Franky Vercauteren
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Franky Vercauteren
Né le 28 octobre 1956 à Molenbeek-Saint-Jean (BEL)
Belge, Milieu et ailier gauche, 1m76
Surnom: le petit Prince du parc Astrid
63 sélections, 9 buts
(Matchs amicaux: 20 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 13 sélections, 3 buts)
(Coupe du Monde: 11 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 16 sélections, 4 buts)
(Euro: 3 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 16 novembre 1977 contre l'Irlande du Nord (0-3)
Dernière sélection : le 12 octobre 1988 contre le Brésil (1-2)
(Championnat de France: 78 matchs, 19 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 1 but)
Excellent milieu de terrain avec une bonne patte gauche, Franky Vercauteren possède l'un des plus beaux palmarès de la Belgique. Ce solide gaillard a fait partie de la formidable génération belge d'Anderlecht des années 70 et 80.
Formé chez les Mauves, il intègre l‘équipe première en 1975 et gardera la vareuse violette jusqu’en 1987. Dès ses débuts, il s’impose dans l'entrejeu où sa vista et sa combativité en font un élément de choix. Avec une Coupe de Belgique remportée dès sa première saison, il s'offre également sa première Coupe des Coupes face aux anglais de West Ham. Avec ses cheveux blonds et son visage d’enfant, il devient le petit prince du Parc Astrid où les mauves sont intraitables. La saison suivante, il échoue en finale de cette même C2 face à Hambourg, avant de la remporter en 1978 aux dépens de l’Austria Vienne, 4 buts à 0 excusez du peu. Pilier de la sélection belge, alors qu’il a à peine 22 ans, il continue sa marche en avant. Champion en 1981, il participe à la C1, mais sans succès. C’est en coupe de l’UEFA qu’il va connaître à nouveau le triomphe européen en 1983. Dans cette équipe on retrouve notamment quelques futurs joueurs du championnat de France: Erwin Vandenbergh, Kenneth Brylle Larsen puis le jeune Enzo Scifo avec qui Frankie perd en finale de la C3 la saison suivante. Sa fin de parcours avec le RSCA se termine en apothéose: 3 championnat de Belgique, entrecoupés d’une 4ème place obtenue lors du Mondial mexicain en 1986. C’est l’âge d’or du foot d’outre Quiévrain. Au total, il compte 63 sélections, deux Coupes du Monde, un Euro et surtout onze années de présence chez les Diables Rouges.
Photo: ©France Football
Auréolé d’un statut de star, le spécialiste des centres "banane" débarque à Nantes en 1987 dans une équipe en pleine transition après les années dorées (1977-1983). En concurrence avec le champion du Monde Jorge Burruchaga dans un 4-3-3 chargé d’alimenter la triplette Philippe Anziani – Thierno Youm – Maurice Johnston, Frankie enchaîne les bonnes performances et termine meilleur passeur. L’arrivée du caporal Blazevic ne change pas la donne d’une équipe en panne d’idées qui tourne le dos à son histoire. Après une dernière saison en demi-teinte en raison de pépins physiques récurrents et durant laquelle le meneur argentin lui prend sa place, il quitte la Beaujoire non sans quelques regrets, et va terminer sa carrière en Belgique dans le club du RWD Molenbeek, disparu aujourd’hui. Il raccrochera définitivement en 1993 après 18 années au plus haut niveau. Il se tourne ensuite immédiatement vers une carrière d'entraîneur. C'est lui qui lancera les carrières de Kompany et Vanden Borre à Anderlecht ainsi que De Bruyne et Courtois à Genk. Il prendra même l'intérim des Diables Rouges pendant quelques mois. Malheureusement, le pauvre n'aura pas eu beaucoup d'aide de la fédération, et a dû se débrouiller à la Kirin Cup avec une équipe aux 3/4 décimée, la plupart des internationaux habituellement repris ayant refusé de faire le déplacement au Japon.
PALMARÈS
DISTINCTIONS PERSONNELLES