Football-the-story

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Jean Djorkaeff

Jean Djorkaeff.png
Photo: ©Paris.Canal-historique

 

Jean Djorkaeff

 

Né le 27 octobre 1939 à Charvieu (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur droit, 1m73

Surnom: "Tchouki"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 48 sélections, 3 buts

(Matchs amicaux: 24 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 14 sélections)

 

1ère sélection : le 4 octobre 1964 contre le Luxembourg (2-0)

Dernière sélection : le 2 septembre 1972 contre la Grèce (3-1)

 

1958/66 Olympique Lyonnais (FRA) 193 matchs, 23 buts
(Championnat de France: 155 matchs, 18 buts)
(Coupe de France: 19 matchs, 2 buts)
(Coupe Charles Drago: 7 matchs, 2 buts)
(Coupe des Coupes: 10 matchs)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 2 matchs, 1 but)
1966/70 Olympique de Marseille (FRA) 160 matchs, 12 buts
(Championnat de France: 139 matchs, 12 buts)
(Coupe de France: 15 matchs)
(Coupe des Coupes: 4 matchs)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 2 matchs)
1970/72 Paris SG (FRA) 68 matchs, 7 buts)
(Championnat de France: 38 matchs, 2 buts)
(Championnat de France de D2: 24 matchs, 5 buts)
(Finale D2: 2 matchs)
(Coupe de France: 4 matchs)
1972/74 Paris FC (FRA) 68 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 64 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 4 matchs, 2 buts)
1974/79 UGA Lyon-Décines (FRA) (entraîneur-joueur)
 
Bien avant Youri, il y a eu Jean Djorkaeff. Ou plutôt "Tchouki", comme ses coéquipiers aimaient le surnommer.
 
Attaquant de formation, le natif de Charvieu, en Isère, a toutefois connu sa renommée nationale au poste de latéral. Et le début de l’histoire, il l’a écrit avec son club de cœur, l’Olympique Lyonnais. Au moment même où le club rhodanien débutait réellement la sienne. Il est d’ailleurs de l’aventure de 1964, en Coupe de France, celle qui permettra à l’OL d’écrire la première ligne de son palmarès. Devenu international tricolore dans la foulée et après avoir disputé la Coupe du Monde 1966, Jean s’en ira à Marseille, soulever une nouvelle Coupe de France, avant de tenter l’aventure à Paris, pour, là encore, faire partie du début de l’histoire parisienne et devenir le premier joueur pro du club de la capitale en 1970.

Jean Djorkaeff.png
Photo: ©OLRétro
 
Après avoir remporté le titre de champion de France de D2, le PSG assure le maintien assez difficilement la saison suivante. C’est en coulisse que ça ne va pas trop. Le mariage est orageux et en 1972, le Paris FC claque la porte. Une partie de l’équipe reste tandis que l’autre préfère St Germain. Jean Djorkaeff est amère "On était bien à Saint-Germain, nous étions chez nous... Quand nous sommes devenus Paris FC, nous sommes devenus du même coup des enfants perdus. " Effectivement, après une saison difficile, le Paris FC va descendre logiquement en 1974. Pendant ce temps-là, le PSG lui, retrouve l’élite à la même époque, chassé-croisé ironique. Jean Djorkaeff, en fin de carrière préfère arrêter là-dessus et retourne s'installer dans la région lyonnaise, à Décines, où il sera entraîneur-joueur pendant quelques années. Plus tard, il deviendra président de la commission de la Coupe de France de 2000 à 2013. Titulaire indiscutable dans les trois grands clubs français où il est passé, capitaine la plupart du temps (il héritera même du brassard en équipe de France), Jean Djorkaeff a surtout réussi l’exploit d’être aimé partout. Par tout le monde. Aujourd’hui encore les supporters lyonnais, marseillais et parisiens le considèrent comme l’une de leurs légendes. Ce qu’il est, en même temps.
 
PALMARÈS
 
Vice-champion de France en 1970 (Olympique de Marseille)
Vainqueur de la Coupe de France en 1964 (Olympique Lyonnais) et 1969 (Olympique de Marseille)
Finaliste de la Coupe de France en 1963 (finale non-jouée) (Olympique Lyonnais)
Champion de France de D2 en 1971 (Paris SG)
Finaliste du Challenge des Champions en 1969 (Olympique de Marseille)
 
DIVERS
 
- Encore plus que Youri, "Tchouki" porte sur son visage le type de ses ancêtres. Car si les traits de son fils sont nuancés dus à l’ascendance arménienne de sa mère, Jean arbore lui ostensiblement ses racines kalmouks. Peuple eurasien proche du Caucase, il constitue un petit élément de la grande mosaïque ethnique russe. Une communauté réduite à la portion congrue en France, mais qui aura marqué les Bleus sur deux générations.


04/01/2020
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