Football-the-story

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Maurice Lafont

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Photo: ©Football magazine

 

Maurice Lafont



Né le 13 septembre 1927 à Villeneuve-Saint-Georges (FRA)

Décédé le 8 avril 2005 à Nîmes (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur central, 1m82

Surnom: "la bielle"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 4 sélections

(Matchs amicaux: 12 sélections)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 28 juin 1958 contre la RFA (6-3)

Dernière sélection : le 26 octobre 1958 contre la RFA (2-2)

 

1947/1949 CS Cheminots Nîmois (FRA)

1949/51 Nîmes Olympique (FRA) 8 matchs, 1 but

1951/52 Grenoble (FRA) 20 matchs, 3 buts

(Championnat de France de D2: 19 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 1 match)

1952/59 Nîmes Olympique (FRA) 258 matchs, 9 buts

(Championnat de France: 224 matchs, 7 buts)

(Coupe de France: 25 matchs, 2 buts)

(Coupe Charles Drago: 9 matchs)

1959 Toulon (FRA) 14 matchs, 1 but

1960 Montpellier (FRA) 15 matchs

(Championnat de France de D2: 13 matchs)

(Coupe de France: 2 matchs)

1960/61 Toulon (FRA) 30 matchs, 3 buts

(Championnat de France de D2: 26 matchs, 2 buts)

(Coupe de France: 3 matchs)

(Coupe Charles Drago: 1 match, 1 but)

 

Défenseur emblématique de Nîmes durant les années 50, Maurice Lafont a été le capitaine symbolique des Crocos pendant plusieurs années. Joueur français de l’année en 1958, après avoir fini second en championnat et finaliste de la Coupe de France, il est logiquement récompensé et participe au beau parcours de l'équipe de France lors de la Coupe du Monde 1958.

 

Originaire de la région parisienne, Maurice Lafont a pourtant grandi dans le sud, à Nîmes en raison d’un père cheminot. Ce dernier l’inscrit à l’école de foot des cheminots, où il va faire ses classes et batifoler en amateur jusqu’à l'âge de 22 ans. Repéré tardivement, celui que l'on surnommait "la bielle" rejoint le Nîmes Olympique à la fin des années 40. Solide demi-centre à l'époque, il joue assez peu et participe de très loin à la remontée des Crocos qui finissent champion de France de D2 en 1950. S’il ne s’est pas imposé en seconde division, sa situation ne change toujours pas en D1 et après une nouvelle saison quasi blanche (6 bouts de matchs), il est ainsi prêté à Grenoble pour s’aguerrir. Sa saison dans l’Isère ne restera pas forcément dans les mémoires: pas souvent titulaire dans une équipe qui joue le ventre mou de la D2, Maurice Lafont a du mal à confirmer les espoirs entrevus. Il revient à Nîmes la saison suivante et ne sait pas trop de quoi son avenir sera fait. Dur sur l’homme et meneur d’homme, il va profiter d’un changement tactique, avec un passage à une défense à quatre pour trouver une place dans l’axe, associé à Stanislas Golinski.

 

Avec quelques bons joueurs comme Joseph Ujlaki et le brésilien Pires Constantino, Nîmes tourne plutôt bien. Il trouve peu à peu ses marques et s’affirme au fil de la saison comme un élément de valeur. Buteur à ses heures, avec son jeu de tête et sa frappe lourde, il va mener une carrière sans histoires… Sa situation se décante en même temps que celle du club à partir de la saison 1955-56. Cette saison là, si Nîmes termine à une modeste 13ème place, pas très loin de la relégation, le club remporte la Coupe Charles Drago contre Lille, grand club des années 50 en pleine chute libre. L’arrivée au club de Hassan Akesbi qui forme un duo intraitable avec Bernard Rahis donne un peu de poids à l’attaque. Cette victoire va servir de déclic. Après une saison de transition, qui voit des départs importants, comme Ginès Liron à Sochaux, Nîmes va vivre une saison 1957-58 exceptionnelle. Sous la houlette du légendaire Kader Firoud, le club termine second du championnat derrière le Stade de Reims, après une remontée au classement spectaculaire. En Coupe de France, le NO atteint la finale mais s’incline 3 buts à 1 contre le champion de France champenois.


Maurice Lafont.jpg

Photo: ©DR

 

Capitaine atypique, Maurice Lafont est retenu pour disputer la Coupe du Monde 1958. Doublure de Robert Jonquet, il aura le bonheur de participer au match pour la 3ème place, contre l’Allemagne, que la France remporte 6 buts à 3. Par la suite, il réussit à décrocher trois sélections supplémentaires en demeurant invaincu après des victoires face à la Grèce (7 buts à 1), l'Autrice (2 buts à 1) et un nul contre l'Allemagne (2-2). Avec Nîmes, il va confirmer, avec une nouvelle place de dauphin lors de la saison 1958-1959, grâce à un Henri Skiba époustouflant devant (24 réalisations). Toujours capitaine, Maurice tient la baraque avec ses compères Mustapha Bettache et Robert Venturi, tandis que le jeune Daniel Charles-Alfred frappe à la porte de l’équipe première.

 

Après sept années dans le Gard, Maurice Lafont a des envies d’aller voir ailleurs et signe à Toulon. Le choix est malheureux puisque les toulonnais occupent une triste dernière place, malgré la présence du buteur suédois Egon Jönsson. À la trêve, Maurice prend la poudre d’escampette et rejoint Montpellier, ce qui la fiche un peu mal pour un ancien nîmois. Le club lutte alors pour la montée et à son arrivée, l’objectif principal est encore atteignable. Pourtant, les héraultais s’écroulent en fin de saison et ratent le coche. De retour à Toulon, en D2, Maurice termine tranquillement sa carrière, à lutter pour le maintien en deuxième division. Durant sa retraite, l'ex-footballeur a tenu un café à Nîmes puis un club au Boucanet dans lequel, chaque année, certains footballeurs tricolores allaient s'amuser (notamment les frères Lech) lors de parties de football amicales sous le maillot des "Jarrets" du Boucanet. Il disparaît le 8 avril 2005 à l'âge de 77 ans.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe du Monde en 1958 (France)

Vice-champion de France en 1958 et 1959 (Nîmes Olympique)

Finaliste de la Coupe de France en 1958 (Nîmes Olympique)

Champion de France de D2 en 1950 (Nîmes Olympique)

Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1956 (Nîmes Olympique)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu joueur français de l’année en 1958

Étoile d’or France Football en 1958



04/06/2017
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