Football-the-story

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Osvaldo Ardiles

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photo: ©DR

 

Osvaldo Ardiles

 

Osvaldo César Ardiles

Né le 3 août 1952 à Bell Ville (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, milieu central et droit, 1m69

Surnoms: "Ossie", le python,"little bird"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 53 sélections, 8 buts

(Matchs amicaux: 38 sélections, 5 buts)

(Coupe du Monde: 11 sélections, 1 but)

(Copa America: 4 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 20 juin 1975 contre la Bolivie (2-1)

Dernière sélection : le 2 juillet 1982 contre le Brésil (1-3)

 

1973 Instituto de Cordoba (ARG) 14 matchs, 3 buts

1974 CA Belgrano (ARG) 16 matchs, 2 buts

1975/78 Huracan (ARG) 113 matchs, 11 buts

1978/88 Tottenham Hotspur (ANG) 294 matchs, 25 buts

(Championnat d'Angleterre: 221 matchs, 16 buts)

(Coupe d'Angleterre: 32 matchs, 4 buts)

(Coupe de la ligue anglaise: 32 matchs, 3 buts)

(Coupe des Coupes: 6 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 1 but)

1982/83 Paris SG (FRA) (Prêt) 17 matchs, 1 but

(Championnat de France: 14 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 3 matchs)

1988 Blackburn Rovers (ANG) 5 matchs

1988/89 Queens Park Rangers (ANG) 8 matchs

1989 Fort Lauderdale Strikers (USA) 5 matchs, 1 but

1989/91 Swindon Town (ANG) 2 matchs

 

Osvaldo Ardiles était doté d’une grande intelligence de jeu qui lui a permis de briller avec l’Argentine championne du Monde en 1978 et de réussir également dans le championnat anglais.

 

Les Argentins l'avaient surnommé El Piton (le Python) car chacun de ses mouvements balle au pied portaient une grâce et un sang froid reptilien. Il débute sa carrière de footballeur à Cordoba en 1973 pour la première saison du club dans l’élite argentine. Après un court passage à Belgrano, il rejoint le Club Atlético Huracán où sa carrière décolle enfin. Il est rapidement repéré par Luis Cesar Menotti, esthète du football et sélectionneur de l'équipe d'Argentine, chargé ni plus ni moins de remporter la coupe du Monde à domicile en 1978. Le sélectionneur souhaite monter une équipe avec un jeu joyeux, entièrement composée de joueurs évoluant au pays. Pari réussi, il remporte le Mondial en ne faisant finalement appel qu'à un seul exilé, le buteur Mario Kempes.

 

Au lendemain de ce triomphe, Osvaldo Ardiles aurait pu rejoindre Boca Junior ou River Plate, mais à la surprise générale, il plie bagages en Angleterre à Tottenham où il va laisser une grosse empreinte chez les Spurs. Dès les premières rencontres, Osvaldo Ardiles conquiert l'exigent public de White Hart Lane. "Le Python" impose son jeu court, la finesse de ses dribbles, et hérite d'un nouveau surnom animalier, "The Little Bird of Paradise". En 1978, le club du Nord de Londres vient de passer une saison dans l'enfer de la deuxième division, une erreur de parcours qu'il ne veut plus revivre. L'arrivée de lui et de son ex coéquipier Ricardo Villa lui donne une aura particulière, mais il parvient difficilement à s'extraire de la seconde moitié du tableau. C'est donc la coupe qui fera entrer le duo argentin dans la légende. En 1981, Wembley accueille la centième finale de l'histoire de la FA Cup. Deux matches sont nécessaires pour départager le dixième du championnat, Tottenham, au douzième Manchester City. Après le 1-1 du premier match, Ossie Ardiles mène le jeu et Ricky Villa inscrit deux des trois buts du match rejoué. Les Spurs s'impose 3 buts à 2. Tout n'est alors que bonheur pour l'international argentin.


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photo: ©Getty images

 

À l'approche de la trentaine, Osvaldo se voit mal terminer sa carrière ailleurs que chez les Spurs. Lorsqu'éclate la guerre des Malouines au printemps 1982, il est l'un des très rares argentins à évoluer en Angleterre. Bien avant le conflit, Ossie avait convenu avec son club d'être libéré dès avril 1982 afin de rejoindre la sélection argentine pour préparer le Mundial espagnol. Une bonne chose finalement pour un joueur qui est écarté de son équipe par la force des choses, pour d'évidentes raisons de sécurité. Le combat prendra fin mi-juin 1982, au moment où débute la Coupe du Monde. Tottenham remporte une seconde Cup sans lui (1-1 puis 1 à 0 contre QPR) et termine à la quatrième place du championnat. En Espagne, les Argentins seront définitivement sortis par un Brésil intouchable et termineront leur Mondial par l'expulsion spectaculaire de Diego Maradona. Au lendemain du Mondial, Ardiles ne peut rentrer à Londres, les braises de la Guerre étant encore trop brûlantes. Il va avoir 30 ans, mais ne souhaite pas non plus retourner en Argentine.

 

Il rejoint finalement un jeune club français qui s'apprête à découvrir la Coupe d'Europe, le Paris Saint Germain. Mais Ossie ne s'imposera jamais dans la capitale française, qui lui préfère, au bout de six mois, un certain Safet Susic. En janvier 1983, Ardiles revient finalement chez les Spurs. Malgré quelques blessures qui retarderont le retour du vrai "little bird", les Spurs s'imposent sur la scène européenne, remportant en 1984 la Coupe UEFA aux dépens des belges d'Anderlecht. En l'espace de dix ans, Ossie dispute au total 311 matches et inscrit 25 buts, une statistique plus que respectable pour un joueur qui "s'aventurait rarement dans la surface".

 

Après avoir quitté le club à 35 piges, il passe par les Blackburn Rovers, les Queens Park Rangers et les Fort Lauderdale Strikers, aux États-Unis, avant de revenir en Angleterre en 1989. Il signe à Swindon Town en deuxième division, club dont il devient l'entraîneur au bout de quelques matchs et prend pour la même occasion sa retraite de joueur. Depuis son premier poste, Ardiles a dirigé 14 équipes en Angleterre, mais aussi au Mexique, en Argentine, en Syrie, en Israël, en Croatie, au Japon et au Paraguay. Il n'a remporté des titres qu'au Japon, mais en Argentine, il a marqué les esprits en tirant le Racing Club et Huracán de la zone de relégation en proposant un football spectaculaire et offensif. Sa carrière d'entraîneur n'atteindra sans doute jamais celle du joueur qu'il fut, à la fois danseur de tango, python et petit oiseau du paradis.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1978 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1984 (Tottenham Hotspur)

Vice-champion d'Argentine en 1975 (Met.) et 1976 (Met.) (Huracan)

Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1981 et 1982 (finale non-jouée) (Tottenham Hotspur)

Finaliste de la Coupe d’Angleterre en 1987 (Tottenham Hotspur)

Finaliste de la Coupe de la Ligue Anglaise en 1982 (Tottenham Hotspur)

Vainqueur de la Charity Shield en 1981 (Tottenham Hotspur)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Nommé dans l'équipe type mondial de l'année par "World Soccer" en 1978, 1982 et 1983

Nommé dans l'équipe type PFA du championnat d'Angleterre en 1979

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2013

Inclus parmi les "100 légendes" du championnat d'Angleterre en 1998

Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2009

Intronisé au Hall of Fame de Tottenham Hotspur

 

DIVERS

 

- Il participe au long-métrage "À nous la victoire" aux côtés de Sylvester Stallone, Michael Caine, Pelé et Bobby Moore en 1981.

- En 1981, il tourne un clip intitulé Ossie's Dream (Spurs are on their way to Wembley), une chanson du duo "Chas & Dave" sur la finale de la Coupe d'Angleterre. Le titre atteindra la cinquième place du classement des ventes de singles cette année-là.

- Le 14 janvier 2014, alors qu'il se trouvait aux Malouines pour les besoins d'un documentaire d'ESPN, le champion du monde 1978 est victime d'un accident de voiture en compagnie de son ex-coéquipier des Spurs Ricardo Villa. Après vingt-huit points de suture, l'ex-milieu de terrain sera remis sur pied.

 

VIDÉO

 



05/07/2015
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