Football-the-story

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Juanito

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Photo: ©DR

 

Juanito

 

Juan Gómez González

Né le 10 novembre 1954 à Fuengirola (ESP)

Décédé le 2 avril 1992 à Calzada de Oropesa (ESP)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png Espagnol, Attaquant, 1m69

Surnom: "Maravilla"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png 34 sélections, 8 buts

(Matchs amicaux: 20 sélections, 6 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)

(Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 1 sélection, 1 but)

(Euro: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 10 octobre 1976 contre la Yougoslavie (1-1)

Dernière sélection : le 2 juillet 1982 contre la RFA (1-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png amateur: 2 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png U18: 9 sélections

 

1972/74 Atlético Madrid (ESP)
1973/74 Burgos (ESP) (Prêt) 26 matchs, 3 buts
1974/77 Burgos (ESP) 78 matchs, 21 buts
(Championnat d'Espagne: 32 matchs, 9 buts)
(Championnat d'Espagne de D2: 46 matchs, 12 buts)
1977/87 Real Madrid (ESP) 401 matchs, 121 buts
(Championnat d'Espagne: 284 matchs, 85 buts)
(Coupe d'Espagne: 50 matchs, 15 buts)
(Coupe de la ligue espagnole: 11 matchs, 4 buts)
(Supercoupe d'Espagne: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 22 matchs, 8 buts)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 24 matchs, 5 buts)
1987/89 Málaga (ESP) 71 matchs, 15 buts
(Championnat d'Espagne: 34 matchs, 5 buts)
(Championnat d'Espagne de D2: 37 matchs, 10 buts)
1991 CD Los Boliches (ESP) 5 matchs

Le refrain est bien connu des habitués de Bernabéu. La tradition est immuable, la 7ème minute de chaque match à domicile est l’occasion de rendre hommage à Juanito en chantant: "Illa Illa Illa, Juanito Maravilla". Lui le fier, impétueux, génial, volcanique et généreux attaquant qui pendant une décennie, a enflammé le public madrilène.
 
Juanito a toujours éprouvé un profond amour pour le Real Madrid, et l'a prouvé à chaque fois qu'il a porté le maillot blanc. Son talent et son style de jeu ont à de nombreuses reprises fait lever les foules de supporters madridistas. Un artiste balle au pied qui n'avait qu'une obsession: la victoire. Mais bien avant de débarquer au Santiago Bernabéu, l'adolescent a écumé les arcanes du Vicente Calderón pendant deux saisons (1972-74): une fracture du tibia le sauve d’une carrière à l'Atlético Madrid et après un rapide détour par Burgos, avec qui il s'est révélé, il signe chez les Merengues en 1977. Pour les souvenirs: 121 buts, cinq Liga en dix saisons, deux Coupes d'Espagne et deux Coupes de l’UEFA, à une époque où seuls les champions de chaque pays participaient à la C1. Mais surtout, pour l’image: celle d’un joueur bouillant et fou, généreux et agressif, un régulier des chaudes soirées de Madrid qui, sur le terrain, se transformait en taureau sauvage.

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Photo: ©Real Madrid
 
C’est à travers les remontées historiques que Juanito se fera une spécialité des parcours européens à rallonge, avec force de retournements de situation à ruiner les bookmakers. Le joueur est l’artisan du fameux revirement de situation de 1980 face au Celtic en Coupe d’Europe. Battu 2 buts à 0 à l’aller, le Real, emmené par son attaquant vedette, l’emporte finalement 3 buts à 0 au retour, le but de la qualification étant signé par "Maravilla" à la 83ème minute. Le célèbre numéro 7 connaîtra trois autres retours victorieux sous les couleurs madrilènes, face à l’Inter, Anderlecht et le Borussia Mönchengladbach. Toutefois le natif de Fuengirola n’aura pas toujours eu une relation si charnelle avec la Coupe d’Europe. En 1978, il frappe un arbitre et sera suspendu un an et demi. De retour dans l’effectif, il envoie le Real en finale de C1 face au grand Liverpool mais échoue en 1981. La fin de Juanito intervient en 1987 lors d'un affrontement entre les "Merengue" et le Bayern Munich. Voyant Lothar Matthaüs tacler sèchement un de ses partenaires, Juanito s’approche de l’Allemand encore à terre et lui écrase sa chaussure sur la joue. L’arbitre le voit: carton rouge. L’attaquant du Real est cette fois exclu de toute compétition européenne pour les cinq prochaines saisons. Il a 32 ans. La fin de la glorieuse aventure au Real Madrid pour Juanito qui va s’enfoncer un peu plus chaque jour… Jusqu’à ce 2 avril 1992, où il quitte définitivement ce monde dans un accident de la route alors qu’il revenait d'un match de son Real qu'il aimait tant et qu'il souhaitait entraîner. Ce chant à sa gloire qui résonne toujours dans l’antre de Bernabeu, son portrait toujours présenté aux adversaire comme preuve de combativité, son nom presque devenu à lui seul une devise, l’orgueilleux Juanito en aurait surement été fier, lui qui est considéré comme l’essence même du Real, un club fier qui ne doit jamais baisser les armes.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1981 (Real Madrid)
Finaliste de la Coupe des Coupes en 1983 (Real Madrid)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1985 et 1986 (Real Madrid)
Champion d’Espagne en 1978, 1979, 1980, 1986 et 1987 (Real Madrid)
Vice-Champion d’Espagne en 1981, 1983 et 1984 (Real Madrid)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1980 et 1982 (Real Madrid)
Finaliste de la Coupe d’Espagne en 1979 (finale non-jouée) et 1983 (Real Madrid)
Finaliste de la Supercoupe d’Espagne en 1983 (Real Madrid)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue Espagnole en 1985 (Real Madrid)
Finaliste de la Coupe de la Ligue Espagnole en 1983 (Real Madrid)

Champion d'Espagne de D2 en 1976 (Burgos) et 1988 (Malaga)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur espagnol de l’année en 1977

Meilleur buteur du championnat d’Espagne en 1984 (17 buts) (Real Madrid)

 

DIVERS

 

- Voici les “10 commandements de la remontada” instauré par Juanito à ses coéquipiers:

1) Dans l’autocar du retour il faut déjà parler d’écraser l’adversaire au retour.
2) Pendant la semaine écrire que l’exploit est possible.
3) Intimider l’adversaire dans le tunnel à travers des regards pénétrants et des gestes provocateurs.
4) Dans le toss avec l’arbitre il faut toujours demander le ballon. L’adversaire ne doit pas toucher la balle même au départ.
5) La première action du match doit toujours se finir dans la ligne de but ou arracher des encouragements au public.
6) Il faut toujours faire la première faute du match. Si elle est dure et qu’elle intimide l’adversaire c’est beaucoup mieux.
7) Il faut tirer aux buts en premier. Peu importe que la frappe aille dehors si elle fait du bruit contre les panneaux publicitaires.
8)  C’est très important de raccourcir la mi-temps et revenir sur le terrain avant que l’arbitre ne le demande. Même pendant pause, il faut presser l’adversaire.
9) Il faut tracer une ligne imaginaire et essayer que le rival ne la franchisse pas.
10) Jouer en poussant les efforts au maximum pour que le public soit totalement acquis à la victoire.
 
SOURCES/RESSOURCES
 
- Eurosport/So Foot


20/03/2018
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