Photo: ©DNA
André Rey
Né le 22 janvier 1948 à Strasbourg (FRA)
Français, Gardien de but, 1m87
10 sélections
(Matchs amicaux: 7 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)
(Qualif Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 23 février 1977 contre la RFA (1-0)
Dernière sélection : le 2 mai 1979 contre les Etats-Unis (6-0)
non-officiel: 1 sélection
1966/69 Rosheim (FRA)
1969/70 RC Strasbourg B (FRA) 13 matchs
1969/74 RC Strasbourg (FRA) 19 matchs
(Championnat de France: 17 matchs)
(Coupe de France: 2 matchs)
1971/72 FC Mulhouse (FRA) (Prêt) 31 matchs
(Championnat de France de D2: 30 matchs)
(Coupe de France: 1 match)
1974/80 FC Metz (FRA) 225 matchs
(Championnat de France: 198 matchs)
(Coupe de France: 27 matchs)
1980/82 OGC Nice (FRA) 63 match
(Championnat de France: 59 matchs)
(Coupe de France: 4 matchs)
1982/83 FC Mulhouse (FRA) 33 matchs
(Championnat de France: 31 matchs)
(Coupe de France: 2 matchs)
1983/84 FC Yonnais (FRA) 15 matchs
(Championnat de France de D2: 13 matchs)
(Coupe de France: 2 matchs)
Lancé dans le grand bain avec le maillot strasbourgeois, c’est sous les couleurs messines que André Rey est devenu une icône. Un club où il à pu démontrer tout l'étendue de son talent jusqu'à s'imposer en équipe de France. Malheureusement, il a eu la malchance de se blesser au poignet juste avant la coupe du Monde 1978.
Né en janvier 1948 dans une famille établie à Duppigheim, il a commencé à jouer dans le club du village avant de rejoindre Rosheim. Arrivé à Strasbourg comme stagiaire, puis passé pro en 1972, le jeune portier n’arrivera pas à s'imposer dans les buts du Racing. Doublure de Johnny Schuth puis Christian Montes, écarté du groupe ensuite, on lui conseille même d'arrêter le football. Après un prêt d'un an chez le voisin du FC Mulhouse, il quitte le club avec une quinzaine de matches en D1 au compteur. Il décide de signer en 1974 au FC Metz pour gagner du temps de jeu. Son arrivée en Moselle transforme sa carrière. Sous la houlette de Georges Huart, qui reprend rapidement le club en main, il retrouve la confiance. En effet, celui qui était cantonné à un rôle de doublure et que ses entraîneurs lui reprochaient son inconstance trouve très vite ses marques et devient indiscutable. Gardien sobre mais extrêmement efficace aux réflexes prodigieux, "le Grand" était pratiquement invincible dans les airs.
Photo: ©Archives Le Républicain Lorrain
Après une série de quatorze rencontres sans revers et une demi-finale de Coupe de France perdue en 1976, Michel Hidalgo le repère, lui qui cherche un gardien de taille en équipe nationale. À 28 ans, il prend sa revanche sur ceux qui l'avaient enterré trop tôt. Il fait donc ses grands débuts dans un match choc face à la RFA, championne du Monde en titre. Victoire 1 but à 0 pour les Bleus: Rey est en passe de s'imposer dans la cage française. C'est face à la Suisse à Genève qu'il s'illustrera le mieux, avec une large victoire 4 buts à 0 des Tricolores. Avant de sombrer, les Helvètes avaient multiplié les offensives, mais la vista et le calme de ce grand gardien ont écœuré les attaquants adverses. Il sera donc le titulaire lors du Mondial argentin, devant Dominique Baratelli, son rival de l'époque. Malheureusement, juste avant la compétition, il se fracture le poignet à l'entraînement et sera remplacé dans la liste par Jean-Paul Bertrand-Demanes.
Il retrouve sa place pour les éliminatoires de l’Euro 80 auquel la France ne participera pas puisqu'un but dans les derniers instants face à la Suède, pour un 2-2 fatal, où il est fautif, sonnera le glas de sa carrière en équipe de France, malgré une dernière cape internationale amical face aux américains (victoire 6 buts à 0). En perte de vitesse avec le FC Metz, il est supplanté en sélection par Dominique Dropsy, qui lui, ironie de l'histoire, évolue à Strasbourg. En 1980, il part pour l'OGC Nice qui doit remplacer Dominique Baratelli, parti la saison précédente au PSG. Il passe deux saisons sous le soleil de la Côte d'Azur. Titulaire la première année, l'homme aux 10 sélections perd sa place au cours de la seconde au profit de Michel Dussuyer. Contraint de partir, il revient passer un exercice du côté de Mulhouse mais ne reste pas. Il termine alors sa carrière en Vendée, à La Roche sur Yon, où il ne joue que treize rencontres avant de se blesser. Il range définitivement les gants là-dessus. Contrairement à ce que les strasbourgeois lui avait prédit, il aura fait une très belle carrière et connu l'équipe de France... Par la suite, il tournera complètement le dos au football en créant une société spécialisée dans la fabrication de fermetures, portes et vitres. À noter que sur sa fiche Panini 80, le commentaire est le suivant: "Une sorte de mirador dressé entre les poteaux avec des fils à haute tension, on ne peux s'en approcher." Mythique.
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Étoile d'or France Football en 1979