André Guy
Photo: ©OL.fr
André Guy
Né le 3 mars 1941 à Bourg-en-Bresse (FRA)
Surnom: "Nounours"
(Matchs amicaux: 3 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 2 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 4 octobre 1964 contre le Luxembourg (2-0)
Dernière sélection : le 6 novembre 1968 contre la Norvège (0-1)
1959/62 FC Sochaux (FRA) 14 matchs, 8 buts
(Championnat de France: 6 matchs, 3 buts)
(Championnat de France de D2: 6 matchs, 3 buts)
(Coupe Charles Drago: 2 matchs, 2 buts)
1962/65 Saint-Etienne (FRA) 96 matchs, 60 buts
(Championnat de France: 65 matchs, 45 buts)
(Championnat de France de D2: 17 matchs, 7 buts)
(Coupe de France: 7 matchs, 4 buts)
(Coupe Charles Drago: 5 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs, 2 buts)
1965/67 Lille OSC (FRA) 85 matchs, 48 buts
(Championnat de France: 76 matchs, 42 buts)
(Barrages D2: 4 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 5 matchs, 4 buts)
1967/70 Olympique Lyonnais (FRA) 129 matchs, 76 buts
(Championnat de France: 110 matchs, 64 buts)
(Coupe de France: 12 matchs, 11 buts)
(Coupe des Coupes: 3 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)
1971 Stade Rennais (FRA) 22 matchs, 11 buts
(Championnat de France: 14 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 8 matchs, 6 buts)
1971/73 Toulon (FRA) 54 matchs, 30 buts
(Championnat de France de D2: 45 matchs, 28 buts)
(Coupe de France: 9 matchs, 2 buts)
1973/74 Nevers (FRA) 34 matchs, 9 buts
(Championnat de France de D2: 33 matchs, 9 buts)
(Coupe de France: 1 match)
Avant-centre un brin nonchalant, André Guy forcera son caractère pour devenir un véritable renard des surfaces. Il restera à jamais comme le joueur qui a donné au Stade Rennais sa deuxième Coupe de France, marquant l’unique but de la finale en 1971. Buteur prolifique, il a également exercé ses talents à Saint-Étienne puis à Lyon notamment, devenant sacré meilleur buteur de D1 en 1969 avec 25 buts.
L’attaquant né le 3 mars 1941 à Bourg-en-Bresse incarnait une race de goleadors comme on n’en fait plus. Formé à Sochaux, ce jeune avant-centre prometteur effectue rapidement ses premiers pas en D1. Cet attaquant percutant et doté d’une puissante frappe de balle, joue douze matches de championnat et frappe déjà six fois pour ses débuts parmi l’élite hexagonale. Dans la foulée, il rejoint les "Verts" de Saint-Étienne à l’orée de la saison 1962-63. Alors que le club végète à l'époque en deuxième division, il est venu pour les aider à remonter et pour relancer une carrière qui pâtissait de son caractère lymphatique et endormi. Une fois qu'il a compris que le football était aussi un combat, qu'il a acquis la résistance et le courage nécessaire, il a pu faire parler sa qualité maîtresse: sa soif de but. Il fait partie de ces joueurs qui entrent sur le terrain avec une seule idée en tête, expédier le ballon au fond des filets adverses. Comme à Saint-Etienne, il disposait à ses côtés d'équipiers comme Robert Herbin et Rachid Mekloufi à son service pour distiller des caviars, il a pu faire parler la poudre. Son poids devant la surface et son efficacité devant le but ont été alors des atouts lui ayant permis de participer pleinement à la conquête du titre de champion de France en 1964.
Photo: ©DR
Après trois saisons chez les Verts, il exporte son talent à Lille. Chez les Dogues, il inscrit la bagatelle de 42 buts en deux saisons de championnat, en dépit des résultats en dents de scie de l’équipe nordiste. Toujours aussi efficace, il fait ensuite les beaux jours de l’Olympique Lyonnais durant trois ans et demi. Dorénavant surnommé "Nounours" par ses coéquipiers du fait de son tempérament difficile, André Guy termine meilleur buteur du championnat de D1 en 1969, avec 25 réalisations à son compteur personnel. En 1971, alors qu’il s’apprête à signer à Rennes, l'avant-centre français n’a plus le même rendement avec l’OL. Mais les "Rouge et Noir" manquent d’un avant-centre, et Guy a le profil adéquat. Relativement discret en championnat, André devient pourtant le héros de l’épopée en Coupe de France. Auteur d’un doublé lors de la demi-finale retour contre l’Olympique de Marseille, il fait également mouche lors de la Finale contre son ancien club, l’Olympique Lyonnais (1 but à 0), à la 63ème minute sur penalty. Malgré sa réussite en Coupe, l’ancien lyonnais a toutes les peines du monde à s’adapter au schéma de jeu de Jean Prouff. Après six petits mois dans la capitale bretonne, il plie bagages. Trentenaire, il termine alors sa carrière en D2, avec deux saisons sous les couleurs de Toulon, puis une dernière avec Nevers. Malgré son talent de buteur, André ne totalisera en tout et pour tout que huit sélections pour deux buts en équipe de France entre 1964 et 1968. Il prend alors sa retraite sportive, puis devient adjoint au sports à la mairie de la Seyne-sur-Mer, sur la Côte d’Azur.
PALMARÈS
Champion de France en 1964 (Saint-Etienne)
Vainqueur de la Coupe de France en 1971 (Stade Rennais)
Champion de France de D2 en 1963 (Saint-Etienne)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur du championnat de France en 1969 (25 buts) (Olympique Lyonnais)
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