Football-the-story

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Rubén Paz

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photo: ©Taringa

 

Rubén Paz

 

Rubén Walter Paz Márquez

Né le 8 août 1959 à Artigas (URU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, Milieu de terrain, 1m74

Surnoms: Cabeza, Churrasco

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 45 sélections, 12 buts

(Matchs amicaux: 20 sélections, 9 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 4 sélections)

(Qualif Copa America: 4 sélections, 1 but)

(Copa America: 6 sélections, 1 but)

(Mundialito: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 17 septembre 1979 contre l'Equateur (2-1)

Dernière sélection : le 21 juin 1990 contre la Corée du Sud (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png espoirs: 12 sélections

 

1977/81 Peñarol (URU)
1982/86 Internacional (BRE) 245 matchs, 69 buts
1986/87 Matra Racing (FRA) 6 matchs
1986/89 Racing Club (ARG) 53 matchs, 17 buts
1989/90 Genoa (ITA) 25 matchs, 1 but
1990/92 Racing Club (ARG) 75 matchs, 12 buts
1994 Rampla Juniors (URU)
1995 Frontera Rivera Chico (URU)
1996 Godoy Cruz (ARG) 7 matchs
1996 Wanderers de Artigas (URU)
1997/2000 Frontera Rivera (URU)
2002 Nacional San José de Mayo (URU)
2003/05 Club Tito Borjas (URU)
2006 Piratas Junior (URU)
 
Le jour où seront répertoriés les meilleurs gauchers de tous les temps, il est fort possible que le nom de l'Uruguayen Rubén Walter Paz figure en bonne place dans la liste.
 
Cette présence serait du reste tout à fait légitime. Excellent milieu offensif, technique, créatif, intelligent, Ruben Paz possédait en effet un pied gauche magique, capable de déposer le ballon quasiment où il voulait. Formidable passeur, il était également un maître artificier sur coup franc: avec lui, un coup de pied arrêté aux abords de la surface équivalait presque à un penalty! Fan du Peñarol depuis l'enfance – son idole était Alberto Spencer -, il débute chez les Carboneros dès l'âge de 17 ans, remportant trois titres de champion d'Uruguay entre 1978 et 1981. Ses prouesses lui valent de recevoir ses premières capes. Il s'impose très jeune comme l'un des leaders de la Celeste, victorieuse du Mundialito 1980, tournoi de prestige réunissant les pays champions du monde à Montevideo, dont il est élu meilleur joueur à seulement 21 ans. Malheureusement, ses deux Coupes du monde disputées (1986 et 1990) seront plus décevantes avec deux éliminations en huitièmes de finale et le choix controversé du sélectionneur uruguayen Omar Borras, qui laisse Ruben Paz sur le banc durant le Mondial mexicain. Le meneur gaucher, pourtant star du Brasileirão depuis quatre ans, ne jouera ainsi qu'une petite trentaine de minutes cet été là, lors justement du huitième de finale perdu face à l'Argentine. Malgré deux saisons mitigées en Europe à la fin des années 80, au Matra Racing – ce qui a causé sans doute son absence à la Copa America 1987 gagnée par l'Uruguay – et au Genoa, Ruben Paz aura en tout cas réussi la prouesse d'être adulé dans les trois plus grands championnats sud-américains.

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photo: ©Taringa
 
En Uruguay donc, puis au Brésil où il remporte, sous le maillot de l'Internacional, trois championnats gauchos consécutifs de 1982 à 1984. Mais c'est en Argentine que celui surnommé le "Maradona uruguayen" par Menotti va peut-être vivre ses plus belles années. Durant cinq saisons (1987-1989 et 1990-1993), il s'affirme comme le leader technique du Racing, décrochant notamment la Supercopa Sudamericana en 1988, année où il reçoit son titre de joueur de l'année en Amsud, décerné par le quotidien "El Pais". Pour beaucoup, il restera un maître artificier hors pair, surtout donc sur les coups francs situés aux abords de la surface, où les espaces pour loger le cuir dans les filets se rétrécissent comme peau de chagrin. Une spécialité qu'il a travaillée à Peñarol avec Dino Sani, son entraîneur d'alors, qu'il a améliorée à l'Internacional face à un mur de mannequins de bois. Un art mille fois répété dans son esprit, devant sa télévision, à la vue de son maître à penser, Zico.
 
Il passe les dernières années de sa carrière dans des clubs à la réputation plus confidentielle, avant de raccrocher les crampons à... 47 ans. Légende vivante à Avellaneda, Ruben Paz reste idolâtré par la hinchada du Racing, accueilli aux cris de "Uruguayo, Uruguayo!" à chaque venue au Cilindro.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Copa America en 1989 (Uruguay)

Vainqueur du Mundialito en 1980 (Uruguay)

3ème de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1979 (Uruguay)

Vainqueur du Championnat d'Amerique du Sud des moins de 20 ans en 1977 et 1979 (Uruguay)

Vainqueur de la Supercope Sudamericana en 1988 (Racing Club)

Champion d’Uruguay en 1978, 1979 et 1981 (Peñarol)

Vainqueur du Championnat du Rio Grande do Sul en 1982, 1983 et 1984 (Internacional)

Vainqueur de la Liguilla Pre-Libertadores en 1977, 1978 et 1980 (Peñarol)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu Meilleur joueur Sud-Américain de l'année en 1988

Élu Footballeur de l'année d'Argentine en 1988

Élu meilleur joueur du Mundialito en 1981

Meilleur buteur du championnat d’Uruguay en 1981 (17 buts) (Peñarol)

Meilleur buteur de la Liguilla Pre-Libertadores en 1980 (3 buts) (Peñarol)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- FIFA



28/04/2017
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