Bora Milutinovic
Photo: ©OGC Nice
Bora Milutinovic
Velibor Milutinovic
Né le 7 septembre 1944* à Bajina Bašta (YOU)
Serbe/ Mexicain, Milieu défensif, 1m77
Surnom: Milu
1958/60 OFK Beograd (YOU) 15 matchs, 2 buts
1960/66 Partizan Belgrade (YOU) 40 matchs, 3 buts
1966 OFK Beograd (BEL) (Prêt) 12 matchs, 3 buts
1966/67 Winterthur (SUI) 20 matchs, 1 but
1967/69 AS Monaco (FRA) 47 matchs, 3 buts
(Championnat de France: 42 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 5 matchs)
1969/71 OGC Nice (FRA) 49 matchs
(Championnat de France: 14 matchs)
(Championnat de France de D2: 33 matchs)
(Coupe de France: 11 matchs)
(Challenge des Champions: 1 match)
1971/72 FC Rouen (FRA) 13 matchs
(Championnat de France de D2: 10 matchs)
(Coupe de France: 3 matchs)
1972/76 Pumas UNAM (MEX) 93 matchs, 12 buts
Ancien joueur ayant notamment évolué en France, Bora Milutinovic est surtout connu pour son étonnante carrière d'entraîneur, dont le nom est définitivement associé à la Coupe du Monde.
Né en 1940 à Bajina Bašta, dans la vallée de la Drina en ex-Yougoslavie, le jeune Velibor vit au rythme de la Seconde Guerre Mondiale. Un conflit qui lui vole ses parents, exécutés brutalement par les Allemands en 1944. C'est sa tante maternelle qui l'élève avec ses deux frères Milorad et un certain Milos, qui deviendra l'un des meilleurs attaquants yougoslaves de l'histoire. D'ailleurs au contraire de ses deux frangins, lui ne sera pas sélectionné avec les Plavi. Joueur lambda, il laisse le souvenir d'un bon milieu défensif, combatif et courageux. À officiellement 22 ans, alors qu'il en a déjà 26 – à la suite d'une erreur administrative, il est rajeuni de quatre ans! –, il quitte le Partizan et tente sa chance à l'étranger. Après une saison à Winterthur en Suisse, il débarque sur le Rocher à l'AS Monaco. Au bout de deux saisons moyennes, il passe chez le voisin niçois, devenant par la même occasion le premier footballeur venu des Balkans a évolué au bord de la Promenade des Anglais. Le joueur a le temps de participer à la remontée du Gym en première division. Après un détour par la Normandie à Rouen, il s'envole pour le Mexique en 1972, qui deviendra son pays d'adoption. Il y rencontre sa femme et prend dans la foulée la double nationalité. Cinq saisons aux Pumas avant d'en devenir l'entraîneur. En 1983, la célèbre légende "Milu" (prononcez Milou) voit le jour: il est nommé sélectionneur d'El Tri. Bora enchaîne ensuite les exploits et devient le seul coach à avoir qualifié quatre pays différents pour une phase finale de Coupe du Monde. L'unique aussi à avoir dirigé cinq nations différentes dans un Mondial (le Mexique en 1986, le Costa Rica en 1990, les États-Unis en 1994, le Nigeria en 1998 et la Chine en 2002). Et, aujourd'hui encore, ce globe-trotter invétéré détient le record de participations en huitièmes de finale de l'épreuve suprême. Ce n'est pas pour rien que le grand Franz Beckenbauer le classe parmi les trois meilleurs entraîneurs de l'histoire. Surnommé "El mago" ("le magicien") au Costa Rica ou "Miracle worker" (faiseur de miracles) aux Etats-Unis, le technicien serbe était surtout une personnalité singulière. À la fois autoritaire et provocateur, ce véritable meneur d'hommes n’hésitait pas à balancer des challenges à ses joueurs lors des séances d’entraînement, toujours dans le but de leur inculquer la culture de la gagne. Une préparation intense de plusieurs semaines avant d’attaquer la grande compétition, telle était le secret de l'ancien sélectionneur le plus cosmopolite que le football ait jamais connu.
PALMARÈS
Champion de Yougoslavie en 1961, 1962, 1963 et 1965 (Partizan Belgrade)
Champion de France de D2 en 1970 (OGC Nice)
Vainqueur du Challenge des champions en 1970 (OGC Nice)
DIVERS
*→ Il est né exactement le 7 septembre 1940, mais à cause d'une erreur administratif sa date de naissance officielle est le 7 septembre 1944.
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