Football-the-story

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Juan Carlos Valeron

Juan Carlos Valeron.jpg
photo: ©Getty images

 

Juan Carlos Valeron

 

Juan Carlos Valerón Santana

Né le 17 juin 1975 à Arguineguin (ESP)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png Espagnol, Milieu offensif, 1m86

Surnoms: El Flaco,​ Le Zidane espagnol,​ El mago,​ El maestro

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png 46 sélections, 5 buts

(Matchs amicaux: 22 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)

(Coupe du Monde: 4 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 12 sélections, 2 buts)

(Euro: 4 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 18 novembre 1998 contre l'Italie (2-2)

Dernière sélection : le 26 mars 2005 contre la Chine (3-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png olympique: 4 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png espoirs: 4 sélections

 

1994/95 Las Palmas B (ESP) 25 matchs, 7 buts
1995/97 Las Palmas (ESP) 63 matchs, 3 buts
(Championnat d'Espagne de D2: 27 matchs, 2 buts)
(Championnat d'Espagne de D3: 27 matchs)
(Coupe d'Espagne: 9 matchs, 1 but)
1997/98 Majorque (ESP) 47 matchs, 4 buts
(Championnat d'Espagne: 36 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Espagne: 11 matchs, 1 but)
1998/2000 Atlético Madrid (ESP) 87 matchs, 7 buts
(Championnat d'Espagne: 65 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Espagne: 11 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs)
2000/13 Deportivo La Corogne (ESP) 422 matchs, 32 buts
(Championnat d'Espagne: 289 matchs, 19 buts)
(Championnat d'Espagne de D2: 39 matchs, 5 buts)
(Coupe d'Espagne: 26 matchs, 1 but)
(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 48 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 10 matchs)
(Coupe Intertoto: 8 matchs, 1 but)
2013/16 Las Palmas (ESP) 94 matchs, 3 buts
(Championnat d'Espagne: 13 matchs)
(Championnat d'Espagne de D2: 62 matchs, 3 buts)
(Play-off: 7 matchs)
(Coupe d'Espagne: 12 matchs)
 
Juan Carlos Valerón n'est pas seulement un joueur élégant ballon au pied, c'est aussi un gentleman. Humble sur le terrain comme dans la vie, son talent infini irradie ses coéquipiers, lesquels se bonifient, se transcendent, à son contact. Il est le cœur et le cerveau du Super Depor de 2000 à 2005.
 
Avec ses treize saisons au club, il faut reconnaître que le garçon a éclaboussé de son talent plusieurs générations de supporters. Ce meneur de jeu y fait étalage de tout son talent, de toute sa science du jeu et prend part à la superbe aventure de La Corogne lors de la Ligue des champions 2004. Numéro dix à l’ancienne, Valerón est un amoureux de la passe, de l’intelligence plus que de la vitesse. Il incarne à merveille une vision romantique et révolue du football, celle du Numéro 10 à l’ancienne. Ce virtuose au toucher soyeux, capable de susciter une émotion à la fois vive et profonde par un simple contrôle, une ouverture. Cet enganche créatif et imprévisible qui ne suit jamais le scénario qu’on lui propose ; il improvise. Bref, ce formidable maître à jouer qui a élevé, match après match, action après action, le football au rang d’art.
 
Formé à l'UD Las Palmas, aux Canaris, il explose réellement au Real Majorque, dans les Baléares, sous les ordres d'un certain Héctor Cúper. Même quand il s'installe sur les terres espagnols — après un court passage à l'Atlético Madrid —, Juan Carlos choisit de rester à portée de la mer, à La Corogne, aux portes de l'Atlantique. En concurrence avec Djalminha à ses débuts, celui qu'on surnomme alors "El Flaco" ("le maigre") époustoufle déjà par sa technique. Sa qualité de passe et sa vision de jeu hors du commun impressionne aussi. Le surnom est vite trouvé. Valerón devient le "Zidane espagnol". Il faut dire qu'il le porte bien. Sauf que l'Ibère, à l'inverse de ZZ, ne compte pas un seul tacle pour venir ternir sa carrière de poète. Le garçon n'a pas reçu le moindre carton jaune entre le 19 février 2005 et le 18 février 2012. Sept ans et 126 matchs.

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Il débarque en terre galicienne un an après le seul sacre de l'histoire du club en Liga. Pourtant, de 2000 à 2004, le Deportivo franchit un autre palier et fait trembler tout le continent. Avec Diego Tristán et Roy Makaay, Valerón forme le trio fantastique qui mène la Corogne tout près des cimes du football mondial. Comme ce soir de septembre 2002 où Juan Carlos offre par trois fois au buteur hollandais l'occasion de martyriser ses futurs coéquipiers du Bayern Munich. Valerón et ses camarades de jeu enchaînent alors les matchs de légende: les victoires contre Manchester UTD, la Juve, le Bayern, le PSG. Le plus beau souvenir, le plus épique surtout, reste sans doute celui de la double confrontation contre le grand Milan d'Ancelotti. Battus 4 buts à 1 à San Siro, les hommes d'Irureta écrasent au retour 4 buts à 0 l'équipe de Maldini, de Kaká et de Shevchenko dans un Riazor en fusion. Valerón se démène, dribble, passe, et marque. Ce soir-là, le milieu espagnol entre, sans le vouloir, au panthéon vivant de la cité portuaire.
 
Pourtant, malgré ces coups d'éclats brillants, son armoire à trophées est étonnamment dégarni pour un joueur de son calibre: une Coupe du Roi et une Supercoupe d'Espagne. Maigre butin. En refusant systématiquement de quitter son Depor pour rejoindre l'un des deux cadors qui lui faisaient les yeux doux, le garçon a privilégié le cœur à la raison, l'amour à la ligne de palmarès. En sélection, son bilan n'est pas plus flatteur. Trois compétitions majeures disputées —Euro 2000, Mondial 2002, Euro 2004 —, aucun succès. Avec HierroGuti et Raúl, Valerón fait partie de la génération de la "Roja maudite". Après la Galice, le valeureux Juan Carlos raccroche les crampons chez lui, dans les Canaries, à l’UD Las Palmas. Il aide le club à remonter, et finit en beauté, en Liga lors de la saison 2015-2016, après avoir offert vingt et une années de bonheur au football espagnol. À l’heure de tracer son parcours professionnel, il a toujours écouté son cœur, laissant de côté la raison. Valerón n’entrera sans doute jamais dans les livres d’histoire du sport roi, mais il est encore meilleur homme que footballeur. Et ça, au plus haut niveau, c’est unique.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de l'Euro espoirs en 1998 (Espagne)
Finaliste de la Coupe Intertoto en 2005 (Deportivo La Corogne)
Vice-champion d’Espagne en 2001 et 2002 (Deportivo La Corogne)
Vainqueur de la Coupe d'Espagne en 2002 (Deportivo La Corogne)
Finaliste de la Coupe d'Espagne en 1998 (Majorque), 1999 et 2000 (Atlético Madrid)
Vainqueur de la Supercoupe d'Espagne en 2000 (finale non-jouée) et 2002 (Deportivo La Corogne)
Champion d’Espagne de D2 en 2012 (Deportivo La Corogne)
Champion d'Espagne de D3 (groupe 1) en 1996 (Las Palmas)
Vainqueur de la Copa Federación en 1995 (Las Palmas B)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
À reçu le Prix du fair-play lors des Prix LFP en 2009
 
SOURCES/RESSOURCES
 


14/09/2019
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