Football-the-story

Photo: ©Popperfoto

Antonio Conte

Né le 31 juillet 1969 à Lecce (ITA)

 Italien, Milieu défensif, 1m78

 20 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 5 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 8 sélections, 1 but)

(Euro: 3 sélections, 1 but)

1ère sélection : le 27 mai 1994 contre la Finlande (2-0)

Dernière sélection : le 24 juin 2000 contre la Roumanie (2-0)

L’histoire d’Antonio Conte avec la Juventus est celle d’un homme à la fois comblé et frustré.

Joueur tactique par excellence, son abattage sur le terrain et sa lecture du jeu font le bonheur de ses entraîneurs italiens, avec Trapattoni, Lippi et Ancelotti. Mais Antonio se heurte aux limitations d’un corps fragile, qui l’éloigne à plusieurs reprises des terrains. Y compris au nirvana de sa carrière, quand le natif de Lecce sort sur blessure en finale de la Ligue des champions 1996 pour être remplacé par Vladimir Jugović. Ceci ne l'empêchera pas de se construire un palmarès pharaonique dans le Piémont avec cinq Scudetti, une Ligue des Champions, une Coupe d'Italie et une Coupe de l'UEFA. Mais Antonio Conte et la Vieille Dame c’est surtout des courses folles, des tacles rageurs, des célébrations complètements dégantées, quelques coups de génies et une débauche d’énergie tout simplement hallucinante. Son leadership et son autorité naturelle lui permettent de porter pendant cinq saisons le brassard de capitaine. Il raccrochera les crampons en 2004. Conte aura également porté les couleurs de la Nazionale vingt fois pour deux buts et sera finaliste du Mondial 1994 et de l’Euro 2000. Charismatique et pour parfaire sa légende du coté de Turin, le rugueux italien reprendra ensuite une Juventus grandement malade en tant qu’entraîneur. Pour finalement l’envoyer de nouveaux vers les sommets du football italien. C'est simple, il a pratiquement tout raflé: trois Scudetti en trois ans, deux Supercoupes et seulement sept défaites en 104 matchs de championnat ! Et il n'a même pas eu besoin de temps d'adaptation, puisqu'il a été sacré champion d'Italie dès sa première année à Turin, sans perdre le moindre match sur l'ensemble de la saison. La rage de vaincre ou plutôt la haine de la défaite caractérise cet entraîneur considéré partout où il est passé comme le douzième homme à lui tout seul.

PALMARÈS

Finaliste de la Coupe du Monde en 1994 (Italie)

Finaliste de l'Euro 2000 (Italie)

Vainqueur de la Ligue des champions en 1996 (Juventus Turin)

Finaliste de la Ligue des champions  en 1997, 1998 et 2003 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1993 (Juventus Turin)

Finaliste de la Coupe UEFA en 1995 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1996 (finale non-jouée) (Juventus Turin)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1996 (finale non-jouée) (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1999 (Juventus Turin)

Champion d’Italie en 1995, 1997, 1998, 2002 et 2003 (Juventus Turin)

Vice-champion d’Italie en 1992, 1994, 1996, 2000 et 2001 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1995 (Juventus Turin)

Finaliste de la  Coupe d’Italie en 2002 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1995, 1997, 2002 et 2003 (Juventus Turin)

Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 1998 (Juventus Turin)

Vice-champion d’Italie de D2 en 1988 (Lecce)

DISTINCTIONS PERSONNELLES

Nommé Chevalier de l'Ordre du Mérite de la République italienne en 2000