Filippo Inzaghi
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Filippo Inzaghi
Né le 9 août 1973 à Plaisance (ITA)
Italien, Attaquant, 1m81
Surnom: SuperPippo
57 sélections, 25 buts
(Matchs amicaux: 22 sélections, 3 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 7 buts)
(Coupe du Monde: 5 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 18 sélections, 12 buts)
(Euro: 4 sélections, 2 buts)
1ère sélection : le 8 juin 1997 contre le Brésil (3-3)
Dernière sélection : le 8 septembre 2007 contre la France (0-0)
espoirs: 14 sélections, 3 buts
Buteur tout simplement génial, Filippo Inzaghi en a célébré des buts de manière très expansive, lui qui a fait trembler les filets plus de 300 fois dans sa carrière. Réputé pour sa science du placement dans la surface, l’Italien a rendu fou bien des défenses.
Ni vraiment rapide, ni vraiment physique, ni vraiment technique, Pippo Inzaghi, a passé sa carrière à collectionner les buts du tibia, de la hanche et du nez. L’esthétique? Il s’en fout… "Inzaghi est né hors-jeu." La phrase célèbre est de Sir Alex Ferguson et résume assez bien le dégoût et la peur qu’il provoque chez ses adversaires. Être là au bon moment au bon endroit, et même un peu en avance tant Pippo jouait à la limite du hors-jeu. Participant que très peu sur le terrain, il se fait oublier, disparaît totalement du match puis fait le bon appel, celui qui surprend la défense. Pourtant le compétiteur hors-pair a une carrière on ne peut plus linéaire.
Son père, Giancarlo, emmenait lui et son frère Simone au stade pour voir jouer Plaisance à quelques kilomètres du village familial de San Nicolo. Les deux frères, séparés d'un peu moins de trois ans, tapaient dans le ballon dès qu'ils pouvaient. Le football les aura menés tous deux vers une carrière professionnelle. C’est dans sa ville natale que l’attaquant se fait un nom, avec 17 buts inscrits en l’espace de 44 rencontres. De belles statistiques qui lui offrent les portes de l’équipe d’Italie Espoirs, mais aussi de Parme. Et s’il ne brille pas là-bas, l’avant-centre rebondit à l’Atalanta Bergame, pour un total de 25 réalisations en une seule saison et fait par la même occasion ses débuts en équipe d’Italie face au Brésil lors du Tournoi de France. N’en jetez plus, Super Pippo est arrivé, et la Juventus Turin le recrute.
photo: ©FIFA
C’est alors le début d’une belle aventure longue de quatre saisons, avec 86 buts plantés et un statut parmi les buteurs les plus redoutables de la planète. Pendant toute cette période, il remporte ses premiers titres, avec la Supercoupe d’Italie pour ses débuts sous le maillot bianconero (qu’il signe d’un doublé), le Scudetto pour sa première saison ainsi que la finale de la Ligue des Champions perdue face au Real Madrid, avant d’aller en France pour disputer le Mondial. Revenu bredouille, l'avant-centre aux 25 buts en 57 capes internationales perd également l'Euro 2000 face à la France et le but en or de David Trezeguet. D'ailleurs, le français débarque au début du 21ème siècle pour lui faire de la concurrence. Malgré un statut de titulaire, le natif de Plaisance préfère quitter le Piémont pour rejoindre le Milan AC.
Une idylle qui est au rendez-vous du côté de San Siro. Buteur prolifique – 126 buts en 300 matchs, mais sans tirer les penaltys et en n’étant pas toujours titulaire –, Inzaghi savait surtout marquer quand il le fallait. En onze ans, on ne compte plus ses buts salvateurs à la dernière seconde en s’arrachant sur un dernier ballon et qui ont fait exploser le taux d’adrénaline des tifosi rossoneri. Pippo se sublimait surtout le soir, en milieu de semaine, un tiers de ses réalisations ayant été inscrites dans les compétitions continentales. Le Milan lui doit en grande partie les deux dernières Ligues des champions qui figurent dans son armoire à trophées (2003 et 2007). Il a même réussi à gratter un but lors de sa seule apparition au Mondial 2006, où il est sacré champion du Monde à l'issue de la compétition. Le joueur raccroche les crampons à presque 39 ans pour embrasser une carrière d’entraîneur. Rarement altruiste, souvent égoïste, parfois détestable, Inzaghi n'a pas toujours fait l'unanimité. Mais il n'aurait certainement pas atteint ce niveau s'il n'avait pas tous ces "défauts".
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 2006 (Italie)
Finaliste de l'Euro 2000 (Italie)
Vainqueur du Championnat d’Europe des nations espoirs en 1994 (Italie)
Vainqueur de la Ligue des Champions en 2003 et 2007 (Milan AC)
Finaliste de la Ligue des Champions en 2005 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe du Monde des Clubs en 2007 (Milan AC)
Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 2003 (Milan AC)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 2003 et 2007 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1999 (Juventus Turin)
Champion d’Italie en 1998 (Juventus Turin), 2004 et 2011 (Milan AC)
Vice-Champion d’Italie en 2000, 2001 (Juventus Turin), 2005 et 2012 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2003 (Milan AC)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 1998 (Milan AC)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1997 (Juventus Tyrin) et 2004 (Milan AC)
Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 1998 (Juventus Turin)
Champion d’Italie de D2 en 1995 (Piacenza)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur jeune joueur de l’année du championnat d’Italie en 1997
Meilleur buteur du championnat d'Italie en 1997 (24 buts) (Atalanta)
À reçu le Prix Gaetano Scirea en 1997
À reçu le Prix d'honneur pour sa carrière sportive par "Globe Soccer" en 2014
Nommé Chevalier de l'Ordre du Mérite de la République italienne en 2000 puis Officier en 2006
À reçu le Collier d'or du mérite sportive par le Comité olympique national italien en 2006
SOURCES/RESSOURCES
- L'équipe/Eurosport/Foot Mercato
VIDÉO
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