Dominique Dropsy
Photo: ©Panoramic
Dominique Dropsy
Né le 9 décembre 1951 à Leuze (FRA)
Décédé le 7 octobre 2015 à Bordeaux (FRA)
Français, gardien de but, 1m83
Surnom: "Domi"
(Matchs amicaux: 7 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Coupe du Monde: 1 sélection)
(Qualif Euro: 5 sélections)
1ère sélection : le 10 juin 1978 contre la Hongrie (3-1)
Dernière sélection : le 15 mai 1981 contre le Brésil (1-3)
1970/73 Valenciennes (FRA) 66 matchs
(Championnat de France: 38 matchs)
(Championnat de France de D2: 19 Matchs)
(Finale D2: 2 matchs)
(Coupe de France: 7 matchs)
1973/84 RC Strasbourg (FRA) 473 matchs
(Championnat de France: 372 matchs)
(Championnat de France de D2: 34 matchs)
(Finale D2: 2 matchs)
(Coupe de France: 53 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 6 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs)
1984/89 Bordeaux (FRA) 241 matchs
(Championnat de France: 186 matchs)
(Coupe de France: 25 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 16 matchs)
(Coupe des Coupes: 8 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs)
Grand homme fabuleux, Dominique Dropsy aura été pendant ses vingt ans de carrière l'emblématique gardien de but du RC Strasbourg et des Girondins de Bordeaux.
Repéré lors d'un match de sélection de Picardie en Cadet, le natif de Leuze, dans l'Aisne, entame sa carrière professionnelle à l’US Valenciennes-Anzin, avec qui il débute en D1 le 9 août 1972 à Nîmes (1-1). Très talentueux dès son plus jeune âge, il porte durant trois saisons le maillot Rouge et Blanc jusqu'à ce que l'USVA soit relégué en D2 à l'issue de la saison 1972-73. Appelé en équipe de France espoirs, le dernier rempart cherche un nouveau point de chute. Robert Domergue, son ancien entraîneur à Valenciennes, devenu entre temps celui du Racing, le fait venir à Strasbourg. Mais les débuts sont difficiles. Les décisions prises par les dirigeants sont incompréhensibles, les conflits s'accumulent, l'ambiance est malsaine et sur le terrain, l'équipe éprouve des difficultés. Les saisons se suivent et se ressemblent pour le portier qui se voit relégué une deuxième fois en 1976. Dropsy, sollicité par de nombreux clubs de D1, notamment par Lille, décide tout de même de rester au Racing malgré le départ de Domergue. Relancé par l'expérimenté Alexander Schwartz, l'équipe ne passe qu'une saison à l'étage inférieur et remporte le titre de champion de D2 en 1977. Strasbourg retrouve sa place en D1 et confie les clés à un ancien de la maison, Gilbert Gress.
Photo: ©L'Équipe
Le club alsacien monte en puissance: une troisième place et la qualification pour la C3 en 1978 puis le titre de champion de France en 1979 à la surprise générale, l'unique du RCS. Au cours de cette exercice faste, les relations avec son entraîneur se dégradent lors d'un match nul concédé face à Reims, suite auquel Gress s'en est pris violemment à lui. Mais c'est également cette saison là qu'il prend place dans les buts de la sélection tricolore. Ses qualités intrinsèques (détente, réflexes, sûreté dans la prise de balle et bon jeu au pied notamment) sont reconnues par tous les observateurs. Profitant de la blessure du gardien titulaire, André Rey, il est récompensé par une participation à la coupe du Monde 1978. En Argentine, il connaît sa première sélection face à l'Hongrie à Mar Del Plata, une rencontre célèbre pour l'accoutrement des Bleus qui ont porté ce jour-là un maillot local vert et blanc! Il prend alors l'ascendant sur les autres prétendants pour s'imposer en équipe de France. Il joue en grande partie les éliminatoires de l'Euro 80 mais la France échoue avant la phase finale. Lors des qualifications pour le Mondial suivant, la baisse de forme du Racing en championnat et un curieux but encaissé contre son camp face aux Pays-Bas en mars 1981 lui coûte sa place. Il n'est même pas du voyage pour la Coupe du Monde 1982. Dropsy a laissé passer le train et honore sa dernière cape sous le maillot frappé du coq contre le Brésil. Une défaite 3 buts à 1, encaissant des buts de Socrates, Reinaldo et Zico.
En 1984, il rejoint alors Bordeaux, fraîchement sacré champion en juin. Guidé par Alain Giresse, il remporte pendant ses six années de présence le titre de champion en 1985, la coupe de France en 1986 avant de réaliser le doublé l'année suivante. Il participe également à la demi-finale de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1985 éliminé par la Juve de Platini puis celle de la Coupe des Coupes en 1987 perdue face au Lokomotive Leipzig. Les derniers moments de gloire des Girondins du président charismatique Claude Bez, et de Dropsy, avant la domination de l'OM de Bernard Tapie sur la D1, et en Europe. Il joue finalement son 596ème et dernier match de première division le 21 avril 1989, un record qui sera battu cinq ans plus tard par Jean-Luc Ettori (602) puis par Mickaël Landreau en 2014 (618). Ce passionné de voile et amateur de tennis entame alors sa reconversion comme entraîneur des gardiens à Bordeaux, où les supporters l’ont élu gardien de tous les temps des Girondins. Sous sa houlette, Huard, Ramé et Carrasso ont progressé, remportant de nombreux titres. En 2011, Une leucémie aiguë myéloblastique est détectée. Malgré une guérison annoncée en mars 2012, l'homme a dû se faire hospitaliser en 2015 pour recevoir des soins supplémentaires (nouveau protocole de chimiothérapie). Malgré cela, il décède le 7 octobre 2015 à Bordeaux à l'âge de 63 ans.
PALMARÈS
Champion de France en 1979 (RC Strasbourg), 1985 et 1987 (Bordeaux)
Vice-champion de France en 1988 (Bordeaux)
Vainqueur de la Coupe de France en 1986 et 1987 (Bordeaux)
Champion de France de D2 en 1972 (Valenciennes) et 1977 (RC Strasbourg)
Vainqueur du Challenge des Champions en 1986 (Bordeaux)
Finaliste du Challenge des Champions en 1985 (Bordeaux)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Étoile d'or France Football en 1981
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