Football-the-story

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Zico, le Pelé Blanc

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 Zico

 

Artur Antunes Coimbra

Né le 3 mars 1953 à Rio de Janiero (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, meneur de jeu, numéro 10

Surnom: Le Pelé blanc, Le Roi

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 71 sélections, 48 buts

(Matchs amicaux: 36 sélections, 25 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections, 11 buts)

(Coupe du Monde: 14 sélections, 5 buts)

(Copa America: 3 sélections, 2 buts)

(Autres tournois: 7 sélections, 5 buts)

 

1ère sélection : 25 février 1976 contre l'Uruguay (2-1)

Dernière sélection : 21 juin 1986 contre la France (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Olympique: 5 sélections, 1 but

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Vétérans: 18 sélections, 10 buts

selection de rio.jpg Sélection de Rio: 1 sélection, 1 but

 

1971/83 Flamengo (BRE) 506 matchs, 378 buts

(Championnat du Brésil 212 matchs, 123 buts)

(Championnat de Rio/Coupe Guanabara: 273 matchs, 239 buts)

(Copa Libertadores/Supercopa Sudamericana: 20 matchs, 16 buts)

(Coupe Intercontinentale: 1 match)

1983/85 Udinese (ITA) 53 matchs, 30 buts

(Championnat d'Italie: 39 matchs, 22 buts)

(Coupe d'Italie: 14 matchs, 8 buts)

1985/89 Flamengo (BRE) 74 matchs, 23 buts

(Championnat du Brésil: 37 matchs, 12 buts)

(Championnat de Rio/Coupe Guanabara: 29 matchs, 8 buts)

(Coupe du Brésil 7 matchs, 3 buts)

(Supercopa Sudamericana: 1 match)

1991/94 Kashima Antlers (JAP) 45 matchs, 35 buts

(Championnat du Japon: 45 matchs, 35 buts)

(Coupe du Japon/Coupe de la ligue japonaise: 19 matchs, 10 buts)

 

Non-officiels:

 

Flamengo (BRE) (équipe de jeunes): 63 matchs, 37 buts

Matchs amicaux: 51 matchs, 69 buts

 

Surnommé le "Pelé blanc", Zico a laissé son nom à jamais au panthéon du football brésilien avec Pelé, Garrincha, RivelinoRomário et Ronaldo. Malheureusement pour lui, c’est avec Michel Platini l’un des meilleurs footballeurs de l'histoire à n'avoir jamais gagné la Coupe du Monde. Un trophée qui manque cruellement au palmarès du meneur brésilien, lui qui voulait faire sa place aux côtés des plus grands de l'histoire de la Seleção. Celui que Socrates appelait "le Roi" aura été tout de même le maître à jouer des Auriverdes durant les années "noires" du Brésil.

 

 Né le 3 mars 1953, le jeune Artur Antunes Coimbra de son nom complet vient d'un milieu modeste, passant sa jeunesse dans un quartier de Quintino à Rio de Janeiro. Il fait partie d’une famille de footballeurs: son père était gardien de but, trois de ses frères ont fait aussi une carrière professionnelle, son frère Edu a même terminé meilleur buteur du championnat du Brésil en 1969. Mais le petit prodige a quelque chose en plus. Il savait tout faire et offrait à ses partenaires des occasions en abondance lorsqu’il ne concluait pas lui-même les actions. Ce meneur de jeu buteur a régalé les supporters de Flamengo où il a passé la majeure partie de sa carrière, avant de connaître sur le tard son unique expérience européenne en Série A sous les couleurs bianconeri de l'Udinese. D'abord au Brésil avec le numéro 10 dans le dos, il permet au "Mengão" d’atteindre les sommets au Brésil et en Amérique du Sud. Grâce à ses coups francs d’école, son sens de la finition, sa vitesse d’exécution, sa technique et sa vision de jeu, les "Rubro-Negro" s'offre six championnats carioca, quatre Brasileirão, ainsi que la Coupe Intercontinentale et surtout la Copa Libertadores en 1981. Lors de cette C1 sud-américaine, il impressionne: il est élu meilleur joueur de la compétition et en est également le meilleur buteur avec onze réalisations. En finale contre les chiliens de Cobreola, il est l’auteur d’un doublé lors du match aller, victoire 2 buts à 1. Lors du match retour cependant, le Flamengo ne parvient pas à tenir la cadence et perd 1 but à 0, ce qui met les deux équipes à égalité (la règle des buts à l’extérieur ne comptant pas). Pour décider du vainqueur, un match d’appui, en terrain neutre, est joué. Cette fois-ci encore, c’est Zico qui décide du sort du match en plantant un doublé. Grâce à son génie, le "Fla" prend le contrôle de la finale, s’impose 2 buts à 0 et soulève sa première Libertadores. Peu à peu, le joueur se construit un palmarès digne des plus grands. Les cadors européens, surtout en Italie, flairent le bon coup.


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Photo: ©Bob Thomas Sports Photography

 

Si l'AS Roma et le Milan AC ont envoyé des offres, c'est contre toute attente qu'il signe pour deux saisons à l’Udinese, en 1984 et 1985, où il contribue tout de même à transformer un club modeste en grande puissance du Calcio. Lors de sa première année dans le Frioul, grâce à des actions de classe, un rôle de patron de l'équipe, des passes décisives et évidemment des coups-francs directs à la pelle, le Brésilien permet à son équipe de se battre pour le titre et pour les places européennes, avec un effectif assez limité qui compte néanmoins dans ses rangs le champion du Monde italien en 1982 Franco Causio et le défenseur international brésilien Edinho. Sa seconde saison, toutefois, est moins productive: s’il continue d’émerveiller les spectateurs, son équipe plonge au classement et termine à la neuvième place, loin de la Juventus et de la Roma qui avaient été accrochés la saison précédente. Il retourne ensuite chez lui, à Flamengo, avant de s’exiler au Japon pour participer activement à la professionnalisation du championnat. Il y évolue de 1991 à 1994 et devient un exemple pour tous les Nippons. C’est lui qui contribue à la mise en place de la structure administrative qui a permis de faire de Kashima Antlers une référence nationale.

 

Côté sélection, Zico a disputé trois Coupes du Monde à cheval sur les années 70 et 80, pour un bilan insignifiant au regard de son talent. Une place de troisième en 1978, puis deux éliminations aux portes du dernier carré. En 1982, c'est une Squadra Azzura future sacrée Championne du Monde qui élimine lors de la seconde phase de groupes de la compétition une des plus belles Seleção de tous les temps, considérée comme la meilleure du Mondial. En 1986, c'est un gros regret en chutant en quart de finale contre la France de Michel Hidalgo dans un match d'anthologie. Alors qu'il y avait égalité au score (1-1), Zico manque le penalty qui aurait permis au Brésil de se qualifier en demi-finale. Le score étant de parité en fin de match, les équipes ont été départagées par une séance de tirs au buts, Zico a tiré de nouveau et a marqué, contrairement à un autre illustre joueur Brésilien, Sócrates qui a échoué. Le numéro 10 du Brésil vient de brûler sa dernière occasion de soulever la Coupe du monde. Heureusement pour lui, Zico a connu des jours heureux. Beaucoup le considère encore comme le plus grand tireur de coup-franc de tous les temps, à tel point que lors de son passage en Italie, de nombreuses émissions TV ont consacré des séquences entières pour essayer d’éviter les "punizioni" de la star brésilienne. Il a également été un grand pionnier sociale en dehors du terrain aussi, et a été impliqué dans de nombreux projets sociaux pour les pauvres au Brésil. C'est là que Zico y consacré la majorité du temps de ces journées. Il a ouvert une école pour les enfants pauvres dans les bidonvilles de Rio pour leur donner une chance d'avoir une éducation et un avenir. Sa carrière de coach n’aura été en revanche pas à la hauteur de celle du joueur. Entre des passages ratés en Europe (CSKA Moscou, Olympiakos...) et des choix "exotiques" (sélectionneur du Japon, de l'Irak...), il n’aura pas connu la même gloire que sur la pelouse. Ses seuls faits d’armes: la victoire en Coupe d’Asie avec le Japon (2004) et un titre de champion de Turquie avec Fenerbahce en 2007. Pas grave, Zico a émerveillé les amoureux du football par sa grâce, sa vision du jeu hors norme et sa technique inimitable. Celui dont Pelé dira en personne: "Au fil des ans, l’un des joueurs qui s’est approché le plus de moi était Zico." Rien que ça. 

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe du Monde en 1978 (Brésil)

3ème de la Copa America en 1979 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Roca en 1976 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Oswaldo Cruz en 1976 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Rio Branco en 1976 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe de l’Atlantique en 1976 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1981 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1981 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe Kirin en 1988 (Flamengo)

Champion du Brésil en 1980, 1982, 1983 et 1987 (Flamengo)

Vice-champion du Japon en 1993 (Kashima Antlers)

Vainqueur du Championnat de Rio en 1972, 1974, 1978, 1979, 1979 (sup.), 1981 et 1986 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe de Rio en 1983, 1985 et 1986 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe Guanabara en 1972, 1973, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1988 et 1989 (Flamengo)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Bola de Ouro en 1974 et 1982

Bola de Prata en 1974, 1975, 1977, 1982 et 1987

Élu meilleur joueur sud-américain de l’année en 1977, 1981 et 1982

Élu meilleur joueur du championnat du Brésil en 1980, 1982, 1983

Élu révélation du championnat du Brésil en 1974

Élu meilleur joueur de la Coupe intercontinentale en 1981

3ème meilleur buteur de la Coupe du Monde en 1982 (4 buts)

Meilleur buteur du championnat du Brésil en 1980 (21 buts) et 1982 (21 buts)

Meilleur buteur du Championnat de Rio en 1975 (30 buts), 1977 (27 buts), 1978 (19 buts), 1979 (34 buts) et 1982 (21 buts)

Meilleur buteur de la Copa Libertadores en 1981 (11 buts)

Meilleur buteur du championnat du Japon en 1992 (21 buts)

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1982

Nommé au FIFA 100

Ordre du mérite de la FIFA en 1996

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2006

Intronisé au Hall of Fame du football brésilien

 

DIVERS

 

- Il fonde son propre club au Brésil: le Clube De Futebol Zico (Zico Football Club).

- Il a était deux fois Champion du Monde de Beach Soccer en 1995 et 1996 avec l'équipe nationale du Brésil, il sera même meilleur buteur (12 buts) et meilleur joueur de l'édition 95.

- Diplômé de gestion à Rio de Janeiro, Zico étudiait l'éducation physique avant de partir pour l'Italie en 1983. Il était intéressé par les secrets de l'athlétisme.

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- FIFA/Eurosport/France Football

 

VIDÉO

 



22/12/2014
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