouvements. C’est là que le sorcier Kader Firoud le repère en 1955. Hassan traverse la Méditerranée, direction le Nîmes Olympique. Il découvre chez les Crocos les rigueurs de la vie professionnelle mais va finalement vite s'imposer. Technique et combatif, il avait son propre style et sa manière de jouer. Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1956, deux fois finaliste de la Coupe de France, trois places de dauphins de suite en première division, il manquait à cette équipe nîmoise une charnière défensif implacable, moins efficace que la triplette offensive emmené par lui, le Silésien de naissance Henri Skiba et du Blidéen Bernard Rahis. Le Lion de l’Atlas a eu tout de même le temps de planter à Nîmes en six saisons la bagatelle de 119 buts en 204 matches de championnat. Des statistiques impressionnantes.

 

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Photo: ©Fonds Collignon/Archives municipales de Nîmes

 

En 1961, le prodige marocain signe au Stade de Reims pour 45 millions d’anciens francs, acceptant le défi et la lourde tache de faire oublier l'illustre finisseur Just Fontaine, qui n'arrive pas à se remettre de sa double fracture. Le pari est bien respecté. Installé aux côtés de Raymond Kopa et Roger Piantoni, il remporte enfin son premier titre de champion de France. Un titre obtenu lors de la dernière journée en s'imposant 5 buts à 1 face au RC Strasbourg avec un doublé de Akesbi. Fait exceptionnel, c’est au goal-average que le club champenois devient champion devant le Racing club de Paris. Avec une moyenne de 1,383 contre 1,365, Reims l’emporte. Même Nîmes aurait pu être champion sans une défaite au Stade Français 1 but à 0. Ce jour-là, c'est Henri Skiba, son ancien coéquipier nîmois qui crucifie les Crocodiles. Mathématiques. Arrive alors la funeste saison 1963-64. Le coach Albert Batteux n'est plus là, l'équipe est vieillissante et joue assez mal. Conscient d’aller droit dans le mur, Hassan quitte précipitamment le groupe à l'intersaison et part à Monaco. Sur le Rocher, il termine de nouveau vice-champion de France, derrière St Etienne. Entre Bert Carlier, Yvon Douis et Lucien Cossou, il doit néanmoins se contenter d’un rôle de remplaçant de luxe, dont il s'accorde assez bien, avec six pions en onze rencontres. De retour à Reims, désormais en D2, il connaît ses premiers pépins physiques. Il marque moins avec seulement onze réalisations. Dans l'antichambre de l'élite, le Stade termine à une décevante 10ème place malgré la présence de Raymond Kopa et Jean Wendling. Akesbi sent que son heure est venue et rentre au pays, au FUS Rabat. Il y prépare sa reconversion et glane une Coupe du trône en 1967.

 

Le point noir restera la sélection nationale. Il jouera avec les Lions de l'Atlas une dizaine d'années, mais ne participe à aucun tournoi majeur. Son seul fait d’arme reste ce barrage des éliminatoires de la Coupe du Monde 1962, contre l’Espagne. Ce jour-là, il avait fait trembler la Roja de Ignacio Zoco et Alfredo Di Stefano, malgré la défaite 1 but à 0. Contraint de raccrocher les crampons en 1970 après une blessure à la jambe droite qu'il l'empêche d'ailleurs de pouvoir participer au Mondial 70, il devient entraîneur et tente plusieurs expériences sans grand succès. Aujourd'hui, Hassan Akesbi est toujours considéré comme une légende dans le Gard, et reste depuis le meilleur buteur de l'histoire du Nîmes Olympique.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe Mohammed V en 1962 (Stade de Reims)

Champion de France en 1962 (Stade de Reims)

Vice-champion de France en 1958, 1959, 1960 (Nîmes Olympique), 1963 (Stade de Reims) et 1964 (AS Monaco)

Finaliste de la Coupe de France en 1958 et 1961 (Nîmes Olympique)

Vainqueur de la Coupe du Maroc en 1967 (FUS de Rabat)

Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1956 (Nîmes Olympique)

Finaliste du Challenge des Champions en 1958 (Nîmes Olympique) et 1962 (Stade de Reims)



17/11/2022
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