Italie
Massimo Oddo
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Massimo Oddo
Né le 14 juin 1976 à Città Sant'Angelo (ITA)
Italien, Défenseur droit, 1m82
Surnom: "Il Barbiere di Berlino"
34 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 16 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)
(Coupe du Monde: 1 sélection)
(Qualif Euro: 14 sélections, 1 but)
(Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 21 août 2002 contre la Slovénie (0-1)
Dernière sélection : le 6 février 2008 contre le Portugal (3-1)
Champion du Monde en 2006 avec la Squadra Azzurra, Massimo Oddo a connu une carrière longue et prestigieuse dans de très grands clubs, comme la Lazio de Rome, le Milan AC et le Bayern Munich.
Formé chez les Rossoneri, cet éternel joueur de devoir commence un long parcours du combattant dans les divisions inférieures, particulièrement en troisième division italienne, avant de monter lentement en puissance, s'affirmant comme un titulaire indiscutable avec Naples en Série B, puis le Hellas Vérone en Série A. C'est à la Lazio de Rome qu'il va exploser littéralement. Pièce maîtresse dans la capitale italienne, le patron du couloir droit sur le terrain, qui peut aussi dépanner dans l'axe, est solide défensivement et propre techniquement avec une bonne qualité de centre. En cinq saisons, l'un des tout meilleurs latéraux de la Botte à l'époque remporte seulement une coupe d'Italie sous le maillot laziale, c'était en 2004 contre la Juventus de Turin. Ces bonnes performances lui permettent d'évoluer en équipe nationale, et de faire partie du voyage en Allemagne où il remporte le Mondial 2006. Très discret durant tout le tournoi, le "Barbiere di Berlino" a pris à cœur son rôle de coiffeur puisque c'est lui-même qui relookait ses coéquipiers de sélection, resté célèbre pour cette image après la victoire face à la France où contre un gage il coupe un bout de la queue de cheval de Mauro Camoranesi. Au sommet de sa carrière, il revient en janvier 2007 au sein de son club formateur, le Milan AC, avec lequel il soulèvera la Ligue des champions en 2007 et son premier Scudetto en 2011, le tout dans la peau d'un véritable remplaçant de luxe, n'ayant plus le même niveau qu'avec les Biancocelesti. Enchaînant ensuite avec un prêt d'un an au Bayern Munich, l'international italien aux 34 sélections raccroche les crampons à l'âge de 36 ans du côté de Lecce. Joueur très professionnel au fairplay à toute épreuve, Massimo était un mec génial, à la fois aimé et respecté par ses coéquipiers, une sorte de leader souriant. Un garçon assez simple finalement qui était capable de poser en sous-vêtements, faire des tours du rectangle vert dans un état second avant de représenter la voix des joueurs dont il présidait l’association. L'ex-homme de l'ombre du côté de San Siro peut tout de même se targuer d'être le seul à avoir remporté la Coupe du Monde qui porte un nom palindrome. Initialement intéressé par la branche du directeur sportif, il suit finalement les traces de son père, Francesco, en devenant entraîneur.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 2006 (Italie)
Vainqueur de la Ligue des champions en 2007 (Milan AC)
Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA en 2007 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe du Monde des clubs en 2007 (Milan AC)
Champion d'Italie en 2011 (Milan AC)
Vice-champion d'Allemagne en 2009 (Bayern Munich)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 2004 (Lazio Rome)
Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 2004 (Lazio Rome)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé Officier de l'Ordre du Mérite de la république italienne en 2006
À reçu le Collier d'or du mérite sportive italien en 2006
Carlo Ancelotti
Photo: ©DR
Carlo Ancelotti
Né le 10 juin 1959 à Reggiolo (ITA)
Italien, Milieu central, 1m79
Surnom: Carletto
26 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 11 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Euro: 7 sélections)
(Euro: 4 sélections)
1ère sélection : le 6 janvier 1981 contre les Pays-Bas (1-1)
Dernière sélection : le 13 novembre 1991 contre la Norvège (1-1)
olympique: 11 sélections, 1 but
espoirs: 3 sélections
Devenu un entraîneur respecté, très proche de ses joueurs, Carlo Ancelotti était également un brillant milieu de terrain en Série A dans les années 80.
Formé à Parme, le club de sa région natale, il joue trois saisons et permet lors de son dernier exercice de faire monter son équipe d'Emile-Romagne en Série B, grâce à un doublé inscrit lors du barrage face à Triestina. Ce jour-là, présent dans le stade, un certain Nils Liedholm, l'entraîneur suédois de l'AS Roma venu superviser cette petite pépite. C'est comme ça que Carlo Ancelotti rejoint les Giallorossi à l'été 1979, qui sur le coup devance l'Inter Milan aussi sur les rangs. Comme un signe du destin, son aventure romaine (et donc sa carrière en Série A) débute face au Milan AC, le 16 septembre 1979, fini sur un score nul et vierge. Après un temps d'adaptation dans la capitale, il s'impose rapidement comme une valeur sûre du Calcio et devient ce fameux "mediano", une sorte de milieu récupérateur aux côtés de Falcao, Roberto Pruzzo et Bruno Conti. En huit ans, l'idylle avec son amour de jeunesse va lui permettre de disputer 227 matchs et d'ouvrir son palmarès avec un Scudetto en 1983, un titre attendu depuis plus de 40 ans, et quatre coupes d'Italie. Gêné par des blessures récurrentes, celui qui est devenu capitaine au départ d'Agostino Di Bartolomei ne participe pas à l'épopée de la Roma en Coupe d'Europe des clubs champions en 1984, où les Giallorossi s'inclinent en finale, à domicile, face à Liverpool, aux tirs au but. Considéré comme terminé, le milieu défensif italien va trouver un nouveau souffle en rejoignant le Milan AC en 1987, en passe de devenir la meilleure équipe du Monde. Avec les Rossoneri, entouré des Baresi, Maldini, et autre Gullit et Van Basten, Carletto gagne tout ce qu’il est possible de gagner, avec deux Scudetti (1988 et 1992), deux C1 (1989 et 1990), deux Supercoupe de l'UEFA (1989 et 1990), deux Coupes Intercontinentales (1989 et 1990) et une Supercoupe d'Italie (1988). Associé à Frank Rijkaard, il balaye tout devant la défense et relance aussi bien les ballons. En fin de cycle, le pion essentiel des "Invincibles" perd sa place au profit de Demetrio Albertini et met un terme à sa carrière assez tôt à cause de ses genoux meurtris qui lui en également posé des soucis en sélection, comme ce Mondial 1982 que l'Italie s'octroie et qu'il loupe. Malgré tout, il enfilera le maillot de la Nazionale à 26 reprises, participant à deux Coupes du Monde et un Euro. Après avoir raccroché les crampons en 1992, il devient adjoint de son ancien mentor du Milan AC Arrigo Sacchi (de 1987 à 1991) sur le banc de la Squadra Azzurra. Rien d’étonnant, puisque dans leur période milanaise, Sacchi avait surnommé Ancelotti son "entraîneur sur le terrain." Au côté du maître, le jeune Carlo, 33 ans, apprend et emmène les Azzurri jusqu'en finale du Mondial US en 1994. Mister prend alors son envol et gravit les échelons seul sur le banc. D'abord la Reggiana, puis Parme, la Juve avant de porter les plus grosses écuries vers le suprême sacre national, que ce soit à Milan, à Chelsea, au Paris SG, au Bayern Munich ou au Real Madrid. Sur la Botte, il y a eu les Imortali de Sacchi, les Invincibili de Capello, et puis les Meravigliosi d'Ancelotti. Carlo a été le digne héritier d'une grande tradition milanaise.
PALMARÈS
3ème de la Coupe du Monde en 1990 (Italie)
Vainqueur de la Ligue des Champions en 1989 et 1990 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1989 et 1990 (finale non-jouée) (Milan AC)
Vainqueur de la Supercoupe d’Europe en 1989 (finale non-jouée) et 1990 (Milan AC)
Champion d’Italie en 1983 (AS Roma), 1988 et 1992 (Milan AC)
Vice-Champion d’Italie en 1981, 1984, 1986 (AS Roma), 1990 et 1991 (Milan AC)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 1990 (Milan AC)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1988 (Milan AC)
Sergio Battistini
Photo: ©I Got Cider in My Ear
Sergio Battistini
Né le 7 mai 1963 à Massia (ITA)
Italien, Défenseur latéral/milieu défensif, 1m80
4 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 4 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 4 février 1984 contre le Mexique (4-0)
Dernière sélection : le 30 mai 1984 contre les Etats-Unis (0-0)
espoirs: 14 sélections, 1 but
Paolo Pulici
Photo: ©Pinterest
Paolo Pulici
Paolino Pulici
Né le 27 avril 1950 à Roncello (ITA)
Italien, Attaquant, 1m77
Surnoms: Puliciclone, Pupi
19 sélections, 5 buts
(Matchs amicaux: 15 sélections, 5 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)
(Qualif Euro: 3 sélections)
1ère sélection : le 31 mars 1973 contre le Luxembourg (5-0)
Dernière sélection : le 23 septembre 1978 contre la Turquie (1-0)
espoirs: 9 sélections, 5 buts
Capocannoniere en Série A à trois reprises, Paolo Pulici est l’incarnation du Torino des années 70, celui qui conjure enfin le mauvais œil après la catastrophe de Superga et l’accident de l’astre Gigi Meroni.
Natif de Roncello près de Milan en Lombardie, le jeune gamin travaille d'abord dans une usine produisant du fil de cuivre à l'âge de 14 ans. Paolino Pulici découvre alors le football et fait ses classes à Legnano. Courtisé par l'Inter Milan, Helenio Herrera ne croît pas en lui, c'est le Torino qui tente le pari en 1967 pour retrouver enfin leur gloire passée. Il voit alors arriver Claudio Sala, Luciano Castellini, Renato Zaccarelli, Eraldo Pecci, Patricio Sala et surtout Francesco Graziani, avec lequel il va formé pendant longtemps un duo d’attaquant renommé, les "gemelli del gol" ("les jumeaux du but"). Dirigé d'une main de fer par Luigi Radice, le club retrouve enfin les sommets en 1976 en coiffant la Juventus au poteau, vingt-sept ans après le dernier titre de champion. Les Granata alignent 14 victoires sur 15 à domicile, ironie du sort le seul match non gagné est un nul contre Cesena lors de la dernière journée, synonyme de Scudetto. De plus, c'est "Puliciclone" qui inscrit le but du titre face à la Curva Maratona dans une ambiance indescriptible. Trois fois meilleur artificier de Série A, neuf fois buteur contre la Juventus (record du Torino), Pulici est au sommet. Vice-champion en 1977, 3ème en 1978, la suite est un lent déclin avec le Toro rattrapé par le malheur. L’ex-grand capitaine Giorgio Ferrini, mentor de Pulici à ses débuts, meurt soudainement fin 1976. Avec des performances en dents de scie, il quitte gratuitement le Torino en 1982, poussé dehors par le directeur sportif Luciano Moggi, pour disputer un exercice à l'Udinese puis trois autres à la Fiorentina. Quelques rencontres, quelques pions puis "Pupi" Pulici raccroche les crampons presque incognito en 1985 loin des projecteurs et du sommet où il se trouvait. La Nazionale reste aussi son point noir. Souvent barré par Roberto Bettega et la légende Luigi Riva, l'attaquant aux 5 buts en 19 sélections participe malgré tout aux Mondiaux 1974 et 1978 mais sans jamais entré sur le terrain. Figure du Toro, celui qui est intronisé au Hall of Fame des Granata en 2014 est probablement le second meilleur joueur de l'histoire du club, derrière l'inégalable Valentino Mazzola.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1978 (Italie)
Champion d'Italie en 1976 (Torino)
Vice-champion d'Italie en 1977 (Torino)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 1971 (Torino)
Vainqueur du Championnat Primavera en 1968 et 1970 (Torino)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur du championnat d'Italie en 1973 (17 buts), 1975 (18 buts) et 1976 (21 buts) (Torino)
Intronisé au Hall of Fame du Torino en 2014
Roberto Pruzzo
Photo: ©AS Roma Archivio Storico
Roberto Pruzzo
Né le 1er avril 1955 à Crocefieschi (ITA)
Italien, Attaquant, 1m75
Surnoms: O Rey di Crocefieschi, Il Bomber
6 sélections
(Matchs amicaux: 2 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)
(Mundialito: 2 sélections)
1ère sélection : le 23 septembre 1978 contre la Turquie (1-0)
Dernière sélection : le 23 février 1982 contre la France (0-2)