Mauro Camoranesi
photo: ©Goal
Mauro Camoranesi
Mauro Germán Camoranesi Serra
Né le 4 octobre 1976 à Tandil (ARG)
Argentin/ Italien, Ailier Droit, 1m77
Surnoms: El Tractor, El Gaucho, Camo, El Maquinista
55 sélections, 5 buts
(Matchs amicaux: 18 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 12 sélections, 2 buts)
(Coupe du Monde: 7 sélections)
(Qualif Euro: 10 sélections, 1 but)
(Euro: 6 sélections)
(Coupe des Confédérations: 2 sélections)
1ère sélection : le 12 février 2003 contre le Portugal (1-0)
Dernière sélection : le 20 juin 2010 contre la Nouvelle-Zélande (1-1)
1995/96 Aldosivi (ARG) 31 matchs
1996/97 Santos Laguna (MEX) 13 matchs, 1 but
1997 Montevideo Wanderers (URU) 6 matchs, 1 but
1997/98 Banfield (ARG) 38 matchs, 16 buts
1998/2000 Cruz Azul (MEX) 75 matchs, 21 buts
2000/02 Hellas Vérone (ITA) 53 matchs, 7 buts
(Championnat d'Italie: 51 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Italie: 2 matchs)
2002/10 Juventus Turin (ITA) 288 matchs, 32 buts
(Championnat d'Italie: 191 matchs, 23 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 33 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Italie: 11 matchs, 1 but)
(Supercoupe d'Italie: 3 matchs)
(Ligue des Champions: 47 matchs, 4 buts)
(Ligue Europa: 3 matchs)
2010/11 VfB Stuttgart (ALL) 14 matchs
(Championnat d'Allemagne: 7 matchs)
(Coupe d'Italie: 1 match)
(Ligue Europa: 6 matchs)
2011/12 Lanús (ARG) 42 matchs, 1 but
(Championnat d'Argentine: 35 matchs)
(Copa Libertadores: 5 matchs, 1 but)
(Copa Sudamericana: 2 matchs)
2012/14 Racing Club (ARG) 41 matchs, 3 buts
(Championnat d'Argentine: 39 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Argentine: 1 match)
(Copa Sudamericana: 1 match)
Champion du Monde 2006, ancien symbole de la Juventus, Mauro Camoranesi était un visage connu du football moderne grâce à la fameuse grinta qu'il imprégnait dans l'entrejeu.
Argentin de naissance, sa carrière commence dans son pays natale, lui qui fait ses gammes à Aldosivi. Mais le joueur quitte son cocon pour se faire un nom, et c'est au Mexique, à Santos Laguna, qu'il explose. Pas le temps de s'attarder, puisqu'il file ensuite en Uruguay à Montevideo, avant de retrouver l'Argentine à Banfield, et de retourner au Mexique à Cruz Azul. Très vite repéré par le Vieux continent, Camoranesi va faire le grand saut et rallier l'Italie comme la plupart de ses homologues. Après un passage de deux ans au Hellas Vérone, il séduit la Juventus Turin et débarque contre un peu plus de huit Millions d'euros à l'été 2002. C’est là que débute son irrésistible ascension.
photo: ©TopNews
De 2002 à 2010, il constitue un élément clé du milieu turinois, acceptant même de rester en Série B suite à la rétrogradation du club, montrant son amour pour l'écurie transalpine et ce, malgré l'intérêt de nombreux clubs dont l'Olympique Lyonnais. Très habile balle au pied, il avale surtout les kilomètres sur le terrain, amenant le surnombre en attaque et apportant un coup de main à ses collègues défenseurs. Il dispose également d’une patte droite tout simplement délicieuse, ses centres sont de pures merveilles et sa technique raffinée constitue une menace permanente dans son couloir droit. Il est le parfait complément de la vedette Pavel Nedved qui évolue à l’opposé, sur l’aile gauche. Un véritable exemple de combativité qui bénéficie à la Squadra Azzurra. Titulaire dans le onze italien à la Coupe du Monde 2006, le joueur à la queue de cheval et aux chaussettes rentrées dans les protèges tibia est l'un des principaux artisans du titre remporté aux dépens de la France au terme d'une finale durant laquelle il devait bloquer la relation Abidal-Malouda. Un titre qui contraste avec la déroute italienne quatre ans plus tard en Afrique du Sud.
Le natif de Tandil, dans le sud de la province de Buenos Aires, est historiquement le plus capé des "oriundi"- les Italiens naturalisés, comme on les nomme de l'autre côté des Alpes - avec 55 sélections pour 4 buts inscrits. À l'issue de l'année 2010, il met à la fois un terme à sa carrière internationale et à son aventure avec la Juve. Il éprouve l’envie de relever un nouveau challenge et s'engage donc en Bundesliga au VfB Stuttgart. Mais Camoranesi ne parvient pas à s’adapter au championnat allemand. Après seulement cinq mois passés là-bas, où il ne dispute que sept petites rencontres, il rompt son contrat et rentre en Argentine, à Lanús. Gêné par les blessures, l'ancien international azzurro dit stop à 37 ans au Racing Club. La fin d'une carrière longue de 18 saisons. Il démarre ensuite une carrière d'entraîneur peu concluante. Mais Camoranesi a toujours laissé un très bon souvenir de lui partout où il est passé; sur les terrains ou en dehors, à ses coéquipiers, ses entraîneurs, les supporters et même les médias, c’était la fantastique histoire d’un joueur trop peu reconnu pour ce qu’il était vraiment.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 2006 (Italie)
Finaliste de la Ligue des champions en 2003 (Juventus Turin)
Champion d’Italie en 2003 (Juventus Turin) (*titre annulé en 2005 et 2006)
Vice-champion d’Italie en 2009 (Juventus Turin)
Vice-champion d'Argentine en 2011 (Clau.) (Lanús)
Vice-champion du Mexique en 1999 (Inv.) (Cruz Azul)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 2004 (Juventus Turin)
Finaliste de la Coupe d'Argentine en 2012 (Racing Club)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 2002 et 2003 (Juventus Turin)
Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 2005 (Juventus Turin)
Champion d’Italie de Série B en 2007 (Juventus Turin)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Guérin d’Or en 2008
À reçu l'Ordre du Mérite de la République italienne en 2006
Médaille d'or du mérite sportif par le comité olympique national italien (CONI) en 2006
SOURCES/RESSOURCES
- France Football/Foot Mercato
VIDÉO
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