CA Huracan
Club Atletico Huracan, fondé le 1er novembre 1908
Surnoms: El Globo, Los Quemeros
Couleurs: blanc et rouge
Clubs rivaux: San Lorenzo, Velez Sarsfield
Stade: Tomas Adolfo Duco (48 314 places)
La création du club
Le club connaît deux fondations. La première remonte au 25 mai 1903 lorsque une bande de jeunes du quartier de Nueva Pompeya décide de créer un club baptisé "Verde esperanza y no pierde" ("Le vert donne espoir et ne perd pas"). Jugé trop long par la suite, ils optent pour le Club Atlético Huracán. La fondation officielle intervient le 1er novembre 1908, avec la participation d'étudiants du quartier voisin de Parque Patricio.
1920, L'âge d'or du CA Huracan
- Le premier titre de champion du club est remporté en 1920 après un superbe parcours: 14 victoires et une seule défaite en 18 rencontres disputés. L'équipe a également inscrit 54 buts, soit une moyenne de trois pions par matchs. Guillermo Dannaher termine meilleur buteur avec 26 buts en seulement 23 apparitions. Au total, l'équipe gagne quatre championnats amateurs et termine durant toute cette décennie dans le top 10.
(Haut, de gauche à droite): J. B. Rodríguez, Vázquez, Kiessel, Pratto, Alberti, Monti
(bas, de gauche à droite): Ginevra, Laguna, Chiesa, Dannaher, Onzari
Photo: ©Taringa
1973, Seul titre de champion professionnel
- Une épopée glorieuse d’une équipe emmenée par Francisco Russo, René Houseman, Alfio Basile et dirigée par un certain César Luis Menotti. Ensuite, rien ou pas grand-chose: des relégations en seconde division, d’éphémères moments d’émotion et un titre perdu à la dernière journée en 1994, déjà...
(Haut, de gauche à droite): Buglione, Chabay, Russo, Basile, Roganti, Carrascosa
(Bas, de gauche à droite): Houseman, Brindisi, Avallay, Babington, Larrosa
Photo: ©DR
2009, les "Anges de Cappa"
- Car de nouveau lors de la dernière journée de cette saison de clôture, le club perd le titre. C'est l'arrivée du coach Angel Cappa, ancien assistant de Valdano au Real Madrid, poète du football, ex militant d’extrême gauche, exilé lors de l’ultime dictature qui impose sa patte et se la joue menottiste appliquant les principes du maître à la lettre: "On joue comme on vit, on vit comme on joue." Et ça marche. Le Globo enchaîne les victoires, explose Lanus (3 buts à 0), Racing et Argentinos Juniors (4 buts à 1) et se permet de finir meilleur attaque avec 35 buts. En apothéose, le 4 buts à 0 infligé à River avec deux joyaux signé par un certain Javier Pastore, passé par la suite au PSG. Le tiki-tiki, les moustaches de Cappa, l’élégance de Bolatti et la douceur du toque réveillent la nostalgie d’un football identitaire, propre à l’Argentine. Malheureusement, hasard du calendrier, le club affronte lors de la dernière journée Velez Sarsfield, 1er avec un point d’avance et porté par tout le pays. Défaite 1 but à 0, un pion inscrit à la 83ème minute après une faute énormissime de Larrivey sur Monzon, le gardien du Globo. Après une réalisation injustement annulé à la 8ème minute. Après un penalty oublié. Mais peu importe. Car, comme le dit Angel Cappa lui-même, "dans le football, on oublie les résultats, seules les émotions restent." Et quelles émotions pour ce club situé dans un quartier populaire et chargé d’histoire du sud de Buenos Aires, coincé entre les maisons colorées de la Boca et la Plaza Constitucion.
Photo: ©TYC Sports
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