Football-the-story

Football-the-story

Dejan Stankovic

Photo: ©DR

 

Dejan Stanković

 

Né le 11 septembre 1978 à Belgrade (YOU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864378_201505293642398.png Serbe, Milieu central/offensif, 1m81

Surnoms: Deki, "Il Drago"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864378_201505293642398.png 103 sélections, 15 buts

(Yougoslavie: 39 sélections, 8 buts)

(Serbie-et-Monténégro: 22 sélections, 4 buts)

(Serbie: 42 sélections, 3 buts)
(Matchs amicaux: 38 sélections, 6 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 24 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 9 sélections)
(Qualif Euro: 30 sélections, 5 buts)
(Euro: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 22 avril 1998 contre la Corée du Sud (3-1)
Dernière sélection : le 11 octobre 2013 contre la Japon (2-0)

 

1995/98 Étoile Rouge de Belgrade (YOU) 113 matchs, 40 buts
(Championnat de Yougoslavie: 85 matchs, 29 buts)
(Coupe de Yougoslavie: 17 matchs, 5 buts)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1998/2004 Lazio Rome (ITA) 208 matchs, 34 buts
(Championnat d'Italie: 137 matchs, 22 buts)
(Coupe d'Italie: 21 matchs, 4 buts)
(Supercoupe d'Italie: 2 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 33 matchs, 3 buts)
(Coupe des Coupes: 7 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
2004/13 Inter Milan (ITA) 326 matchs, 42 buts
(Championnat d'Italie: 231 matchs, 29 buts)
(Coupe d'Italie: 25 matchs, 3 buts)
(Supercoupe d'Italie: 7 matchs)
(Ligue des Champions: 60 matchs, 9 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
(Coupe du Monde des clubs: 2 matchs, 1 but)

 

Dejan Stankovic fait sans aucun doute partie des plus grands joueurs de l'histoire du football serbe. Milieu de terrain très polyvalent, le gladiateur s'est forgé entre rage de vaincre, chaudes émotions ainsi qu'avec sa petite collection de missiles et fusées en tous genres.

 

Né à Belgrade en 1978, le jeune joueur débute sa carrière en 1994 à l’Étoile Rouge et va rapidement grimper les échelons. Devenu le plus jeune capitaine du club à l'âge de 19 ans, son habileté balle au pied ne laisse pas les recruteurs insensibles. En particulier ceux de la Lazio de Rome, qu’il rejoint en traversant l'Adriatique pour 12 millions d’euros. Pour sa toute première apparition avec le club laziale en 1998, Dejan envoie déjà sa première frappe lourde de 30 mètres. C'est de cette manière qu'il se présente au football italien. Avec 208 matchs au compteur, il va permettre au "Biancocelesti" de tout gagner entre 1998 et 2000 (Scudetto, C2...). Quand les stars de la Lazio des années d'or (Crespo, Veron, Salas, Nesta, Nedved) partent, lui reste et connaît un début de nouveau millénaire en demi-teinte. Deki boucle alors son aventure dans la capitale italienne en décembre 2003 et rejoint l'Inter Milan.

 

Longtemps sollicité par la brillante Juventus de Fabio Capello, il choisit finalement le club nerazzurro de son ami Roberto Mancini, à l'époque en difficulté. Pourtant, il peine à s'imposer lors de ses premières années. Il faut attendre la saison 2006-07 pour qu'il devienne l'une des pièces maîtresse du club. Il contribue d'ailleurs largement au record de l'Inter (97 points) et au premier Scudetto gagné sur le terrain depuis 1989. Un chemin de gloire qui le mènera au triplé championnat-coupe-C1 en 2010, et à un quintuplé de Scudetti dont il restera l'un des plus grands protagonistes. Aussi élégant que combatif, on retiendra son caractère hors-norme mais surtout sa force de frappe impressionnante dont il avait le secret. Cette incroyable reprise de volée de 50 mètres face au FC Schalke 04 en 2011, dont la principale victime n’était autre que Manuel Neuer, est entré pour toujours dans l'histoire.


Dejan Stankovic.jpg

Photo: ©DR

 

Autre particularité, il est devenu le premier footballeur à disputer trois Coupes du Monde… sous trois tuniques différentes. Il n'avait pas encore 20 ans lorsque, en 1998, il avait contribué à faire de la Yougoslavie, huitième de finaliste, une des bonnes surprises du Mondial en France. Entré en jeu face à l'Iran lors du premier match de poules, il avait été titularisé lors des deux suivants (contre l'Allemagne et les Etats-Unis), avant de rester sur le banc face aux Pays-Bas en huitièmes (défaite 2 buts à 1). Huit ans plus tard, c'est sous la bannière de la Serbie-Monténégro que le joueur de l'Inter avait disputé la Coupe du Monde 2006. Mais en Allemagne, la désillusion avait été grande, avec trois défaites en autant de rencontres du premier tour, face aux Pays-Bas, à l'Argentine et à la Côte d'Ivoire. Séparée du Monténégro depuis juin 2006, la Serbie dispute son premier Mondial en Afrique du Sud en 2010. Avec toujours l'inusable Stankovic à la baguette. Malheureusement, ils finissent encore bon dernier malgré une belle victoire contre l'Allemagne. Il prend sa retraite internationale en 2013 après avoir dépassé le record de sélections de Savo Milosevic avec 103 capes, battu depuis par Branislav Ivanovic.

 

Fidèle, loyal, guerrier et souvent capitaine, il a incarné un symbole de la transition de son pays. Non seulement un exemple, mais aussi un repère. Stanković a été ainsi l'un des visages de cette Serbie qui a non seulement compris les codes de l'Europe occidentale, mais qui a su aussi se les réapproprier pour se forger une identité fascinante. Après avoir atteint le zénith de sa carrière, il honore trois dernières saisons compliquées par les blessures à répétition et l'arrivée de Mazzarri. Après plus de 10 ans d'une idylle en noir et bleu, le Serbe âgé de 34 ans raccroche les crampons en 2013. Et fait ses adieux dans une lettre: "Mes très chers tifosi nerazzurri, c'est votre Dragon qui vous parle, avec une grande émotion et un grand plaisir. […] J'ai eu l'honneur d'endosser des couleurs qui resteront à jamais sur ma peau. Jamais je ne pourrai les enlever. Personne ne pourra jamais les enlever. Avec tout mon amour, Dejan Stankovic." "Il Drago" part avec classe saluant le stade Giuseppe Meazza en larmes. Nerazzurro dans l’âme, Stankovic restera une légende du club.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Ligue des champions en 2010 (Inter Milan)

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1999 (Lazio Rome)
Vainqueur de la Coupe du Monde des clubs en 2010 (Inter Milan)
Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA en 2010 (Inter Milan)
Champion d’Italie en 2000 (Lazio Rome), 2006, 2007, 2008, 2009 et 2010 (Inter Milan)
Vice-champion d’Italie en 1999 (Lazio Rome) et 2011 (Inter Milan)
Champion de Yougoslavie en 1995 (Étoile Rouge de Belgrade)
Vice-champion de Yougoslavie en 1996, 1997 et 1998 (Étoile Rouge de Belgrade)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 2005, 2006, 2010 et 2011 (Inter Milan)
Finaliste de la Coupe d'Italie en 2007 et 2008 (Inter Milan)
Vainqueur de la Coupe de Yougoslavie en 1996, 1997 et 1998 (Étoile Rouge de Belgrade)
Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 1998, 2000 (Lazio Rome), 2005, 2006, 2008 et 2010 (Inter Milan)
Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 2007, 2009 et 2011 (Inter Milan)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Élu meilleur Serbe de l'année en 2006 et 2010
Nommé dans l'équipe type de l'année de l'association ESM en 2007
Intronisé au Hall of Fame de l'Inter Milan en 2009


11/09/2021
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 1323 autres membres