Jean-François Larios
Photo: ©DR
Jean-François Larios
Né le 27 août 1956 à Sidi-Bel-Abbès (ALG)
Surnom: Jeff
17 sélections, 5 buts
(Matchs amicaux: 7 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections, 2 buts)
(Coupe du Monde: 2 sélections)
(Qualif Euro: 3 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 7 octobre 1978 contre le Luxembourg (3-1)
Dernière sélection : le 10 juillet 1982 contre la Pologne (2-3)
espoirs: 2 sélections
1973/77 Saint-Etienne B (FRA)
1974/82 Saint-Etienne (FRA) 217 matchs, 49 buts
(Championnat de France: 167 matchs, 36 buts)
(Coupe de France: 28 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 3 matchs)
(Coupe UEFA: 19 matchs, 6 buts)
1977/78 SC Bastia (FRA) (Prêt) 52 matchs, 7 buts
(Championnat de France: 34 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 6 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 12 matchs, 2 buts)
1983 Atletico Madrid (ESP) 0 match
1983 Manic Montréal (CAN) 6 matchs, 1 but
1983/84 Neuchâtel Xamax (SUI) 13 matchs, 5 buts
1984/85 Olympique Lyonnais (FRA) 29 matchs, 2 buts
(Championnat de France de D2: 27 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
1985/86 RC Strasbourg (FRA) 23 matchs
(Championnat de France: 19 matchs)
(Coupe de France: 4 matchs)
1986/87 OGC Nice (FRA) 22 matchs, 4 buts
(Championnat de France: 19 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 3 matchs, 1 but)
1987/88 Montpellier (FRA) 11 matchs
Alliant la puissance physique, l’abattage à une technique fine et précise, Jean-François Larios aura été l’un des principaux animateurs de Saint-Etienne entre 1978 et 1982, après son retour de Bastia où il avait atteint la finale de la Coupe de l’UEFA.
Né en Algérie, formé à Pau par le père de Jean-Michel Larqué, le jeune Jean-François débarque chez les Verts en 1973 et fait ses grands débuts chez les pros en 1975 contre Strasbourg. Milieu perforateur et très technique, son physique de taureau l’aide à se faire une place dans l’effectif. Champion de France en 1981, deux fois quart de finaliste de la Coupe UEFA, le beau gosse talentueux intègre l'équipe de France emmenée par Michel Platini, son partenaire à "Sainté". Même le Real Madrid le veut. "Ils ont proposé 7 millions de francs mais les dirigeants stéphanois ne me l'ont jamais dit ", déclare-t-il, amer. Le conte de fées prend fin en 1982. D'abord avec le scandale de la caisse noire à Saint-Étienne. Puis, éclate l'affaire de sa liaison avec Christelle, la femme de Michel Platini, alors son coéquipier. Deux ans d'un amour fou et dévastateur avec celle qu'il surnomme "Yeux Bleus" et qui a fini par décider de rester avec le célèbre n°10. Indésirable en France autant que chez les Bleus où Platoche exerçait une immense influence, Larios s'exilera en Espagne, à l'Atlético Madrid. Un exil qu'il pense doré où il a des origines familiales. Il espère se relancer mais l'expérience tourne au cauchemar: il se blesse gravement au genou le jour même où le club espagnol devait verser les 900 000 francs d'indemnité à Saint-Etienne! L'accord de principe est rompu. À 27 ans, il se rend à l'évidence: il ne retrouvera jamais le niveau qui en avait fait le meilleur joueur français de l'année en 1980. Il prend tout le monde de cours en s’engageant au Canada avec le Manic Montréal où il passe trois mois avant de rentrer en Europe à Neuchâtel Xamax. Handicapé par un problème récurrent au genou, le fruit de kilos superflus sans doute, il retourne sur la table d'opération. Revenu en France, il signe chez l’ennemi lyonnais où il retrouve notamment Félix Lacuesta. Il enchaîne ensuite à Strasbourg, ou il revient en forme, puis Nice avant de raccrocher après une ultime pige à Montpellier en 1988. Rideau pour l’enfant terrible. Par la suite, il devient l'un des agents de joueurs les plus influents de France dans les années 1990. Figure incontournable de ce monde opaque, Larios est pris par la patrouille. En 2007, la justice le condamne à deux ans de prison avec sursis dans le cadre des transferts frauduleux de l'OM. Brouillé avec certains agents mais pas avec le monde du foot, il a depuis tourné le dos à ce business.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1978 (SC Bastia)
Champion de France en 1973, 1974 et 1981 (Saint-Etienne)
Vice-champion de France en 1982 (Saint-Etienne)
Vainqueur de la Coupe de France en 1977 (finale non-jouée) (Saint-Etienne)
Finaliste de la Coupe de France en 1981 (finale non-jouée) et 1982 (Saint-Etienne)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu joueur français de l’année en 1980
DIVERS
- En plus d'être une passion (aujourd'hui mise de côté), les jeux d'argent étaient une véritable science chez Jean-François Larios. À tel point qu'en 1984, alors qu'il était encore joueur, il s'est acheté sa propre roulette pour établir chez lui des statistiques. En compagnie de son ancien ami Alain Migliaccio, l'ancien Vert a passé des nuits à faire tourner la bille et noter les cycles. Cela ne l'a pas empêché de perdre beaucoup d'argent malgré quelques gros coups, avec, par exemple, un gain de 500 000 francs au casino appartenant à Philippe Bouvard, à Cannes.
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