Football-the-story

Football-the-story

France


Patrick Delamontagne

Patrick Delamontagne.jpg
Photo: ©Le Télégramme

 

Patrick Delamontagne

 

Né le 18 juin 1957 à La Bouëxière (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Meneur de jeu, 1m77

Surnom: Le "Platini de Le Basser"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 3 sélections

(Matchs amicaux: 2 sélections)

(Qualif Euro: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 15 mai 1981 contre le Brésil (1-3)

Dernière sélection : le 16 juin 1987 contre la Norvège (0-2)

 

1973/74 Espérance La Bouëxière (FRA)
1974/77 Stade Rennais (FRA) 80 matchs, 20 buts
(Championnat de France: 31 matchs, 2 buts)
(Championnat de France de D2: 41 matchs, 18 buts)
(Coupe de France: 8 matchs, 3 buts)
1977/80 Stade Lavallois (FRA) 68 matchs, 21 buts
(Championnat de France: 66 matchs, 20 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
1980/82 AS Nancy-Lorraine (FRA) 68 matchs, 13 buts
(Championnat de France: 62 matchs, 11 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 2 buts) 
1982/84 AS Monaco (FRA) 47 matchs, 3 buts
(Championnat de France: 37 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 9 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 1 match)
1984/87 Stade Lavallois (FRA) 123 matchs, 22 buts
(Championnat de France: 110 matchs, 19 buts)
(Coupe de France: 13 matchs, 3 buts)
1987/88 Olympique de Marseille (FRA) 28 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 26 matchs, 2 buts)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
1988/91 Stade Rennais (FRA) 111 matchs, 26 buts
(Championnat de France: 33 matchs, 5 buts)
(Championnat de France de D2: 64 matchs, 15 buts)
(Coupe de France: 14 matchs, 6 buts)
1991/92 Châteaubriant (FRA)

 

Excellent numéro 10, Patrick Delamontagne, formé à Rennes et révélé à Laval, a surtout brillé dans sa Bretagne natale.

 

Natif de La Bouëxière, à 20 km de Rennes, le milieu bretillien y fait ses débuts de footballeur, puis intègre le centre de formation du Stade Rennais en 1974 à son dix-septième anniversaire. Grand espoir du club, il démarre sa carrière professionnelle quelques mois après son arrivée. Meneur de jeu à l’ancienne, il possédait une vitesse d’exécution assez remarquable, une bonne technique et une excellente vision du jeu. À l'aise des deux pieds, il s’impose rapidement comme le maître à jouer des "Rouge et Noir". Trop talentueux pour un Stade Rennais instable, le plus souvent en seconde division, il décide de poser ses valises juste à côté, à Laval.

 

Patrick Delamontagne.jpg

Photo: ©Rouge Mémoire

 

Chez les Tangos, son élégance fait merveille. Entraîné par Michel Le Milinaire, le "Platini de Le Basser" devient la coqueluche des supporters durant deux saisons. Patrick fait ensuite le grand pas et débarque à Nancy dans les traces du roi "Platoche". Il décroche alors une première sélection en équipe de France contre le Brésil au Parc des Princes en 1981. Après un passage à Monaco terni par les blessures, Patrick Delamontagne retourne à Laval et y dispute trois nouvelles saisons. En Mayenne, celui qu'on comparaît souvent à Raymond Keruzoré, la grande star du foot breton dans les années 70, est à nouveau incontournable et apparaît une dernière fois en Bleu lors d’un match qualificatif pour l’Euro face à la Norvège. Malgré seulement 121 malheureuses minutes passés au total sous le maillot Tricolore, ses belles prouesses lui permettent tout de même de décrocher un contrat sulfureux à Marseille à l'été 1987. S’il ne démérite pas dans une ambitieuse équipe de Bernard Tapie, Delamontagne n’est pas non plus exceptionnel, avec deux petits buts en 26 rencontres sous le maillot olympien.

 

Retour à la case départ, à Rennes, où il retrouve son frère Laurent, aussi formé au club. Véritable esthète du ballon rond, il conduit la formation bretonne à une remontée en D1 deux ans plus tard. Après une ultime saison dans l’élite, il raccroche les crampons en amateur chez les Voltigeurs de Châteaubriant. Reconverti dans le secteur de l’immobilier, il était responsable de trois agences dans le nord de Rennes. Patrick restera dans les mémoires collectives, avec sa bouille frisée et son numéro 10 dans le dos, comme un joueur capable de tous les exploits. Malgré une étonnante stabilité dans ses performances et un talent hors-normes, ce garçon discret et cultivé n’a clairement pas eu la carrière qu’il méritait. Dommage, Delamontagne aurait pu être au sommet.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1984 (AS Monaco)

Vice-champion de France en 1984 (AS Monaco)

Finaliste de la Coupe de France en 1984 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1984 (finale non-jouée) (Stade Lavallois)

Vice-champion de France de D2 en 1976 et 1990 (Stade Rennais)


19/06/2023
1 Poster un commentaire

André Cheuva

André Cheuva.png
Photo: ©DR

 

André Cheuva

 

Né le 30 mai 1908 à Hellemmes-Lille (FRA)

Décédé le 5 février 1989 à Marcq-en-Barœul (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Inter droit, 1m80

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 7 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 7 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 9 mai 1929 contre l'Angleterre (1-4)

Dernière sélection : le 12 janvier 1936 contre les Pays-Bas (1-6)

 

1925/26 SC Fives (FRA)
1926/28 Iris Club Lille (FRA)
1928/32 Olympique Lillois (FRA)
1932/38 SC Fives (FRA) 132 matchs, 40 buts
1938/39 Olympique Lillois (FRA) 29 matchs, 2 buts
 
André Cheuva a fait l'essentiel de sa carrière dans la métropole lilloise.
 
En effet, le natif de Hellemmes passera par tous les clubs de la capitale des Flandres: le SC Fives, l'Iris Club Lille et l'Olympique Lillois. C’est sous le maillot blanc cerclé de rouge de cette dernière équipe, ancêtre du LOSC, qu’il va se révéler totalement. Appelé en équipe de France, l'Inter droit plante un but face à la Yougoslavie puis contre la Suisse. Ces belles performances lui permettent d'être convoqué pour disputer la première Coupe du Monde de football en Uruguay. Malheureusement, il doit renoncer à la toute dernière minute pour l'amour... de sa femme. Sa bien-aimée n'a pas voulu qu'il  embarque sur le paquebot du "Conte Verde" et parte aussi longtemps sur le continent sud-américain loin d'elle. Repassé ensuite par son club formateur devenu professionnel entre 1928 et 1932, il retrouve l'OL et dispute la finale perdue de la Coupe de France face au Racing CF (défaite 3 buts à 1) en 1939. Après avoir raccroché les crampons, il devient entraîneur du Lille OSC durant quasiment treize saisons. Il remporte sur la banc de la formation nordiste un titre de champion (1954) et quatre coupes de France (1947, 1948,1953 et 1955). Installé par la suite sur le banc de Boulogne-sur-Mer, Saint-Quentin et Tourcoing, il quitte définitivement le monde du football et revient se reposer dans sa villa de Marcq en Baroeul, où il disparaît le 5 février 1989, à l’âge de 80 ans.
 
PALMARÈS
 
Vice-champion de France en 1934 (SC Fives)
Finaliste de la Coupe de France en 1939 (Olympique Lillois)

02/06/2023
0 Poster un commentaire

Antonio Lozes

Antonio Lozes.jpg
Photo: ©Gallica

 

Antonio Lozes

 

Antonin Lozès

Né le 19 mai 1905 à Saint-Sébastien (ESP)

Décédé en 1945

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Gardien de but

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 3 sélections

(Matchs amicaux: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 23 février 1930 contre le Portugal (0-2)

Dernière sélection : le 13 avril 1930 contre la Belgique (1-6)

 

1927/28 Racing Club de Madrid (ESP)
1928/29 Club Français (FRA)
1933/35 FC Mulhouse (FRA)
 
Antonio Lozes est l'une des premières stars du FC Sochaux.
 
Le joueur natif de San Sebastián et issu d'une famille franco-espagnole rejoint le club de Jean-Pierre Peugeot en 1928 en provenance du Racing Club de Madrid. Déterminé et surprenant, le portier vedette fait déplacer les foules. Après André Maschinot, Antonio devenu Antonin devient le second Lionceau à porter le maillot de l'équipe de France. Il débute avec les Bleus en 1929 face au Portugal. Il cède sur deux coup-francs de Jose Manuel Soares, le prodige de Belenenses. Aligné ensuite face aux Suisses et aux Belges, il encaisse au total sur les trois rencontres onze buts. Des pions reçus qui lui coûtent très cher. En effet, il ne sera pas du grand rendez-vous pour la première coupe du Monde en Uruguay. C'est Alexis Thépot et André Tassin qui seront appelés à sa place. Pas de seconde chance, on ne le reverra plus en Tricolore.
 
PALMARÈS
 
Vice-champion de France amateur en 1929 (Club Français)
Vainqueur de la Coupe Peugeot en 1931 (FC Sochaux)

19/05/2023
0 Poster un commentaire

Jean Hédiart

Jean Hediart.jpg
Photo: ©DR

 

Jean Hédiart

 

Jean Édouard Augustin Hédiard

Né le 29 janvier 1931 à Laon (FRA)

Décédé le 3 mai 2004 à Reims (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Ailier droit, 1m78

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 1 sélection

(Match amical: 1 sélection)

 

1ère et dernière sélection : le 25 mars 1956 contre l'Autriche (3-1)

 

1948/49 US Laon (FRA)
1949/53 FC Sochaux-Montbéliard (FRA) 18 matchs, 3 buts
1951/52 SO Montpellier (FRA) (Prêt) 14 matchs, 3 buts
1953/57 FC Nancy (FRA) 123 matchs, 35 buts
(Championnat de France: 104 matchs, 27 buts)
(Coupe de France: 19 matchs, 8 buts)
1957/58 RC Strasbourg (FRA) 26 matchs, 3 buts
(Championnat de France: 24 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 2 matchs)
1958/59 Olympique de Marseille (FRA) 11 matchs
1959/60 Girondins de Bordeaux (FRA) 10 matchs, 1 but
(Championnat de France: 9 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 1 match)
 
Ailier de poche, Jean Hédiart fera les beaux jours du FC Nancy, l'ancêtre de l'ASNL.
 
Passé par Sochaux, il débarque dans l'est de la France en 1953. Durant quatre saisons, l'alter ego à droite de Léon Deladerrière cavalera dans son couloir et distillera au millimètre près des centres somptueux pour son attaquant Roger Piantoni, l’un des meilleurs joueurs de sa génération. D'ailleurs, le trio nancéien aura la chance de porter le maillot de l'équipe de France durant la même rencontre, un exploit jamais réédité depuis pour le club lorrain. Un match qui a eu lieu au stade de Colombes, remporté 3 buts à 1 par la sélection Tricolore contre l’Autriche. Une très belle prestation mais sans lendemain pour le natif de Laon. Passé ensuite par le RC Strasbourg et l'Olympique de Marseille, il termine sa carrière pro aux Girondins de Bordeaux, dans le cadre d'un échange avec Edmond Boulle. Il disparaît le 3 mai 2004 à l'âge de 73 ans.
 
PALMARÈS
 
Vice-champion de France en 1953 (FC Sochaux)
Vice-champion de France de D2 en 1952 (SO Montpellier)

04/05/2023
0 Poster un commentaire

Lucien Gamblin

Lucien Gamblin.jpg
Photo: ©FFF

 

Lucien Gamblin

 

Lucien Victor Gamblin

Né le 22 juillet 1890 à Ivry-sur-Seine (FRA)

Décédé le 30 août 1972 à Paris (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur gauche, 1m72

Surnom: "Lulu la Matraque"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 17 sélections

(Matchs amicaux: 17 sélections)

 

1ère sélection : le 23 avril 1911 contre la Suisse (2-5)

Dernière sélection : le 10 mai 1923 contre l'Angleterre (1-4)

 

1906/07 US Saint-Mandé (FRA)
1907/17 Red Star (FRA)
1917/18 Club Français (FRA)
1918/23 Red Star (FRA)

 

Mythique joueur du grand Red Star des années 20, Lucien Gamblin a été le capitaine de la première sélection Tricolore vainqueur de la grande équipe des Three Lions de l'époque.

 

Ce défenseur dur sur l'homme, rigoureux, rapide et sans faiblesse issu des faubourgs de Paris ne quittera jamais sa ville natale et connaîtra le succès escompté. Après avoir touché ses premiers ballons à l'US Saint-Mandé, il signe au Red Star et restera fidèle au club de son cœur durant toute sa carrière, malgré l'interruption des compétitions en raison de la Première Guerre Mondiale. D'ailleurs c'est après avoir servi sous les drapeaux et la trentaine dépassé que sa carrière commence à prendre de l'ampleur. Sélectionné dès 1911, finaliste des Jeux Interalliés de 1919, l'arrière mastoc fait surtout partie de l'équipe de France qui terrasse pour la première fois le géant anglais, le jour des 100 ans de la mort de Napoléon. Une victoire 2 buts à 1 face à des Rosbifs soi-disant amateurs. Appelé à 17 reprises, il ne marquera jamais en sélection. Le seul qu'il inscrit est un but contre son camp contre nos amis belges en 1919, le tout premier de l'histoire des Bleus. Avec le club de Saint-Ouen, celui qu'on surnomme "Lulu la Matraque" succombe aux joies de la Coupe de France et la remporte trois fois consécutivement entre 1921 et 1923, un record. À la fois joueur, trésorier, secrétaire et directeur sportif de la formation audonienne, le parisien se reconvertit en fin de carrière dans le journalisme, travaillant notamment à L’Auto, l'ancêtre de L'Équipe. Il y parle notamment de son insolence qui lui a permis de déstabiliser Jules Devaquez, qui loupera un penalty dans les dernières secondes de la finale de la coupe nationale en 1921. Du grand Lulu.

 

PALMARÈS

 

Finaliste des Jeux interalliés en 1919 (France)

Vainqueur de la Coupe de France en 1921, 1922 et 1923 (Red Star)


21/03/2023
0 Poster un commentaire