Football-the-story

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Serge Chiesa

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Photo: ©DR

 

Serge Chiesa

 

Né le 25 décembre 1950 à Casablanca (MAR)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu offensif, 1m67

Surnom: Le petit Mozart

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 12 sélections, 3 buts

(Matchs amicaux: 7 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 10 septembre 1969 contre la Norvège (3-1)

Dernière sélection : le 27 avril 1974 contre la Tchécoslovaquie (3-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 3 sélections, 3 buts

 

1967/69 AS Montferrand (FRA)
1969/83 Olympique Lyonnais (FRA) 541 matchs, 134 buts
(Championnat de France: 475 matchs, 119 buts)
(Coupe de France: 56 matchs, 15 buts)
(Coupe des Coupes: 4 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 5 matchs)
1983/85 US Orléans (FRA) 70 matchs, 11 buts
(Championnat de France de D2: 64 matchs, 11 buts)
(Coupe de France: 6 matchs)
1985/89 Clermont Foot (FRA) 92 matchs, 13 buts
 
Du génie, du pur génie. Pour les anciens, encore bercés par les récitals flamboyants de ce surdoué qu'on appelait "le petit Mozart", Serge Chiesa est l'un des plus grands joueurs de l'histoire de l'OL.
 
Il était le Juninho des années 70, le palmarès et l'ambition en moins. "C'est un garçon qui respirait le football par tous les pores, assène Aimé Mignot, son premier entraîneur à Lyon. À chaque entraînement, il dépassait le football, mieux, il le réinventait!" Très courtisé depuis sa victoire au Concours du jeune footballeur 1967, Chiesa débarque à l'OL le 15 mai 1969. Il a dix-huit ans, vient de l'AS Montferrand et porte déjà le brassard de capitaine de l'équipe de France juniors. Son état civil mentionne une naissance à Casablanca, au Maroc, un 25 décembre 1950. Pour les spectateurs de Gerland, désormais, ce sera Noël tous les jours.

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Photo: ©anotando futbol
 
Du haut de son mètre soixante-sept, ce créateur de génie vif, rapide, excellent dribbleur et diaboliquement habile dans le jeu court, forme avec Fleury Di Nallo et Bernard Lacombe un trio décapant. C'est le temps des lutins. Celui des contre-attaques menées à 2000 à l'heure et des buts à gogo. Chiesa régale Lacombe de caviars en tout genre et marque lui-même la bagatelle de 134 buts en 539 matchs officiels toutes compétitions confondues avec l'OL. Normalement, un tel rendement aurait dû, tôt ou tard, lui ouvrir les portes d'un plus grand club français et lui permettre de dépasser le cap des 12 sélections avec les Bleus. Mais Chiesa exècre la lumière aveuglante des sunlights médiatiques. Indifférent à la gloire et à la reconnaissance, il fuit les honneurs et les contraintes liées à sa notoriété pour mieux se réfugier dans un certain confort familial. Son palmarès? Il se limite à une Coupe de France en 1973. Un bien maigre bilan, pour un joueur de sa trempe. L'équipe de France? Il lui claque définitivement la porte au nez en novembre 1974, à trois jours d’un match éliminatoire de l’Euro 1976, face à la RDA, estimant qu'il en a assez de répondre à des convocations de stage à des périodes où il préférerait se soigner d'un coup reçu en championnat ou se reposer en famille dans sa maison de Bron. D’autres bruits laissent entendre qu’il n’avait pas spécialement de bons rapports avec ses coéquipiers en sélection. Les sollicitations extérieures de clubs plus huppés? Il les ignore, y compris celle, insistante, du PSG de Francis Borelli.
 
Chiesa ne se sent bien qu'à Lyon, où il reste jusqu'à la descente du club en D2, en mai 1983. À trente-deux ans, il quitte alors les Gones pour Orléans sans même une pensée sur ce qu'aurait pu être sa carrière s'il avait manifesté un désir d'ailleurs plus précoce. Il raccroche les crampons dans sa ville d'enfance, au Clermont FC, où il disputera quelques matchs avec le club local. La suite, il décide de la mener loin du foot: "Je ne me voyais pas continuer dans le foot, mais il fallait bien trouver quelque chose. Je connaissais un autre footeux, Alain Moizan, avec qui je jouais à Lyon, qui avait ouvert un tabac/presse. Après avoir discuté deux-trois fois avec lui, j’ai décidé de partir sur ça également." Et dans son commerce situé à Riom, près de Clermont-Ferrand, l’ancien joueur jouit d’un certain anonymat. Un homme à part, tout simplement.
 
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe de France en 1973 (Olympique Lyonnais)

Finaliste de la Coupe de France en 1971 et 1976 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur du Challenge des Champions en 1973 (Olympique Lyonnais)



08/01/2020
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