Football-the-story

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Luis Arconada

Luis Arconada.jpg
Photo: ©DR

 

Luis Arconada

 

Luis Miguel Arconada Echarri

Né le 26 juin 1954 à Saint-Sébastien (ESP)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png Espagnol, Gardien de but, 1m78

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png 68 sélections

(Matchs amicaux: 40 sélections)

(Qualif Coupe du monde: 5 sélections)

(Coupe du Monde: 5 sélections)

(Qualif Euro: 10 sélections)

(Euro: 8 sélections)

 

1ère sélection : le 27 mars 1977 contre la Hongrie (1-1)

Dernière sélection : le 30 avril 1985 contre le Pays de Galles (0-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png olympique: 2 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png U18: 4 sélections

 Pays Basque: 1 sélection

 

1972/75 San Sebastián (ESP) 40 matchs
1975/89 Real Sociedad (ESP) 551 matchs
(Championnat d'Espagne: 414 matchs)
(Coupe d'Espagne: 92 matchs)
(Coupe de la ligue espagnole: 12 matchs)
(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 10 matchs)
(Coupe des Coupes: 4 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 17 matchs)

 

Considéré comme l'un des meilleurs gardiens dans les années 80, beaucoup retiendront malheureusement de Luis Arconada sa seule bourde dans sa carrière.

 

Finale de l'Euro 1984, le dernier rempart de la Roja commet l’irréparable sur un coup-franc sans conviction de Michel Platini. L’Espagne s’incline. Le traumatisme est immense. L’Ibère quitte Paris en paria. Son nom devient un terme universel pour désigner une erreur du gardien. Le lendemain de son anniversaire. Cruel football. Pourtant, le plus capé des internationaux espagnols à l'époque (68 capes) a démontré durant tout le tournoi qu’il n’avait rien perdu de ses qualités. Intraitable sur sa ligne, véritable chef de sa défense, Arconada a pris une part prépondérante dans la qualification de son équipe pour la finale. Garçon modéré, calme et mesuré, le portier dissimulait cependant une farouche volonté de gagner. Avec lui, pas d'explosion de joie, pas de geste inutile, mais du travail d'artiste sur sa ligne de but. Du haut de son petit mètre 78, il impressionnait par sa détente et son explosivité.


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Photo: ©A Football Archive

 

Ce Basque, fidèle parmi les fidèles, n'a jamais voulu quitter son club de toujours, la Real Sociedad, avec lequel il a obtenu deux fois de suite le titre de champion d'Espagne en 1981 et 1982. Et pourtant les "grands" d'Espagne comme le Real Madrid ou le FC Barcelone étaient prêts à dépenser une fortune pour s'attacher ses services. Il en tire d'ailleurs une certaine fierté, celle d'être basque et de vouloir le rester. À tel point que si Arconada n'avait pas été footballeur, il aurait voulu devenir joueur... de pelote basque. Tout un symbole. C'est donc contre son gré que Luis a légué son nom à un geste. À la 55ème minute de ce France-Espagne, dans un Parc des Princes plein à craquer, les Bleus de Michel Hidalgo obtiennent un coup franc à l’entrée de la surface de réparation. Michel Platini enroule sa frappe, qui contourne le mur espagnol. Arconada qui semblait avoir capté le ballon, le voit en réalité, glisser sous son corps et terminer sa course au fond des filets. Après cette grosse "boulette", les Espagnols ne parviennent pas à se reprendre. Ils encaissent même un deuxième but dans le temps additionnel inscrit par Bruno Bellone.

 

Difficile à avaler pour l’ancien gardien, même des années après: "Le poste de gardien, c’est pour le bon comme pour le mauvais côté. Mais le plus dur, c’est que les gens se souviennent de moi seulement pour cette action" a-t-il expliqué, il y a quelques années à la télévision espagnole. La carrière internationale d’Arconada a pris du plomb dans l'aile le lendemain de son trentième anniversaire. Remplacé par Andoni Zubizarreta, il fera lui aussi une boulette des années après, lors du premier tour lors du Mondial 98, face au Nigéria... Néanmoins, au-delà du mirage que représente ce sombre abîme, la vérité de la surface verte demeure. Pendant quinze années, ses brillantes parades ont illuminés les travées populaires du stade d’Atocha. Il est encore possible d’entendre le célèbre "No pasa nada, tenemos a Arconada" ("Il n’y a rien à craindre, nous avons Arconada") résonner dans les ruelles de San Sebastián. Son écho constitue aujourd’hui la plus formidable des réhabilitations.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de l'Euro en 1984 (Espagne)

Champion d’Espagne en 1981 et 1982 (Real Sociedad)

Vice-champion d’Espagne en 1980 et 1988 (Real Sociedad)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1987 (Real Sociedad)

Finaliste de la Coupe d’Espagne en 1988 (Real Sociedad)

Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 1982 (Real Sociedad)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Vainqueur du Trophée Zamora en 1980, 1981 et 1982

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Football Vintage/Streams/Le Figaro



21/05/2021
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