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14 championnats d'Égypte, 3 Coupe d'Afrique des Nations, 176 sélections, 67 buts avec son équipe nationale, Hossam Hassan a tout gagné, tout fait et tout connu. Il est l’un des rares joueurs à demeurer constant sur toute la durée de sa carrière professionnelle.
Sur les trois CAN qu’il a remporté, la première a eu lieu en 1986 alors qu’il n’était âgé que de 20 ans, et la troisième date de 2006, il avait 39 ans. Né le 10 août 1966 à Helwan, ville située dans la périphérie sud du Caire, Hossam Hassan a un frère jumeau du nom d’Ibrahim Hassan. Très technique et prolifique à la fois, Hossan tape dans l’œil d’Al-Ahly du Caire qui le récupère et se charge de peaufiner son talent dans son centre de formation en 1982. Trois années plus tard (1985), il est intégré dans l’équipe professionnelle. Après une remarquable première saison couronnée par un doublé championnat-coupe d’Egypte, il est retenu l’année suivante dans le groupe pour la Coupe d’Afrique prévu à domicile. Il termine vainqueur à l’issue de la compétition et alignera par la suite les trophées avec son club. En Premier League égyptienne, il est donc couronné 11 fois.
Hassan passe ensuite la période allant de 1990 à 1992 en Europe. Il joue notamment pour le club grec du PAOK Salonique et la formation suisse Xamax avant de retourner dans son club formateur sans toutefois remporter le moindre trophée sur le Vieux Continent. En 2000, il décide de changer d’air après être entré dans l’histoire de Al-Ahly avec un record de 25 trophées remportés: 11 championnats, 4 coupe d’Egypte, 1 Ligue des champions, 4 Coupe des coupes africaines, 1 Ligue des champions arabes, 1 coupe des coupes arabes, 2 Supercoupes arabe et 1 coupe afro-asiatique des clubs. Hassan quitte donc les Red Devils sur une belle note et s’envole pour Al-Ain aux Emirats Arabes Unis. Il parvient à aider son club à remporter le titre dans une période où le championnat était assez avancé. À la fin de la saison, il regagne l’Egypte et passe sous la bannière du grand rival de Zamalek. Hossam ratisse large et peut revendiquer une appréciable popularité. Même son image de mauvais garçon, de "John McEnroe du football égyptien", comme l'a écrit un jour un journaliste, n'est jamais parvenue à entamer ce capital-sympathie. Il y reste de 2000 à 2004. Durant cette période, Hassan garnit de nouveau son armoire à trophées. Il remporte encore trois titres de champion (2001, 2003 et 2004), 1 coupe d’Egypte (2002), 2 Supercoupes d’Egypte, 1 ligue des champions, 1 Supercoupe d’Afrique et 1 Ligue des champions arabes. L'attaquant cairote quitte ensuite les Dervishes pour trois autres clubs égyptiens. Il passe pour finir respectivement à Al-Masry, Tersana et Al-Ittihad Alexandrie sans connaitre la joie de s'offrir un butin comme à l'époque.
Mais tout le temps qu’il évoluait en clubs, celui qu'on surnommé parfois le "Sniper" était régulièrement appelé en sélection au point de devenir le recordman de sélections avec 176 capes. Même s’il est depuis surclassé par Ahmed Hassan (184), il conserve néanmoins la palme du meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale d’Egypte avec son record de 67 réalisations. Lors de la Can 1998 organisée au Burkina-Faso, Hossam Hassan est le grand artisan de la victoire finale des pharaons. Tout au long de la compétition, l'avant-centre impressionne par son sens du but. Il fera mouche a sept reprises pendant le tournoi continental, dont il sera l’un des meilleurs buteurs en compagnie du Sud-Africain Benni McCarthy. Attaquant de petite taille, Hossam Hassan sait se faire oublier sur la pelouse avant de surprendre ses adversaires par des buts inattendus. Cette grande joie ne trouvera toutefois pas aux yeux des fervents supporters égyptiens la reconnaissance qu’elle méritait : bien que nomine, Hossam Hassan n’obtient pas cette année-la le titre de footballeur africain de l’année. Si l'on excepte cette déception, la carrière internationale d'Hossam Hassan compte bien davantage de hauts que de bas. De sa première Coupe d'Afrique en 1986 au titre de 1998, en passant par la Coupe du Monde en Italie (la deuxième disputée par les Pharaons), le buteur n'a pas souvent manque les grands rendez-vous. Mahmoud al-Gohary, sélectionneur "historique" des Pharaons des années 80 et 90 ne tarit pas d'éloges au sujet d'Hossam Hassan: "Il est le meilleur footballeur que j'ai dirigé. Buteur, passeur voire meneur de jeu, Hossam Hassan peut être tout cela a la fois, il sait tout faire. Il fait partie de ces joueurs capables de changer le cours d'un match a lui tout seul. C'est quelqu'un de rare et d'irremplaçable! " En 2008, ce "Cantona africain" décide de raccrocher les crampons. Il se ne s’éloignera toutefois pas du football et devient entraîneur. "Pour moi, le football, ce n'est ni un travail ni un hobby. Le football c’est ma vie, c'est mon monde! " affirme celui qu’on considère comme étant le meilleur joueur égyptien de tous les temps. Un monde au sein duquel Hossam Hassan y a inscrit sa légende en lettres indélébiles.
-Hossam Hassan voulait toujours son frère Ibrahim comme compagnon de chambrée. D'où des transferts avortés. Ainsi, Hossam a refusé de rejoindre le Sporting Lisbonne et, plus tard, a quitté Al-Ahly qui cherchait à se débarrasser de son jumeau. "Notre relation est éternelle " disait-il.
- Lors de la révolte égyptienne, il soutient ouvertement le président Hosni Moubarak avant de tenter de se joindre aux manifestants de la place Tahrir quelques jours plus tard, mais ceux ci ne lui pardonnent pas son opportunisme et le chassent. Il s'en sort en vie. Un moindre mal.
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