Ricardo Pavoni
Photo: ©El Grafico
Ricardo Pavoni
Ricardo Elvio Pavoni Cúneo
Né le 8 juillet 1943 à Montevideo (URU)
Uruguayen, Défenseur gauche, 1m67
Surnom: "El Chivo" ("La Chèvre")
13 sélections, 2 buts
(Matchs amicaux: 6 sélections
(Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)
(Coupe de l'Indépendance: 3 sélections, 1 but)
(Copa Lipton: 1 sélection)
1ère sélection : le 15 août 1962 contre l'Argentine (1-3)
Dernière sélection : le 23 juin 1974 contre la Suède (0-3)
B: 1 sélection
1960/64 Defensor SC (URU)
1965/76 Independiente (ARG) 501 matchs, 65 buts
(Championnat d'Argentine: 423 matchs, 57 buts)
(Coupe d'Argentine: 6 matchs, 2 buts)
(Copa Libertadores: 59 matchs, 6 buts)
(Coupe Intercontinentale: 7 matchs)
(Copa Interamericana: 6 matchs)
Icône d’Independiente dans les années 60 et 70, Ricardo Pavoni est l'un des meilleurs latéraux gauches Sud-américains de l’histoire.
Né le 8 juillet 1943 dans la capitale uruguayenne, il débute sa carrière au Defensor SC avant d'arriver au mitan des sixties en Argentine, à l'Independiente, une des meilleurs équipes au Monde à l'époque. Dans les travées du stade d'Avellaneda, il devient un homme de couloir impitoyable, tireur de coups francs et un leader. Avec les Rojo aux côtés de joueurs emblématiques comme Ricardo Bochini, Daniel Bertoni ou "Pancho" Sá, il accumule titres nationaux et internationaux, avec notamment cinq Copa Libertadores et une coupe Intercontinentale remportées. Outre le football, sa pilosité était un sujet d’attention. Un petit gaillard aux moustaches tombantes, physique de guerrier Tatar, une calvitie parfois masquée avec du cirage ou des cheveux coupés et collés sur le front avec du savon, un désastre quand il pleuvait. Il frisait ses cheveux avec des sortes de bigoudis et l’un de ses coéquipiers prétendait que ses cheveux noirs embobinés ressemblaient à des crottes de bouc. Il acquiert un surnom pour la vie, "El Chivo", la chèvre. Très jeune, il réagit à un début de calvitie. Vexé par les supporters adverses qui se moquent de lui, la mode n’est pas aux crânes rasés alors il est un des premiers à investir dans une moumoute, de marque allemande d’ailleurs, ce qui lui vaut beaucoup d’attention de la part de son fournisseur lorsque la Celeste dispute la Coupe du Monde 1974. Si l'Uruguay ne passe pas le premier tour, Pavoni trouve quand même le moyen d'inscrire son nom sur les tablettes. L'arrière international aux 13 sélections est le seul buteur de son équipe pour ce Mondial germanique, inscrit contre la Bulgarie. Et puis ensuite plus rien. Ah si. Le 24 mars 1974, jour de derby face au Racing Club, c'est lui qui est entré pour la première fois sur la pelouse avec Boneco, un chien qui fait partie de l’histoire d’Independiente, presqu’aussi célèbre que ses immenses joueurs. De 1974 à 1978, il accompagnait l’entrée des équipes sur la pelouse de la Doble Visera, un fanion du club dans la gueule la plupart du temps. Déjà grisonnant, de race incertaine, il effectuait le tour du terrain en faisant le beau ou en marchant sur deux pattes, adulé des hinchas.
PALMARÈS
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1965, 1972, 1973, 1974 et 1975 (Independiente)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1973 (Independiente)
Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1972 et 1974 (Independiente)
Vainqueur de la Copa Interamericana en 1973, 1974 et 1976 (Independiente)
Champion d'Argentine en 1967 (Nac.), 1970 (Met.) et 1971 (Met.) (Independiente)
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