(Championnat d'Angleterre: 1 match)
(Charity Shield: 1 match)
1991 Fulham (ANG) (Prêt) 13 matchs, 3 buts
(Championnat d'Angleterre de D2: 29 matchs, 12 buts)
(Coupe d'Angleterre: 1 match)
(Coupe de la ligue anglaise: 3 matchs, 4 buts)
(Championnat d'Angleterre: 70 matchs, 55 buts)
(Coupe d'Angleterre: 4 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue anglaise: 8 matchs, 8 buts)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 4 buts)
(Championnat d'Angleterre: 195 matchs, 93 buts)
(Coupe d'Angleterre: 21 matchs, 9 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 2 matchs)
(Charity Shield: 4 matchs)
(Ligue des Champions: 49 matchs, 19 buts)
(Coupe de l'UEFA: 1 match)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
(Coupe du Monde des clubs: 2 matchs)
(Championnat d'Angleterre: 83 matchs, 27 buts)
(Coupe d'Angleterre: 5 matchs, 3 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 8 matchs, 7 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
2004/05 Fulham (ANG) 39 matchs, 13 buts
(Championnat d'Angleterre: 31 matchs, 12 buts)
(Coupe d'Angleterre: 5 matchs)
(Coupe de la ligue anglaise: 3 matchs, 1 but)
(Championnat d'Angleterre: 22 matchs, 9 buts)
(Coupe d'Angleterre: 1 match, 1 but)
(Championnat d'Angleterre: 18 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Angleterre: 2 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue anglaise: 2 matchs)
(Championnat d'Angleterre: 7 matchs)
(Coupe d'Angleterre: 1 match)
2008 Burnley (ANG) (Prêt) 13 matchs, 6 buts
(Championnat d'Angleterre de D2: 10 matchs)
(Coupe de la ligue anglaise: 1 match)
On le connaît pour son association tonitruante avec Dwight Yorke et le triplé de 99, Andy Cole a fait parler la poudre durant près d'une décennie et a été l’un des avant-centres les plus craints du royaume.
Homme de défis, il a toujours eu à cœur de faire taire les sceptiques et de montrer sa valeur à tous. S’il n'a jamais fait l’unanimité, son parcours force l’admiration. Né à Nottingham, il a été formé à Arsenal où il n’a jamais eu la chance de s’exprimer sous les ordres de George Graham. Il ne fera qu’une seule apparition en championnat avec les Gunners lors d’un match contre Sheffield United en décembre 1990. En quête d’épanouissement, le jeune Anglais rejoint donc Bristol City et la 3ème division anglaise. Là-bas, il plante but sur but et éveille la curiosité de Kevin Keegan, alors manager de Newcastle. En février 1993, les Magpies lâchent un peu moins de deux millions de livres pour s’attacher ses services, record du club à l'époque. Dans la foulée de l’accession de l’équipe en Premier League, Andy s’acclimate sans sourciller. Et se transforme même en machine à buts. Au terme de l’exercice 1993-1994, il truste le classement des buteurs avec 34 réalisations en championnat et forme une paire redoutable aux côtés de Peter Beardsley. Au total, en un an et demi à Newcastle, il marque à 68 reprises en 84 rencontres toutes compétitions confondues. Même si le club du Nord-Est du Royaume fait bonne figure en championnat, il devient vite trop petit pour celui qui a été élu meilleur jeune joueur de l'année.
photo: ©Getty images
Convoité par tout ce que le Royaume compte comme grands clubs, il finit par céder aux sirènes de Manchester UTD. Très rapide, excellent dans le jeu de tête, il est recruté afin de suppléer Mark Hughes et Brian McClair. Après des premiers pas difficiles à Old Trafford, il faut attendre l'arrivée de Dwight Yorke en 1998 pour qu'il se transforme en un redoutable artificier outre-Manche. La magie opère durant quatorze mois, de septembre 1998 à décembre 1999, le temps pour le duo d’inscrire 64 buts. Premier joueur à inscrire un quintuplé en Premier League, il a fait partie intégrante d’une époque dorée des Red Devils avec lesquels il a notamment réalisé un triplé historique en 1999: Ligue des Champions, championnat et Coupe d'Angleterre. Il s’en va en 2001, dépassé par la nouvelle génération, avec un palmarès bien fourni et des statistiques plutôt flatteuses.
Toujours en recherche de temps de jeu, il part à Blackburn où il réalise deux belles saisons puis repasse par Fulham avant de revenir à Manchester pour se rapprocher de sa famille. Cette fois-ci il signe à Manchester City pour qui il jouera une vingtaine de match en une saison pour deux fois moins de buts. Honorables mais les blessures auront raison de sa pérennisation chez les Citizens. Il s’en va et passe successivement à Portsmouth, Birmingham, Sunderland, Burnley avant de raccrocher les crampons à Nottingham, le club de sa ville natale qui végète alors en Championship. Seul fausse note, il n’a jamais réussi à s’imposer en sélection à son plus grand regret (15 capes, 1 but). Sa maladresse, maintes fois critiquée par Glenn Hoddle, l’empêchera de disputer le Mondial 1998. Résultat, il n’a jamais eu l’opportunité de jouer une compétition internationale. Peu importe, Old Trafford chante encore aujourd’hui à sa gloire: " Andy, Andy Cole, He gets the ball and scores a goal. "
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