Espagne
Andoni Iraola
Photo: ©Eurosport
Andoni Iraola
Andoni Iraola Sagarna
Né le 22 juin 1982 à Usurbil (ESP)
Espagnol, Arrière droit, 1m81
7 sélections
(Matchs amicaux: 4 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)
(Qualif Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 20 août 2008 contre le Danemark (3-0)
Dernière sélection : le 10 août 2011 contre l'Italie (1-2)
espoirs: 1 sélection
U18: 1 sélection
Pays Basque: 9 sélections
Arrière droit espagnol, Andoni Iraola reste l'homme d'un club, l'Athletic Bilbao.
Issu d’une petite équipe du coin partenaire du club basque nommé Antiguoko (Mikel Arteta et Xabi Alonso y sont passés), le natif d’Usurbil intègre le centre de formation de Bilbao à l'âge de 17 ans. Le latéral droit passera près d'une quinzaine de saisons sous les couleurs des "Rojiblancos", inscrivant 38 buts en 510 rencontres. Joueur autoritaire, il portera à sept reprises le maillot de la Roja entre 2008 et 2011. En fin de parcours, il débarque en 2015 en MLS en même temps que son grand ami David Villa. Il disputera 40 matches à New-York City. Il raccroche les crampons en 2016 à l'âge de 34 ans et entame par la suite une carrière d'entraîneur.
PALMARÈS
Finaliste de la Ligue Europa en 2012 (Athletic Bilbao)
Finaliste de la Coupe d'Espagne en 2009, 2012 et 2015 (Athletic Bilbao)
Finaliste de la Supercoupe d'Espagne en 2009 (Athletic Bilbao)
Vicente Train
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Vicente Train
José Vicente train
Né le 19 décembre 1931 à Barcelone (ESP)
Espagnol, Gardien de but
Surnom: El Grapas
7 sélections
(Matchs amicaux: 4 sélections)
(Qualif Euro: 3 sélections)
1ère sélection : le 2 avril 1961 contre la France (2-0)
Dernière sélection : le 13 juin 1963 contre l'Écosse (2-6)
B: 5 sélections
Pahiño, le buteur légendaire de Gallice
Photo: ©RealMadrid
Pahiño
Manuel Fernández Fernández
Né le 21 janvier 1923 à Vigo (ESP)
Décédé le 12 juin 2012 à Madrid (ESP)
Espagnol, Attaquant
3 sélections, 3 buts
(Matchs amicaux: 3 sélections, 3 buts)
1ère sélection : le 20 juin 1948 contre la Suisse (3-3)
Dernière sélection : le 27 novembre 1955 contre l'Eire (2-2)
B: 1 sélection
Deux fois meilleur buteur en Liga, Pahiño était un attaquant prolifique des années 40 et 50 au caractère bien trempé.
Né le 21 janvier 1923 dans la province de Pontevedra, Manuel Fernández Fernández de son nom complet touche ses premiers ballons sur les plages de Vigo, tout en travaillant dans les champs avec sa famille qui a survécu à la famine de la guerre civile espagnole. Déterminé à percer dans le football, ce talent naturel fait toutes ses gammes dans la ville Galicienne. Au Navia CF, à l'Arenas Alcabre avant de signer au Celta en 1943, à l'âge de 19 ans. Titulaire aussitôt, celui qui est surnommé à la base Paíño, comme le petit oiseau de mer, remasterisé par un journal local en Pahiño, termine Pichichi en 1948 avec 23 pions inscrits. Ces buts emmènent cette saison-là les Celestes à la quatrième place du championnat, le meilleur classement du club au 20ème siècle, et en finale de la Copa del Generalísimo, battu par le Séville FC 4 buts 1.
Photo: ©DR
Redoutable dans la surface, excellent de la tête, ce joueur intrépide et combatif ne faisait pas de cadeaux aux défenseurs un peu trop agressif, rendant coup pour coup. C'est tout logiquement qu'il signe dans la foulée au Real Madrid, désiré par Santiago Bernabeu en personne. Arrivé en même temps que Miguel Muñoz, il s'impose à la pointe de l'attaque de la Casa Blanca. En cinq saisons, il aura planté au total 125 buts en 143 rencontres, un ratio exceptionnel seulement battu par Cristiano Ronaldo et Ferenc Puskas. De nouveau meilleur buteur du championnat en 1952 avec 28 réalisations, il fera chou blanc niveau palmarès avec les Merengues. Seul satisfaction, la conquête de la Petite coupe du Monde des clubs organisée au début des années 50 à Caracas au Venezuela et remportée contre les équipes sud-américaines de Botafogo, de La Salle FC et du Millonarios. D'ailleurs durant la partie face aux colombiens de Bogota, il s'accroche avec un certain Alfredo Di Stefano. À deux doigts d'en venir aux mains, les deux joueurs têtus seront expulsés mais ne veulent pas quitter le terrain. Ils termineront finalement la rencontre et se lieront d'amitié par la suite. Le Divin Chauve remplacera le numéro 9 à son départ, qui regrettera ouvertement de ne pas avoir pu jouer avec lui.
Passé par le Deportivo La Corogne, où il offre en 1955 le premier Trophée Teresa-Herrera aux Blanquiazules et côtoie un futur Ballon d'Or nommé Luis Suarez, il raccroche les crampons à Grenade en 1957. Lors de sa dernière saison chez les pro, il s'octroie son premier titre officiel, le championnat d'Espagne de D2. Son palmarès ne se remplira pas non plus en sélection. Célèbre pour ses opinions de gauche dans un pays qui vivait sous le régime Franquiste, il ne rejoindra la Roja qu'à trois reprises. Pour sa première cape internationale en 1948, à la mi-temps d'un match amical contre la Suisse, il sourit sarcastiquement aux paroles lancé par le général Gómez Gamalloa qui conclut par un "cojones y españolía". Ce qui n'est pas passé inaperçu auprès des militaires. Probablement banni par la suite, il rate ainsi la quatrième place de la Coupe du Monde 1950. Étiqueté comme le footballeur Rouge des années de peur, il devient un temps le bouc-émissaire de l'organe journalistique de la Phalange espagnole "Arriba" qui mettait en doute le patriotisme d'un lecteur d'ouvrages de Tolstoï, de Dostoïevski et d'Ernest Hemingway comme l'était Pahiño. Craignant longtemps pour sa vie, il ne se montrait plus, mais ne se cachait pas pour autant. Après avoir raccroché les crampons, il travaille avec son beau-père dans la construction navale sur la côte Cantabrique. Loin du ballon rond, il vit durant des années à Pasaia avant de revenir s'installer à Madrid. Là où le plus grand buteur galicien rend son dernier souffle le 12 juin 2012 à l'âge de 89 ans.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe d'Espagne en 1948 (Celta Vigo)
Champion d'Espagne de D2 en 1957 (Granada CF)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur Buteur du championnat d'Espagne en 1948 (20 buts) (Celta Vigo) et 1952 (28 buts) (Real Madrid)
Lobo Carrasco
Lobo Carrasco
Francisco José Carrasco Hidalgo
Né le 6 mars 1959 à Alcoy (ESP)
Espagnol, Ailier droit et gauche, 1m83
35 sélections, 5 buts
(Matchs amicaux: 16 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 10 sélections, 2 buts)
(Euro: 7 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 4 avril 1979 contre la Roumanie (2-2)
Dernière sélection : le 27 janvier 1988 contre la RDA (0-0)
amateur: 7 sélections, 1 but
U23: 5 sélections, 1 but
espoirs: 2 sélections
U18: 2 sélections, 1 but
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1979, 1982 et 1989 (finale non-jouée) (FC Barcelone)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1979 et 1982 (FC Barcelone)
Champion d’Espagne en 1985 (FC Barcelone)
Vice-champion d’Espagne en 1982, 1986, 1987 et 1989 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1981, 1983 et 1988 (FC Barcelone)
Finaliste de la Coupe d’Espagne en 1984 et 1986 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 1983 (FC Barcelone)
Finaliste de la Supercoupe d’Espagne en 1985 et 1988 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe de la ligue espagnole en 1983 et 1986 (FC Barcelone)
Capi
Photo: ©Archivo 20minutos
Capi
Jesús Capitán Prada
Né le 26 mars 1977 à Camas (ESP)
Espagnol, Milieu central, 1m75
4 sélections
(Matchs amicaux: 3 sélections)
(Qualif Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 27 mars 2002 contre les Pays-Bas (0-1)
Dernière sélection : le 20 novembre 2002 contre la Bulgarie (1-0)
Joueur précieux, Capi a été un des maillons essentiels du Real Bétis des années 2000.
Milieu tout-terrain, ratisseur infatigable, Jesús Capitán Prada de son nom complet est avant tout l'homme d'une région. Une contrée où la sieste est aussi sacrée que la furia. Il fait l'essentiel de sa carrière chez les Verdiblancos, plus de deux décennies entrecoupé d'un prêt à Grenade et une fin de carrière à Xerez. Plus de 300 matchs avec le maillot du club de Séville, dont 209 rien qu'en Liga. Son principal fait d'arme est d'avoir appartenu à une belle génération qui terminera quatrième du championnat et qui remportera une coupe du Roi en 2005, en battant au bout des prolongations les Rojillos d'Osasuna de Ludovic Delporte et Pierre Webo. Son association dans l'entrejeu avec l'immense tireur de coup-franc Marcos Assunçao a fait des étincelles, derrière un trio offensif composé des deux brésiliens Ricardo Oliveira et Édu ainsi que de l'ailier feu follet Joaquin. International à quatre reprises, il est appelé pour la première fois avec la Roja le 27 mars 2002 par José Antonio Camacho lors d'un match amical contre les Pays-Bas à Rotterdam.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe d'Espagne en 2005 (Real Betis)
Vice-champion d'Espagne de D2 en 2001 (Real Betis)
Champion d'Espagne de D3 (groupe IV) en 2000 (Grenade)