Football-the-story

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Théodore Szkudlapski

Theodore Szkudlapski.jpg
Photo: ©DR

 

Théodore Szkudlapski

 

Né le 17 novembre 1935 à Avion (FRA)

Décédé le 7 avril 2006 à Lens (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Meneur de jeu, 1m80

Surnom: Théo

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 2 sélections

(Match amical: 1 sélection)

(Qualif Euro: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 11 avril 1962 contre la Pologne (1-3)

Dernière sélection : le 29 septembre 1963 contre la Bulgarie (0-1)

 

1953/58 RC Lens (FRA) 96 matchs, 27 buts
(Championnat de France: 85 matchs, 20 buts)
(Coupe de France: 8 matchs, 5 buts)
(Coupe Charles Drago: 3 matchs, 2 buts)
1958/60 Stade Rennais (FRA) 85 matchs, 26 buts
(Championnat de France: 75 matchs, 23 buts)
(Coupe de France: 9 matchs, 3 buts)
(Coupe Charles Drago: 1 match)
1960/67 AS Monaco (FRA) 251 matchs, 43 buts
(Championnat de France: 215 matchs, 32 buts)
(Coupe de France: 19 matchs, 5 buts)
(Coupe Charles Drago: 11 matchs, 4 buts)
(Challenge des Champions: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 5 matchs, 2 buts)
1967/69 Montpellier (FRA) 30 matchs, 5 buts
(Championnat de France de D2: 28 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 2 matchs)
 

Théodore Szkudlapski dit "Théo", a traversé le football professionnel français entre 1953 et 1969.

 

Fils d’immigrés polonais installés dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, il aurait pu réaliser une grande carrière au sein du RC Lens. Quand Théo arrive chez les Sang et Or, l’entraîneur de l'époque Tony Marek ne croit pas du tout en lui. Sa vision du jeu, sa rapidité d’exécution et une technique irréprochable ne pèsent pas lourd face à un coach qui prône un jeu viril sans fioritures. Lors de sa dernière saison au club, Théo devient la cible des supporters et des journalistes après une seconde partie de championnat catastrophique, ponctuée par une demi-finale de coupe de France perdue face à Reims. Il quitte donc Lens en 1958 et rejoint le petit poucet Rennais. L’entraîneur Henri Guérin fait de Théo l’homme de base de son équipe. Lors de ses deux saisons rennaises, il joue 85 rencontres sur 86 possibles. Théo trouve en Bretagne ce qu’il est venu y chercher: le respect et la confiance d’un club. Mais le club breton ne peut le retenir quand Monaco frappe à la porte en 1960. La grande histoire commence alors. La sienne et celle de l'ASM. Inter gauche, doué d’une technique sans faille, d’une vision du jeu irréprochable, Théo oriente, distribue; par ses longues passes millimétrées, il accélère le jeu. Pour sa première saison en Principauté, Théo remporte le championnat et la coupe Charles Drago. Quand Yvon Douis rejoint le Rocher en provenance du Havre, Lucien Leduc dispose alors d’un carré magique au milieu de terrain très performant: Hidalgo, Biancheri, et donc Douis et Théo. L’ASM joue la coupe d’Europe des clubs champions, mais est éliminée dès le premier tour. La saison 1962-1963 est triomphale grâce au doublé coupe-championnat. Lucien Leduc réussit à composer une troupe homogène avec des vedettes venues de tous les horizons. Pourtant, Théo a beau être le maître à jouer du grand Monaco des années 60, son profil détonne. Il est, selon l'expression déjà consacrée à l'époque, un joueur nonchalant. Norbert Siri, historien passionné de l'AS Monaco, confirme, amusé et nostalgique: "Il jouait avec sa chique dans la bouche. Il ne courait pas du tout, il marchait sur le terrain. Mais il avait un pied gauche... C'était une main. Il envoyait la balle où il voulait. C'était un meneur de jeu exceptionnel. C'est pour ça qu'il n'a presque jamais été sélectionné en équipe de France. Il l'a été seulement une ou deux fois, notamment à la suite d'une pétition des supporters monégasques. Il ne pouvait pas convenir dans le système de jeu de l'époque, qui était davantage basé sur la rapidité des joueurs." En juillet 1967, il est transféré à Montpellier, en deuxième division où il vit sa dernière saison de footballeur professionnel. Nul ne peut vraiment dire si Théo, plus amateur – au sens premier – que professionnel, était davantage du futur ou du passé. Il était peut-être tout simplement hors du temps: "Ce n’est plus du football, mais de la lutte.", soupire-t-il à Miroir Sprint, en 1968. Il possédait le physique pour se battre, mais Théodore Szkudlapski avait choisi d'être un artiste.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde militaire en 1957 (France)

Champion de France en 1961 et 1963 (AS Monaco)

Vice-champion de France en 1956, 1957 (RC Lens) et 1964 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe de France en 1963 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1961 (AS Monaco)

Finaliste de la Coupe Charles Drago en 1957 (RC Lens)

Vainqueur du Challenge des Champions en 1961 (AS Monaco)

Finaliste du Challenge des Champions en 1960 (finale non-jouée) (AS Monaco)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

Théodore Szkudlapski dit Théo, essai de biographie d'un "galibot footballeur" - Grégory Frackowiak dans Revue du Nord



06/11/2019
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