Eric Abidal
Photo: ©S. Boué/L'Equipe
Eric Abidal
Né le 11 septembre 1979 à Saint-Genis-Laval (FRA)
Français, Défenseur gauche, 1m86
67 sélections
(Matchs amicaux: 33 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 9 sélections)
(Coupe du Monde: 8 sélections)
(Qualif Euro: 15 sélections)
(Euro: 2 sélections)
1ère sélection : le 18 août 2004 contre la Bosnie (1-1)
Dernière sélection : le 15 novembre 2013 contre l'Ukraine (0-2)
Considéré comme une figure marquante du football français des années 2000, Eric Abidal a joué pas moins de 500 matchs dans sa carrière.
Les principales qualités du défenseur étaient sa vision du jeu, son aisance technique, la qualité de sa relance, sa science de l'anticipation et surtout un bon jeu de tête. Jamais passé par les centres de formation, des débuts chez les amateurs de Lyon-Duchère, il aura joué dans six clubs différents, principalement à l'Olympique Lyonnais et au FC Barcelone. Arrivé du Lille OSC chez les Gones en 2004, il se distingue rapidement et compose le couloir gauche le plus costaud de l'Hexagone avec Florent Malouda. Dans le Rhône, le défenseur s'élève au rang des meilleurs spécialistes à son poste et devient l'un des symboles de l'OL triomphant du milieu des années 2000. Ses excellentes prestations lui ouvrent les portes de l'équipe de France en 2006. Avec les Bleus, le natif de Saint-Genis-Laval prend part à l'épopée de la Coupe du Monde en Allemagne. Il joue l'intégralité des rencontres, sauf celui du premier tour contre le Togo, et inscrit un tir au but lors de la défaite en finale face à l'Italie. Après le Mondial, il change de galaxie en rejoignant le prestigieux FC Barcelone pour 16 millions d'euros, club avec lequel il atteint des sommets en Espagne et en Europe. Remplaçant de Giovanni Van Bronckhorst, il redouble d'efforts et va s'insérer dans le dispositif tactique très précis de Pep Guardiola. Capable de jouer dans les petits espaces, à l'aise dans les dédoublements de passes à une touche de balle, il va aussi apporter sa pointe de vitesse remarquable à la fois devant et derrière. Si il est réputé pour sa combativité sur la pelouse, Éric Abidal est aussi connu pour une bataille autrement plus coriace: celle contre la maladie. À deux reprises, il s'est éloigné du ballon rond en raison d'une défaillance hépatique liée à une tumeur. La seconde fois, il a même été greffé. Pendant plus d'un an, il a délaissé le football après cette lourde chirurgie. Et à chaque fois, celui que les français ont surnommé "Abi" est revenu. Avec le sourire en prime. Mieux, en mai 2011, quasiment ressuscité après sa première opération, le défenseur du Barça, brassard au bras, dispute la finale de la Ligue des Champions face à Manchester United, que le club catalan remporte brillamment 3 buts à 1. L'image bluffe le monde entier. Il remporte au total quatre Ligas, deux C1 et deux Mondiaux des clubs. Moins utilisé par la suite, il ferme sa parenthèse barcelonaise longue de six ans et revient à l'AS Monaco, là-même où il avait débuté en Ligue 1, en septembre 2000. Il s'est laissé séduire par les dirigeants qui voulaient qualifier le club en Ligue des Champions. En défense centrale, son duo avec l’expérimenté Ricardo Carvalho tient parfaitement la baraque pendant les premiers mois de la saison, avant de tanguer sérieusement sous l’effet de l’usure physique des deux vétérans. Côté Bleu, il arrête sa carrière internationale après ses prestations en dents de scie, notamment lors du barrage aller du Mondial 2014 en Ukraine (défaite 2 buts à 0). Sélectionné à 67 reprises, il aura connu le meilleur mais aussi le pire avec les fiascos à l'Euro 2008 (expulsé et éliminé sans gloire au premier tour) et au Mondial 2010 (gréviste en chef de Knysna). Après cela, il se lance un dernier défi en rejoignant les Grecs de l'Olympiakos. Mais l'engagement sera de courte durée: cinq mois plus tard, il annonce qu'il raccroche définitivement les crampons. Il partira ensuite vivre à Barcelone avec son épouse et ses quatre enfants. Dernier épisode en date: il retourne au Barça et devient directeur sportif, en remplacement de Roberto Fernandez. Deux ans avec un bilan assez médiocre sur le mercato, où les joueurs arrivés sous son mandat ont, pour beaucoup, échoué.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe du Monde en 2006 (France)
Vainqueur de la Ligue des champions en 2009 et 2011 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA en 2009 et 2011 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe du Monde des clubs en 2009 et 2011 (FC Barcelone)
Champion d'Espagne en 2009, 2010, 2011 et 2013 (FC Barcelone)
Vice-champion d'Espagne en 2012 (FC Barcelone)
Champion de France en 2005, 2006 et 2007 (Olympique Lyonnais)
Vice-champion de France en 2014 (AS Monaco)
Champion de Grèce en 2015 (Olympiakos Le Pirée)
Vainqueur de la Coupe d'Espagne en 2009 et 2012 (FC Barcelone)
Finaliste de la Coupe d'Espagne en 2011 (FC Barcelone)
Finaliste de la Coupe de la Ligue en 2007 (Olympique Lyonnais)
Vainqueur de la Supercoupe d'Espagne en 2009, 2010 et 2011 (FC Barcelone)
Finaliste de la Supercoupe d'Espagne en 2012 (finale non-jouée) (FC Barcelone)
Vainqueur du Trophée des champions en 2004, 2005 (finale non-jouée) et 2006 (finale non-jouée) (Olympique Lyonnais)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Prix LFP du meilleur défenseur du championnat d'Espagne en 2011
Nommé dans l'équipe type de l'année UEFA en 2007
Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat de France en 2005, 2006 et 2007
Trophée d’honneur UNFP en 2015
Élu joueur de l'année du FC Barcelone en 2012
À reçu le Prix International "Giacinto Facchetti" en 2013
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1335 autres membres