Josip Skoblar
Josip Skoblar
Né le 12 mars 1941 à Privlaka (ex-YOU)
Croate / Yougoslave, attaquant, 1m82
Surnoms: L'ange dalmate, "Josko"
(Matchs amicaux: 17 sélections, 7 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Coupe du Monde: 5 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 6 sélections, 3 buts)
1ère sélection : le 7 mai 1961 contre la Hongrie (2-4)
Dernière sélection : le 7 octobre 1967 contre la RFA (1-3)
1958/59 NK Zadar (ex-YOU)
1959/66 OFK Belgrade (ex-YOU) 200 matchs, 82 buts
(Championnat de Yougoslavie: 162 matchs, 63 buts)
(Coupe de Yougoslavie: 20 matchs, 10 buts)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 4 buts)
1966/70 Hanovre (ALL) 68 matchs, 37 buts
(Championnat d'Allemagne: 57 matchs, 30 buts)
(Coupe d'Allemagne: 4 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 4 buts)
1966/67 Olympique de Marseille (FRA) (Prêt) 18 matchs, 17 buts
(Championnat de France: 15 matchs, 13 buts)
(Coupe de France: 3 matchs, 4 buts)
1969/75 Olympique de Marseille (FRA) 192 matchs, 159 buts
(Championnat de France: 159 matchs, 138 buts)
(Coupe de France: 22 matchs, 15 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 5 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 4 buts)
19744/77 NK Rijeka (ex-YOU) 37 matchs, 11 buts
(Championnat de Yougoslavie: 36 matchs, 11 buts)
(Coupe de Yougoslavie: 1 match)
100 buts lors de ses 100 premiers matchs avec l’Olympique de Marseille au début des années 70, Josip Skoblar incarnait à lui seul la devise du club.
Champion de France à deux reprises avec l'OM, le croate finira son aventure phocéenne avec plus de 150 buts à son actif. Jeu de tête, détente, frappes brossées des deux pieds, Josip avait tous les atouts dans son jeu, y compris un sacré tempérament de gagneur. Un joueur ancré au rang de légende à Marseille. Le jeune yougoslave a d'abord sévi dans son pays avant de rejoindre le club olympien.
Né dans la région de Zadar connue pour être un petit coin de paradis au bord de la mer Adriatique, Skoblar débute au sympathique club du NK Zadar en 1958. Très rapidement ce formidable buteur rejoint un club plus huppé et fait le bonheur de l'OFK Belgrade durant neuf saisons. Il dispute 162 matchs pour 63 buts inscrits et remporte deux fois la Coupe de Yougoslavie en 1962 et 1966. Très vite appelé en sélection, il fait partie de la sélection nationale yougoslave qui échoue en demi-finale de la Coupe du Monde au Chili en 1962. Il plante 11 buts en 32 apparitions sous le maillot "Plavi", une carrière internationale plutôt courte compte tenu de la suite de sa carrière. Débarqué en Allemagne à Hanovre à l'été 1966, il ne peut jouer à cause d'une lettre sortie envoyé trop tard par la fédération yougoslave. La solution? c'est qu'il est prêté sous la forme d'un prêt pour une saison à Marseille. Buteur dès son premier match lors d'un déplacement à Valenciennes (défaite 2 buts à 1), il joue une quinzaine de matchs pour autant de buts. Rappelé par Hanovre, son retour est un peu difficile. Mais Marcel Leclerc veut le rapatrier définitivement. Il doit attendre la fin de son contrat trois saisons plus tard pour revenir sur la Canebière. Et il confirme très vite ses talents de buteur.
Photo: ©DR
On le surnomme "l'Aigle Dalmate" pour son regard froid et sa précision devant les buts adverses, un véritable cauchemar pour les défenseurs de l'époque. En duo avec le génie suédois Roger Magnusson, il forme une paire magique qui marque l'histoire du club marseillais. Pied droit, pied gauche, tête, genoux, tout y passe: sa puissance, sa vivacité et son sens du placement en font le cauchemar des gardiens. Toujours là pour reprendre les caviars du magicien suédois, il enfile les buts comme l'OM les succès. Il remporte deux titres de champion de France (1971 et 1972) et une coupe nationale (1972), mais surtout un record encore jamais battu dans l’Hexagone (Soulier d’Or européen en 1971 avec un total de 44 buts inscrits en une saison sans tirer les pénalties). Il termine trois fois de suite meilleur buteur du championnat de France (1971, 1972 et 1973) s'offrant un total de 151 buts (deux quadruplés, huit triplés et trente-six doublés tout de même) lors de ses sept saisons olympiennes.
Par la suite, le buteur légendaire quitte Marseille chassé par l'arrivée de deux brésiliens champions du Monde, Jairzinho et Paulo César, et part achever sa carrière de joueur au NK Rijeka. Revenu trente mois plus tard en tant que directeur technique de l'OM, l'expérience tourne court. Il commence alors une carrière d'entraîneur prenant en charge notamment l'Hambourg SV et l'Hadjuk Split avec lequel il remporte à deux reprises la coupe de Yougoslavie. Il assure même l'intérim sur le banc olympien le temps d'un match aux côtés de Marc Levy en août 2001. Il restera une légende vivante dans la cité phocéenne et sera durant une dizaine d’années ambassadeur du club. L'aigle dalmate plane toujours sur les marseillais.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1962 (Yougoslavie)
Champion de France en 1971 et 1972 (Olympique de Marseille)
Vainqueur de la Coupe de France en 1972 (Olympique de Marseille)
Vice-champion de Yougoslavie en 1964 (OFK Belgrade)
Vainqueur de la Coupe de Yougoslavie en 1962 et 1966 (OFK Belgrade)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Soulier d’or européen en 1971 (44 buts)
Meilleur buteur du Championnat de France en 1971 (44 buts), 1972 (30 buts) et 1973 (26 buts) (Olympique de Marseille)
Recordman de buts inscrits en une saison du championnat de France (44 buts)
Élu meilleur joueur étranger du championnat de France en 1970 et 1971
Nommé Chevalier de l'Ordre National du Mérite en 2015
VIDÉO
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