Football-the-story

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Jean-Luc Ettori

Jean-Luc Ettori.jpg
photo: ©DR

 

Jean-Luc Ettori

 

Né le 29 juillet 1955 à Marseille (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Gardien de but, 1m73

Surnom: Tonton

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 9 sélections

(Matchs amicaux: 3 sélections)

(Coupe du Monde: 6 sélections)

 

1ère sélection : le 27 février 1980 contre la Grèce (1-5)

Dernière sélection : le 31 août 1982 contre la Pologne (0-4)

 

1972/75 INF Vichy (FRA)

1975/94 AS Monaco (FRA) 755 matchs

(Championnat de France: 602 matchs)

(Coupe de France: 93 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 23 matchs)

(Coupe des Coupes: 25 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 12 matchs)

 

Aucun joueur n'a joué, et ne jouera sans doute, plus de matchs (755 !) que Jean-Luc Ettori sous les couleurs monégasques. Légende du club, il a dominé le rocher monégasque pendant deux décennies.

 

De ses débuts en équipe première, en 1975, jusqu'à son départ à la retraite, en 1994, le gardien de l'ASM a été de toutes les grandes campagnes princières. Né le 29 juillet 1955 à Marseille de père corse et de mère normande, le gamin a grandi en Bretagne, à Rennes, avant de rejoindre l'INF Vichy, l'institut national de football. Trois années à se perfectionner, avant de rejoindre l’AS Monaco. Arrivé jeune, le "petit" Ettori fait des merveilles dès ses premières apparitions. Une saison dans les cages et déjà, il décroche son premier titre de champion de France, en 1978, alors que le club est promu, un exploit jamais réédité depuis. L'ASM doit beaucoup à son jeune gardien, auteur d'une saison de feu et auteur de prouesses sur sa ligne, où son sens du réflexe fait merveille.

 

Logiquement, Michel Hidalgo le fait débuter en équipe de France deux ans plus tard. La place est à prendre à un poste où les Bleus se cherchent un taulier. Ni Dominique Baratelli, vieillissant, ni Jean-Paul Bertrand-Demanes, auteur d'une boulette face au Pays-Bas, ne s'imposent véritablement. Il y a bien Dominique Dropsy, mais les résultats en club de Strasbourg gênent son ascension. Finalement, après une Coupe de France (1980) et un nouveau titre de champion en 1982, Ettori est propulsé gardien titulaire en sélection pour la coupe du Monde en Espagne. Un cadeau empoisonné. Si la France atteint le dernier carré, le Monégasque ne sort pas indemne de l'aventure. Il passe au travers dès le premier match contre l'Angleterre et ne parvient jamais à rassurer. La demi-finale mythique, mais perdue, face à la RFA restera une plaie qui ne cicatrisera jamais. Très critiqué à l'issue du mondial, Ettori doit quitter l'équipe tricolore. Le match amical France-Pologne d'août 1982, conclu sur une cinglante défaite 4 buts à 0 restera son ultime sélection.


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photo: ©Mark Leech/Offside

 

Depuis ce jour, le monégasque s'est consacré ensuite entièrement à son club. Là-bas, personne ne lui arrive à la cheville. Le joueur s'est imposé. L'homme aussi, au style inimitable. À La Turbie, on voit arriver Ettori de loin avec son improbable 2CV, qu'il gare au milieu des Porsche et des Ferrari de ses coéquipiers. Son troisième titre de champion, en 1988, sera le plus beau (avec Hoddle, HateleyAmoros…) mais aussi le dernier, l'émergence de l'OM de Tapie contrariant les ambitions monégasques. Paradoxalement, c'est l'époque où le club de la Principauté va émerger sur la scène européenne. Peut-être parce que club, épousant la trajectoire de son emblématique gardien, avait suffisamment mûri pour cela. De 1989 à 1994, l'ASM dispute un quart de finale et une demi-finale en C1, une demie et une finale en C2, la défunte Coupe des Coupes. Au cours de cette période, les Monégasques éreintent Bruges, la Roma ou Feyenoord. Il ne manquera finalement que la dernière marche, sur laquelle le club de la Principauté bute tristement en 1992, perdant sa première finale européenne contre le Werder Brême, à Lisbonne, dans un stade aux trois-quarts vides, au lendemain du drame de Furiani.

 

Mais c’est surtout pour sa longévité au plus haut niveau qu’il a marqué les esprits. 602, comme le nombre de matchs de championnat qu’il a disputés avec la liquette blanche et rouge du club de la Principauté, a longtemps fait référence. Ce record de matchs disputés n’a été battu qu’en décembre 2013 par Mickaël Landreau, un autre gardien de but. Une fidélité à un club qui interpelle à l’heure du foot business. C’est fort logiquement qu’il sera honoré par l’UNFP en 1996 après une carrière de légende. Après tant d’années passées, il ne peut que clamer son attachement au Rocher. Après sa retraite sportive en 1994, Il intègre le staff de l'ASM durant une quinzaine d'années, assurant même l'intérim suite au départ d'Arsène Wenger à l'automne 1994. On reverra ensuite Ettori sur le devant de la scène footballistique en Juin 2013 lorsqu'il deviendra le président délégué du FC Tours, club repris par Jean-Marc Ettori (aucun lien de parenté). Il investira également dans la restauration en ouvrant plusieurs établissements à Tours. 

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)

Finaliste de la Coupe des Coupes en 1992 (AS Monaco)

Champion de France en 1978, 1982 et 1988 (AS Monaco)

Vice-champion de France en 1984, 1991 et 1992 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe de France en 1980, 1985 et 1991 (AS Monaco)

Finaliste de la Coupe de France en 1984 et 1989 (AS Monaco)

Vainqueur du Challenge des champions en 1985 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1979 et 1983 (AS Monaco)

Finaliste de la Coupe des Alpes en 1985 (AS Monaco)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Étoile d’or France Football en 1990

Oscar d’honneur UNFP en 1996

Prix Orange France Football en 1993

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Eurosport



03/04/2016
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