Stefan Effenberg
Stefan Effenberg
Stefan Effenberg
Né le 2 août 1968 à Hambourg (ALL)
Allemand, Milieu de Terrain, 1m88
Surnoms: "Der Tiger", Cheffe
35 sélections, 5 buts
(Matchs amicaux: 24 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Euro: 3 sélections)
(Euro: 5 sélections; 1 but)
espoirs: 5 sélections, 1 but
1ère sélection : le 5 juin 1991 contre le Pays de Galles (0-1)
Dernière sélection : le 5 septembre 1998 contre la Roumanie (1-1)
1987/90 Borussia Mönchengladbach (ALL) 78 matchs, 10 buts
(Championnat d'Allemagne: 73 matchs, 10 buts)
(Coupe d'Allemagne: 5 matchs)
1990/92 Bayern Munich (ALL) 80 matchs, 21 buts
(Championnat d'Allemagne: 65 matchs, 19 buts)
(Coupe d'Allemagne: 2 matchs)
(Supercoupe d'Allemagne: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)
1992/94 Fiorentina (ITA) 64 matchs, 14 buts
(Championnat d'Italie: 30 matchs, 5 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 26 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Italie: 8 matchs, 2 buts)
1994/98 Borussia Mönchengladbach (ALL) 138 matchs, 31 buts
(Championnat d'Allemagne: 118 matchs, 23 buts)
(Coupe d'Allemagne: 10 matchs, 3 buts)
(Supercoupe d'Allemagne: 1 match)
(Coupe des Coupes: 6 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 2 buts)
1998/2002 Bayern Munich (ALL) 154 matchs, 28 buts
(Championnat d'Allemagne: 95 matchs, 16 buts)
(Coupe d'Allemagne: 15 matchs, 3 buts)
(Ligue des Champions: 40 matchs, 9 buts)
(Coupe de la ligue allemande: 4 matchs)
2002/03 VfL Wolfsburg (ALL) 21 matchs, 3 buts
(Championnat d'Allemagne: 19 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Allemagne: 2 matchs)
2003/04 Al-Arabi SC (QAT) 15 matchs, 4 buts
(Championnat du Qatar: 15 matchs, 4 buts)
Si l'on devait établir le classement des stars les plus controversées des années 90, Stefan Effenberg arriverait sûrement en première position. Il faut dire que l'ancien meneur de jeu du Bayern Munich, qui culmine à 1m88, a toujours su se faire respecter, sur le terrain comme en dehors. Terriblement ambitieux, parfois provocateur, Effenberg a toujours su jouer de son image pour faire le spectacle et provoquer la polémique. Certains l'adulaient, d'autres le détestaient. En tout cas, l'ancien international allemand ne laissait personne indifférent. Milieu de terrain rugueux et impulsif, le joueur débute sa carrière professionnelle en 1987 sous le maillot du Borussia Mönchengladbach. Rapidement, le natif de Hambourg se fait un nom en Bundesliga et signe au Bayern Munich. C’est alors la consécration pour lui, qui obtient même sa première sélection en équipe d’Allemagne en 1991. Mais l’appel de l’étranger se fait rapidement trop pressant, et le milieu de terrain prend la direction de la Fiorentina. Effenberg s'octroie un rêve italien aux côtés de son ami Brian Laudrup, en provenance lui aussi de Munich. Mais le rêve se transforme en cauchemar. L'entraîneur est viré sans ménagement début janvier. En quinze matchs avec le nouveau coach, les Violets ne gagnent que deux fois. La Fio est seizième, change encore de staff, mais reste dans la zone de relégation. Elle descend finalement pour la première fois depuis plus de cinquante ans au terme d'une dernière journée étrange. Pourtant, toute l'équipe reste en Série B, renforcée par un jeune Francesco Toldo dans les cages et Claudio Ranieri sur le banc. Avec l'argentin Batistuta en pointe, la remontée est vite acquise. Les stats du Tigre sont honnêtes, son entente avec le buteur argentin fait des merveilles et tous deux partent de leur côté au Mondial 1994, malgré cette saison à l'échelon inférieur. Tout va soudainement mieux. Mais Effenberg ne sait pas se tenir. Pendant la Coupe du Monde, contrarié par une prestation sans relief contre la Corée du Sud, il adressera un doigt d’honneur au public qui le siffle, mettant fin à une carrière internationale à laquelle il n’aura jamais voulu renouer de lien fort. De retour outre-Rhin au Borussia en 1994, il y passe pas moins de quatre saisons et se relance totalement. Effenberg se voit offrir une nouvelle occasion de briller au Bayern Munich et rejoint les Bavarois en 1998. L’enfant terrible devient l’âme munichoise durant quatre années glorieuses, réduisant la concurrence en poussière.Très vite, sa grande gueule et son abattage font de lui un des leaders du club bavarois, dont il devient le capitaine en 1999. Le Bayern perd la finale de la C1 dans les dernières secondes face à Manchester United ? Pas grave: deux ans après, le club allemand s'impose aux tirs au but face au Valence de Gaizka Mendieta. Stefan soulève un trophée suprême après lequel les Bavarois courait depuis 1976. Il remporte également trois championnats d'Allemagne d'affilées, de 1999 à 2001. Mais il ne fait pas oublier son péché mignon, quand le tigre est en lui. Le joueur est un poil brutal, même s'il le fait avec correction. Il détient ainsi le record de cartons jaunes en Bundesliga, plus de 110, pour seulement quatre cartons rouges directs. Effenberg justifiait pleinement son surnom, un mec qui en voulait à la terre entière, aux journalistes comme à ce fameux SDF qu'il a frappé parce qu'il dormait sous son porche, ou encore ce gars capable de piquer la copine de son coéquipier Thomas Strunz. Mais réduire le milieu de terrain à un fou furieux qui perdait souvent son sang-froid serait injuste. Malgré quelques revers, il n'a jamais laissé la déception prendre le pas sur ses qualités de leader. Soucieux de ne jamais esquiver ses responsabilités, Effenberg a toujours affiché clairement ses opinions. Pourtant, l'homme aux 35 sélections en équipe d'Allemagne n'a jamais réussi à s'imposer avec la même force en équipe nationale. Comme quoi. Après une dernière pige outre-Rhin avec Wolfsburg, il file à Al Arabi Doha avant de raccrocher les crampons en 2004.
PALMARÈS
Finaliste de l'Euro 1992 (Allemagne)
Vainqueur de l'US Cup en 1993 (Allemagne)
Vainqueur de la Ligue des champions en 2001 (Bayern Munich)
Finaliste de la Ligue des champions en 1999 (Bayern Munich)
- So Foot/Foot Mercato
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