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Massimo Bonini

Né le 13 octobre 1959 à Saint-Marin (SMR)

 Saint-Marinais, Milieu défensif, 1m78

 19 sélections

(Match amical: 1 sélection)

(Qualif Coupe du Monde: 9 sélections)

(Qualif Euro: 9 sélections)

1ère sélection : le 14 novembre 1990 contre la Suisse (0-4)

Dernière sélection : le 7 juin 1995 contre la Russie (0-7)

 espoirs: 9 sélections

Solide milieu défensif, Massimo Bonini est le meilleur joueur de l'histoire de Saint-Marin.

Natif de la plus vieille république du Monde, le gamin âgé de 18 ans quitte son pays enclavé dans le centre de l’Italie et se retrouve à quelques encablures plus loin à Bellaria, après avoir fait ses gammes pour le club local de Juvenes. Devenu rapidement très bon balle au pied, il reste une saison en Série D, un exercice à Forlì en Série C pour enfin poser ses valises à Cesena dans l’antichambre du foot italien. Il devient l'élément clé du club mené par Osvaldo Bagnoli au début des années 80 et offre la montée aux Hippocampes pour sa seconde saison. Un beau parcours qui lui permet d'enfiler un autre maillot rayé de noir et de blanc dans l’élite italienne, la Juventus Turin. Entre 1981 et 1988, le jeune prodige s'impose aux côtés de son grand ami Michel Platini et se forge un palmarès solide avec la Vieille Dame. Il remporte trois Scudetti, la Coupe des Coupes en 1984 et la tragique victoire en C1 l'année suivante face à Liverpool dans le Heysel. Joueur de l'ombre, ses qualités athlétiques pour récupérer le ballon ont permis de soulager Platoche dans l'entrejeu. Attaché à sa patrie, il n'a jamais voulu renoncer à sa citoyenneté. Sélectionné chez les Espoirs italiens, il a eu à plusieurs reprises l’occasion de porter le maillot azzuro chez les A, mais le rêve de Massimo était ailleurs. Pour porter le maillot de son pays, il doit attendre son trentième anniversaire pour honorer sa première cape en 1990. Avant cette année, Saint-Marin ne comptait pas d'équipe nationale. Bonini disputera donc 19 rencontres sous le maillot de "La Serenissima", avec un bilan mitigé d'aucune victoire et une moyenne de cinq à dix buts encaissés à chaque confrontation. Malgré tout, c’est une véritable leçon de patriotisme. Élu meilleur joueur de sa nation chérie lors des 50 dernières années en 2004 par l'UEFA, il restera pour toujours le tout premier joueur saint-marinais à avoir percé au plus haut niveau.

PALMARÈS

Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1985 (Juventus Turin)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1983 (Juventus)

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1984 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1984 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe intercontinentale  en 1985 (Juventus Turin)

Champion d’Italie en 1982, 1984 et 1986 (Juventus Turin)

Vice-champion d’Italie en 1983 et 1987 (Juventus Turin)

Vainqueur de la coupe d’Italie en 1983 (Juventus Turin)

DISTINCTIONS PERSONNELLES

Élu meilleur espoir européen (Trophée Bravo) en 1983

Élu "joueur en or" des 50 dernières années de Saint-Marin par l'UEFA en 2003